GAILLAC ET LES GAILLACOIS Plus de deux mille ans d’histoire Une aventure humaine au fil des siècles depuis la Préhistoire où les premiers occupants, attirés par la rivière Tarn, ont aiguisé le silex de leur hache dans la plaine de Longueville jusqu’au Gaillac d’aujourd’hui porté par l’A68 au développement fulgurant. Entre ces deux époques, la villa gallo romaine, origine d’un village qui s’agrandit avec la fondation d’une abbaye bénédictine richement dotée en 972 par Frotaire, l’évêque d’Albi. Gaillac va devenir la deuxième ville de l’Albigeois. A l’écart des événements majeurs du drame cathare, Gaillac connaît au XVIe siècle les luttes sanglantes et fratricides qui opposent Catholiques et Protestants. Par la suite, peut-être pour ne plus connaître de telles horreurs, Gaillac s’accommode de la Royauté, de l’Empire, de la République, à l’image d’un de ses enfants célèbres, le baron Portal, fondateur de l’Académie de Médecine, qui soigne avec le même zèle Louis XVI, des Révolutionnaires, des Bonapartistes, Louis XVIII et Charles X. Le vignoble, l’agriculture ont fait la prospérité de Gaillac, confortée par sa position de tête de navigation sur le Tarn, passage obligé des marchandises du haut pays chargées sur les gabarres pour des destinations lointaines. Au XXe siècle des entreprises insufflent une dynamique nouvelle. Terre de culture et de sport, fière de son cœur historique, la ville du coq offre le charme de ses venelles, de ses maisons à colombages, de ses hôtels particuliers, des ombrages de son parc. Sur la place moyenâgeuse du Griffoul, l’antique fontaine est prête aux confidences.