Qualité


Notre programme qualité

Dans notre entrepôt à Beauvais, un contrôle qualité est effectué minutieusement sur tous nos livres par nos équipes compétentes avant la mise en vente pour déterminer l’état et vérifier qu’il respecte notre charte de qualité. Certains produits peuvent présenter des signes d’usure minimes, les livres comme les accessoires (CD, cahiers d’exercices…) mais seulement si cela ne nuit pas à la lecture. Si vous rencontrez le moindre problème concernant l’état des livres reçus, cliquez ici, notre équipe en charge du service client est à votre disposition et fait son possible pour vous aider.

Ce contrôle permet de déterminer une classification de nos livres détaillée ci-dessous.

Description de l’état d’un livre :

Très bon :

  • Livre en excellent état, presque comme neuf, il a été lu très peu de fois
  • Présence de quelques marques d’usure mais à peine perceptibles
  • Les pages ne sont ni écornées, ni annotées, ni tachées 
  • La couverture est en parfait état
  • Vous pouvez offrir ce livre à vos proches sans aucun doute !

Bon:

  • Livre déjà lu et usagé
  • Quelques légères marques d’usure (marque de crayon, page un peu écornée)
  • Aucune page n’est manquante
  • La couverture est intacte

Correct:

  • Livre usagé avec des marques d’usure visibles  (marques de crayon, pages écornées, petites annotations)
  • Aucune page n’est manquante, marques d’usure sans nuire à la lecture (marques de crayon, pages écornées, petites annotations)
  • Les accessoires sont présents mais peuvent avoir des marques d’usure
  • La couverture de protection peut être manquante

Valse avec le diable

Broché - Seuil Jeunesse - 168 pages - Publication: 27 février 2014

Solet, Bertrand (Auteur)

Le Pitch

Valse avec le diableExtraitElles étaient trois filles Ninette vit son père sursauter en apercevant deux side-cars sur la route, montés par des soldats aux uniformes couleur vert-de-gris, raides, casqués, armés de mitraillettes. Visiblement troublé, il les regarda ralentir, puis s'arrêter près du voisin en train de travailler au bout de son champ. - Qu'est-ce qu'il t'arrive, papa ? Clovis Cavalier répondit qu'il avait été surpris, c'était la première fois que les Allemands se trouvaient si près de la maison. Les véhicules repartirent et disparurent derrière les platanes, il respira. Le voisin approcha, expliqua que les motards cherchaient le vieux moulin. Il ajouta : - On en voit de plus en plus. Sur la route, ça va encore, mais on dit qu'ils perquisitionnent dans les fermes, au hasard, avec fouilles et interrogatoires. Ils cherchent les maquisards, une piste, des complices... Clovis bafouilla en approuvant de la tête. Tout cela est bien triste, affirma-t-il. Le voisin s'en alla reprendre sa besogne interrompue. - Allez, on rentre. Ninette le suivit, ses deux paniers à la main. Elle revenait de l'épicerie du village, et lui de chez le forgeron à cause d'une pièce de la charrue qui s'était tordue. En passant par le jardin, la jeune fille ralentit le pas. - Écoute, papa, tu ne peux pas dire à ta femme que je ne suis plus une gamine ? Elle m'a répété la même chose dix fois ce matin : n'oublie pas ci, pense à ça, l'argent est dans le porte-monnaie, prends juste le compte, fais attention aux tickets de rationnement. - Ne t'énerve pas, tu connais ta mère, tu ne la changeras pas. - Ça devient fatigant à force, je ne supporte plus. Le fermier se tut, sa fille avait raison, mais un souci plus important le tourmentait. Tout à l'heure, il avait vraiment cru un instant que les Allemands venaient à la ferme. Il décida de régler son problème la nuit prochaine, sans faute. Toute la journée, ses proches l'entendirent bougonner entre ses dents, mais il se taisait lorsqu'on lui demandait la raison de son attitude. Couché près de sa femme, le soir, il attendit qu'elle s'endorme. Les yeux fermés, il se souvint de la trouvaille faite près de quatre ans auparavant. Il rentrait en charrette à la ferme par un chemin désert passant au travers d'une haute futaie où le soleil glissait en traits lumineux le long des arbres jusqu'au sol. Soudain, il aperçut au bord de la voie plusieurs caisses, en vrac, à peine cachées dans les herbes. Intrigué, il tira sur la bride du cheval et mit pied à terre. C'était en 1940, au temps de l'exode : l'armée française reculait en désordre devant la poussée des chars allemands qui envahissaient le pays, précédés par nombre de civils fuyant la guerre. Les caisses contenaient des armes abandonnées, fusils, mousquetons, revolvers de gros calibre, le tout accompagné de cartouches en abondance Clovis Cavalier avait hésité, inspecté les environs d'un oeil méfiant, s'était longuement gratté la tête avant de se décider. Il se revit, les dents serrées, chargeant les caisses sur la charrette, couvrant le tout de paille. Puis repartant, en regrettant déjà ce qu'il venait de faire, priant le ciel de ne pas rencontrer en route des gendarmes curieux qui lui demanderaient sans penser à mal : «Hé, Clovis, que transportes-tu de si lourd que ta jument renâcle et peine ?» Que répondre ?
Détails du livre
Auteur

