Les bibliothèques existent depuis l’Antiquité. Réservées dans un premier temps aux enseignants, puis au clergé, elles ont petit à petit ouvert leurs portes au grand public. En 2020, on comptait en France quelques 6,2 millions d’inscrits en bibliothèques, un chiffre en hausse par rapport aux années précédentes. Et puis, la COVID-19 est passée par là. Les lieux culturels ont été impactés de plein fouet. Fermeture totale durant plusieurs semaines, puis partielle ; mise en place du pass sanitaire, il a fallu conserver le lien. Grâce au numérique, cela a été possible. En ligne, les usagers ont pu participer à des animations, des ateliers, réserver des documents pour les récupérer ensuite en deux minutes top chrono. Et puis, les bibliothèques ont rouvert, non sans mal. Les actions culturelles ont repris du service en présentiel, au début avec des jauges, et maintenant presque naturellement.
Néanmoins, il reste encore du monde à séduire et nombreux sont ceux qui ont encore du mal à faire la distinction entre une librairie et une médiathèque. Pis, beaucoup en ont une image vieillotte, imaginant encore derrière le comptoir la bibliothécaire coincée, lunettes sur le nez et chignon bien coiffé à demander le silence absolu. Mais ce temps-là est révolu.
La Médiathèque aujourd’hui
Aujourd’hui, une médiathèque, ce n’est pas seulement des livres datés que l’on emprunte. C’est devenu un troisième lieu ; celui où on se rend en dehors de la maison ou du travail. C’est la rentrée littéraire, ce sont des animations pour les petits et les grands. Des temps de lecture, des ateliers bricolage, philo, zéro déchet, des jeux vidéo. Ce sont des conférences sur le climat, la Shoah, l’espace ou encore le cinéma. Ce sont des soirées jeux de société, Halloween. Des nuits de la lecture. C’est l’organisation d’escape game, de murder party, de visites de classes. Ce sont des spectacles, des expositions, des rencontres d’auteurs, des moments conviviaux. Des temps d’échanges. Des espaces pour apprendre. Se divertir. S’informer. Se voir. Être ensemble.
Sur les étagères, les livres côtoient la presse, les livres audio, les DVD, les bandes dessinées, la musique, et plus virtuellement les livres numériques et les cours en ligne. Et quand on ne peut pas se déplacer, dans certains cas, c’est la bibliothèque qui vient aux usagers : dans les hôpitaux, les écoles, les crèches, les centres pénitentiaires, les maisons de retraite, et parfois même chez les particuliers. Car une bibliothèque, c’est un service public. C’est rendre service au public. Quel qu’il soit.
Les bonnes raisons de s’abonner à une bibliothèque
S’inscrire dans une bibliothèque, c’est réaliser des économies. Certaines proposent des abonnements gratuits à différentes catégories de la population quand elles ne sont pas toutes visées. Pourquoi alors se priver quand l’on sait aujourd’hui qu’un livre grand format coûte en moyenne 19,99€ ? Outre des économies au niveau du portefeuille, l’inscription permet également de gagner en place chez soi. Finies les armoires pleines à craquer et les ouvrages qui prennent la poussière ou qui servent seulement à ne pas rendre la table basse bancale ; grâce à la médiathèque, on emprunte et on ne conserve rien. Et puis, pour ceux qui aimeraient développer leur sens des responsabilités, c’est le lieu tout indiqué ! En effet, on y emprunte des documents qui ne sont pas à nous, que l’on doit restituer dans un temps imparti et dans un état impeccable. Enfin, n’oublions pas la base de la base : lire permet de se détendre, d’accroître son imagination et de lutter contre le vieillissement de notre cerveau en entretenant notre mémoire.
Alors, prêts à vous abonner ?
Sandrine Klam, du blog commedansunlivre.fr