Le Pitch
Quatrième de couverture La vie d'Eugène Sue est un roman, tumultueux comme ses livres. Né sous le Premier Empire dans une riche famille de chirurgiens, le jeune homme préfère au destin médical la vie de bohème, le dandysme et les voyages. Il écrit négligemment dans les journaux, sans se croire doué pour la littérature. Quand il publie ses premiers romans, il subit l'influence anglaise des récits gothiques à la mode. Mais le vrai Eugène Sue naît en 1841 lorsqu'un ami lui fait découvrir le milieu ouvrier militant et les bas-fonds de la capitale. « Je suis socialiste », déclare-t-il. Transformé par la révélation des classes laborieuses, il compose en 1842 Les Mystères de Paris, dont le succès est immense. Toute la France se passionne pour le prince Rodolphe et les personnages qui grouillent dans l'enfer de la misère et du crime. Hugo applaudit, Balzac se désespère de se voir distancé ! Après Le Juif errant et bien d'autres livres triomphaux, Eugène Sue doit échapper à la police du Second Empire. Il mourra, en Savoie, alors terre étrangère, en 1855. Après des études de lettres, Jean-Louis Bory (Méréville, 1919-1979) enseigne à Haguenau puis au lycée Henri IV, à Paris. Son roman Mon village à l'heure allemande obtient le prix Goncourt en 1945. Il poursuit une oeuvre multiple qui, livre après livre, impose son nom. Il affirme son homosexualité dans un roman, La Peau des zèbres (1969), et un essai de la collection « Idée fixe », Ma moitié d'orange (1973). Cette veine satirique se retrouve dans l'un de ses derniers ouvrages, Le Pied (Belfond, 1977). Également historien, il publie Eugène Sue, La Révolution de Juillet et Cambacérès. A partir de 1961, pour Arts puis Le Nouvel Observateur, Jean-Louis Bory a été critique cinématographique. Ses interventions passionnées au cours de l'émission de France-Inter, « Le Masque et la Plume », ont touché plusieurs générations d'auditeurs. « Mémoire du Livre » vient de faire paraître sous le titre Dernières chroniques cinématographiques les articles donnés au Nouvel Observateur de 1977 à 1979 et rééditera les recueils parus chez 10/18. Présentation de l'éditeur La vie d'Eugène Sue est un roman, tumultueux comme ses livres. Né sous le Premier Empire dans une riche famille de chirurgiens, le jeune homme préfère au destin médical la vie de bohème, le dandysme et les voyages. Il écrit négligemment dans les journaux, sans se croire doué pour la littérature. Quand il publie ses premiers romans, il subit l'influence anglaise des récits gothiques à la mode. Mais le vrai Eugène Sue naît en 1841 lorsqu'un ami lui fait découvrir le milieu ouvrier militant et les bas-fonds de la capitale. " Je suis socialiste ", déclare-t-il. Transformé par la révélation des classes laborieuses, il compose en 1842 " Les Mystères de Paris ", dont le succès est immense. Toute la France se passionne pour le prince Rodolphe et les personnages qui grouillent dans l'enfer de la misère et du crime. Hugo applaudit, Balzac se désespère de se voir distancé ! Après " Le Juif errant " et bien d'autres livres triomphaux, Eugène Sue doit échapper à la police du Second Empire. Il mourra, en Savoie, alors terre étrangère, en 1855. Biographie de l'auteur Après des études de lettres, Jean-Louis Bory (Méréville, 1919-1979) enseigne à Haguenau puis au lycée Henri IV, à Paris. Son roman " Mon village à l'heure allemande " obtient le prix Goncourt en 1945. Il poursuit une œuvre multiple qui, livre après livre, impose son nom. Il affirme son homosexualité dans un roman, " La Peau des zèbres " (1969), et un essai de la collection " Idée fixe ", " Ma moitié d'orange " (1973). Cette veine satirique se retrouve dans l'un de ses derniers ouvrages, " Le Pied " (Belfond, 1977). Egalement historien, il publie " Eugène Sue, La Révolution de Juillet " et " Cambacérès ". A partir de 1961, pour " Arts " puis " Le Nouvel Observateur ", Jean-Louis Bory a été critique cinématographique. Ses interventions passionnées au cours de l'émission d