Mortimer ne parvient pas à percer le mystère de l'onde Mega et le fonctionnement du Télécéphaloscope de Septimus lui échappe. Qu'est-ce qui peut bien provoquer toutes ces interférences ?Biographie de l'auteurJean Dufaux est l'auteur d?une oeuvre importante comprenant près de 200 titres, une oeuvre originale, à l'écart des modes, plus complexe qu'il n'y paraît : "Complainte des landes perdues, Double masque, Murena, Rapaces, Djinn, Croisades, Barracuda, Sortilèges, Loup de Pluie, Le Bois des vierges, Conquistador, ..." Le monde de Jean Dufaux s'orchestre autour de quelques thèmes récurrents qui structurent ses récits : le pouvoir et la folie, la solitude et ses miroirs, les égarements du temps, les blessures du passé. Cette mosaïque immense qui ne refuse ni les jubilations du roman-feuilleton ni les ellipses cinématographiques se veut avant tout une oeuvre de plaisir, d'enchantement, au sens féerique et occulte du terme. Ces albums, vendus à des millions d'exemplaires, couronnés par de nombreux prix et récompenses, diffusés dans une douzaine de pays (Europe, Japon, Etats-Unis), elle déploient leurs charmes, se parant du graphisme des meilleurs européens et s'appuyant un art du dialogue qui épouse et repousse l'image dans un même mouvement. Parmi les nombreux prix, dont certains pour son oeuvre complète, qui qu'a reçus Jean Dufaux, citons : Le prix Calibre 38, (prix du meilleur polar) pour HAMMETT, aux éditions Glénat, en 1996. Le prix de la Société des gens de lettres pour MURENA, aux editions Dargaud, en 2007. Le prix Cheverny (meilleur roman graphique "Histoire") pour MURENA en 2011. Jean Dufaux est, par ailleurs, président du jury des prix Diagonale qui, en Belgique, récompensent chaque année des artistes de la bande dessinée. En 2009, son oeuvre est exposée lors des « Regards croisés de la bande dessinée belge » dans les musées royaux des Beaux-Arts de Belgique. Jean Dufaux a été nommé chevalier de l'ordre des Arts et des Lettres en 2009. En 2016, le duo Dufaux/Jamar revient avec un one shot historique, « Vincent » (Éditions Dargaud) qui nous plonge au coeur de Paris du XVIIe siècle, dans le quotidien de Vincent de Paul, un homme d'Église dévoué, en quête de vérité. 2016 marquera aussi de la fin de deux aventures : celle « Djinn », puisque la série qu'il a créée en binôme avec la talentueuse Ana Miralles s'achèvera avec la sortie du tome 13, et celle de « Barracuda », qui après 6 tomes s'en ira voguer sur d'autres flots.Antoine Aubin est né en Normandie en 1967. Enfant, il est fasciné par les images et apprend à lire avec Tintin. Après des études supérieures, il se consacre au dessin et travaille à la demande, en atelier, produisant planches de bande dessinée et illustrations. Il publie alors régulièrement dans la presse Hachette-Disney. L'album "Sur la neige", d'après un scénario de Wazem, paraît aux Humanoïdes Associés en 2004: la journée décisive d'un shérif, isolé par l'hiver, quelque part dans le Middle West. Aubin présente un autre projet à différents éditeurs; Dargaud ne prend pas l'histoire, mais retient le dessinateur. En 2010, paraît « La Porte d'Orphée », deuxième tome de « La Malédiction des Trente Deniers », une aventure de Blake et Mortimer scénarisée par Jean Van Hamme. Ensuite, Aubin dessine une nouvelle histoire imaginée par Jean Dufaux, « L'Onde Septimus » (2013), mettant en scène les deux héros anglais d'Edgar P. Jacobs.Étienne Schréder est né en 1950 à Anderlech
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