Valse avec le diable

Broché - Seuil Jeunesse - 168 pages - Publication: 27 février 2014

Solet, Bertrand (Auteur)

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Le Pitch

Valse avec le diableExtraitElles étaient trois filles Ninette vit son père sursauter en apercevant deux side-cars sur la route, montés par des soldats aux uniformes couleur vert-de-gris, raides, casqués, armés de mitraillettes. Visiblement troublé, il les regarda ralentir, puis s'arrêter près du voisin en train de travailler au bout de son champ. - Qu'est-ce qu'il t'arrive, papa ? Clovis Cavalier répondit qu'il avait été surpris, c'était la première fois que les Allemands se trouvaient si près de la maison. Les véhicules repartirent et disparurent derrière les platanes, il respira. Le voisin approcha, expliqua que les motards cherchaient le vieux moulin. Il ajouta : - On en voit de plus en plus. Sur la route, ça va encore, mais on dit qu'ils perquisitionnent dans les fermes, au hasard, avec fouilles et interrogatoires. Ils cherchent les maquisards, une piste, des complices... Clovis bafouilla en approuvant de la tête. Tout cela est bien triste, affirma-t-il. Le voisin s'en alla reprendre sa besogne interrompue. - Allez, on rentre. Ninette le suivit, ses deux paniers à la main. Elle revenait de l'épicerie du village, et lui de chez le forgeron à cause d'une pièce de la charrue qui s'était tordue. En passant par le jardin, la jeune fille ralentit le pas. - Écoute, papa, tu ne peux pas dire à ta femme que je ne suis plus une gamine ? Elle m'a répété la même chose dix fois ce matin : n'oublie pas ci, pense à ça, l'argent est dans le porte-monnaie, prends juste le compte, fais attention aux tickets de rationnement. - Ne t'énerve pas, tu connais ta mère, tu ne la changeras pas. - Ça devient fatigant à force, je ne supporte plus. Le fermier se tut, sa fille avait raison, mais un souci plus important le tourmentait. Tout à l'heure, il avait vraiment cru un instant que les Allemands venaient à la ferme. Il décida de régler son problème la nuit prochaine, sans faute. Toute la journée, ses proches l'entendirent bougonner entre ses dents, mais il se taisait lorsqu'on lui demandait la raison de son attitude. Couché près de sa femme, le soir, il attendit qu'elle s'endorme. Les yeux fermés, il se souvint de la trouvaille faite près de quatre ans auparavant. Il rentrait en charrette à la ferme par un chemin désert passant au travers d'une haute futaie où le soleil glissait en traits lumineux le long des arbres jusqu'au sol. Soudain, il aperçut au bord de la voie plusieurs caisses, en vrac, à peine cachées dans les herbes. Intrigué, il tira sur la bride du cheval et mit pied à terre. C'était en 1940, au temps de l'exode : l'armée française reculait en désordre devant la poussée des chars allemands qui envahissaient le pays, précédés par nombre de civils fuyant la guerre. Les caisses contenaient des armes abandonnées, fusils, mousquetons, revolvers de gros calibre, le tout accompagné de cartouches en abondance Clovis Cavalier avait hésité, inspecté les environs d'un oeil méfiant, s'était longuement gratté la tête avant de se décider. Il se revit, les dents serrées, chargeant les caisses sur la charrette, couvrant le tout de paille. Puis repartant, en regrettant déjà ce qu'il venait de faire, priant le ciel de ne pas rencontrer en route des gendarmes curieux qui lui demanderaient sans penser à mal : «Hé, Clovis, que transportes-tu de si lourd que ta jument renâcle et peine ?» Que répondre ?
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