Vous êtes sensibles à la question environnementale et aimeriez retrouver ces questions sociétales fortes dans vos lectures ? De plus en plus d’auteurs s’emparent de ce sujet qui nous concerne tous et permettent aux rayons des librairies de se remplir de romans passionnants et engagés.
Vous le savez, chez La Bourse aux Livres, nous sommes directement concernés et, en favorisant le marché de l’occasion, nous voulons ajouter notre pierre à l’édifice, alors c’est avec plaisir que nous vous partageons quelques idées lecture de romans tissés autour des questions écologistes.
Impact, d’Olivier Norek. Un roman policier avec un éco-criminel.
Un thriller écologique où un ancien militaire lance une guerre contre ceux qu’il estime responsable du réchauffement climatique et de ses conséquences dramatiques. Politique, engagé, enragé. Un roman original.
La quatrième de couv’ :
Face au mal qui se propage et qui a tué sa fille
Pour les millions de victimes passées et les millions de victimes à venir
Virgil Solal entre en guerre, seul, contre des géants.
Pleine terre, de Corinne Royer. L’effondrement du monde paysan.
Un roman psychologique et politique puissant, inspiré d’un fait divers dramatique.
Le résumé de l’éditeur :
Ce matin-là, Jacques Bonhomme n’est pas dans sa cuisine, pas sur son tracteur, pas auprès de ses vaches. Depuis la veille, le jeune homme est en cavale : il a quitté sa ferme et s’est enfui, pourchassé par les gendarmes comme un criminel. Que s’est-il passé ?
D’autres voix que la sienne – la mère d’un ami, un vieux voisin, une sœur, un fonctionnaire – racontent les épisodes qui ont conduit à sa rébellion. Intelligent, travailleur, engagé pour une approche saine de la terre et des bêtes, l’éleveur a subi l’acharnement d’une administration qui pousse les paysans à la production de masse, à la déshumanisation de leurs pratiques et à la négation de leurs savoir-faire ancestraux. Désormais dépouillé de ses rêves et de sa dignité, Jacques oscille entre le désespoir et la révolte, entre le renoncement et la paradoxale euphorie de la cavale vécue comme une possible liberté, une autre réalité.
Lorsque le dernier arbre, de Michael Christie. Fresque familiale passionnante.
Le résumé de l’éditeur, Albin Michel :
D’un futur proche aux années 1930, Michael Christie bâtit, à la manière d’un architecte, la généalogie d’une famille au destin assombri par les secrets et intimement lié à celui des forêts. 2038. Les vagues épidémiques du Grand Dépérissement ont décimé tous les arbres et transformé la planète en désert de poussière. L’un des derniers refuges est une île boisée au large de la Colombie-Britannique, qui accueille des touristes fortunés venus admirer l’ultime forêt primaire. Jacinda y travaille comme guide, sans véritable espoir d’un avenir meilleur. Jusqu’au jour où un ami lui apprend qu’elle serait la descendante de Harris Greenwood, un magnat du bois à la réputation sulfureuse. Commence alors un récit foisonnant et protéiforme dont les ramifications insoupçonnées font écho aux événements, aux drames et aux bouleversements qui ont façonné notre monde. Que nous restera-t-il lorsque le dernier arbre aura été abattu ?
Chien-loup, de Serge Joncour, place à la sauvagerie.
Prix Landerneau des Lecteurs 2018 et du Prix du Roman d'Écologie 2019, Chien-Loup est un must-have pour les amateurs de romans écologiques.
Le résumé de l’éditeur :
L’idée de passer tout l’été coupés du monde angoissait Franck mais enchantait Lise, alors Franck avait accepté, un peu à contrecœur et beaucoup par amour, de louer dans le Lot cette maison absente de toutes les cartes et privée de tout réseau. L’annonce parlait d’un gîte perdu au milieu des collines, de calme et de paix. Mais pas du passé sanglant de cet endroit que personne n’habitait plus et qui avait abrité un dompteur allemand et ses fauves pendant la Première Guerre mondiale. Et pas non plus de ce chien sans collier, chien ou loup, qui s’est imposé au couple dès le premier soir et qui semblait chercher un maître. En arrivant cet été-là, Franck croyait encore que la nature, qu’on avait apprivoisée aussi bien qu’un animal de compagnie, n’avait plus rien de sauvage ; il pensait que les guerres du passé, où les hommes s’entretuaient, avaient cédé la place à des guerres plus insidieuses, moins meurtrières. Ça, c’était en arrivant.
Serge Joncour raconte l’histoire, à un siècle de distance, d’un village du Lot, et c’est tout un passé peuplé de bêtes et anéanti par la guerre qu’il déterre, comme pour mieux éclairer notre monde contemporain. En mettant en scène un couple moderne aux prises avec la nature et confronté à la violence, il nous montre que la sauvagerie est toujours prête à surgir au cœur de nos existences civilisées, comme un chien-loup.
Le Dernier des siens, de Sibylle Grimbert. Bouleversant.
Un roman sublime d’amitié entre un chercheur et le dernier pingouin de son espèce, qui invite à repenser le rapport entre l’Homme et la nature. L’une des merveilles de la rentrée littéraire de septembre 2022.
Le résumé de l’éditeur :
En 1835. Gus, un jeune zoologiste, est envoyé par le musée d’histoire naturelle de Lille pour étudier la faune du nord de l’Europe. Lors d’une traversée, il assiste au massacre d’une colonie de grands pingouins et sauve l’un d’eux. Il le ramène chez lui aux Orcades et le nomme Prosp. Sans le savoir, Gus vient de récupérer le dernier spécimen sur terre de l’oiseau.
Une relation bouleversante s’instaure entre l’homme et l’animal. La curiosité du chercheur et la méfiance du pingouin vont bientôt se muer en un attachement profond et réciproque.
Au cours des quinze années suivantes, Gus et Prosp vont voyager des îles Féroé vers le Danemark. Gus prend progressivement conscience qu’il est peut-être le témoin d’une chose inconcevable à l’époque : l’extinction d’une espèce. Alors qu’il a fondé une famille, il devient obsédé par le destin de son ami à plumes, au détriment de tout le reste. Mais il vit une expérience unique, à la portée métaphysique troublante : qu’est-ce que veut dire aimer ce qui ne sera plus jamais ?