Fiche technique
- Titre : Un tueur sur la route
- Auteur : Ellroy, James
- Langue : Français
- Format : Poche
- Nombre de pages : 352
- Genre : FICTION
- Date de publication : 01-04-1991
- Édition : TASCHEN
- Poids : 0.26 kg
- Dimensions : 11 x 2.6 x 17 cm
- ISBN-10 : 286930448X
- ISBN-13 : 9782869304482
Résumé
« Il existe une dynamique dans la mise en œuvre de l’horreur : servez-la garnie d’hyperboles fleuries, et la distance s’installe même si la terreur est présente, puis branchez tous les feux du cliché littéraire ou figuratif, et vous ferez naître un sentiment de gratitude parce que le cauchemar prendra fin, un cauchemar au premier abord trop horrible pour être vrai. Je n’obéirai pas à cette dynamique, je ne vous laisserai pas me prendre en pitié.... Je mérite crainte et respect pour être demeuré inviolé jusqu’au bout du voyage que je vais décrire, et puisque la force de mon cauchemar interdit qu’il prenne fin, vous me les offrirez. » Ainsi parle Martin Michael Plunkett, âgé de 35 ans, coupable de plusieurs dizaines de meurtres sexuels couvrant tout le territoire des États-Unis sur une période de dix ans. Avec Un tueur sur la route, James Ellroy s’est attaché à faire le portrait, de l’intérieur, d’un serial killer.Quatrième de couverture" Il existe une dynamique dans la mise en oeuvre de l'horreur : servez©la garnie d'hyperboles fleuries, et la distance s'installe même si la terreur est présente, puis branchez tous les feux du cliché littéral ou figuratif, et vous ferez naître un sentiment de gratitude parce que le cauchemar prendra fin, un cauchemar au premier abord trop horrible pour être vrai. Je n'obéirai pas à cette dynamique. Je ne vous laisserai pas me prendre en pitié. Charles Manson, qui déblatère dans sa cellule mérite, lui, la pitié ; Ted Bundy, qui proteste de son innocence pour que les femmes solitaires lui écrivent, mérite le mépris. Je mérite crainte et respect pour être demeuré inviolé jusqu'au bout du voyage que je vais décrire, et puisque la force de mon cauchemar interdit qu'il prenne fin un jour, vous me les offrirez. "
Quatrième de couverture
" Il existe une dynamique dans la mise en oeuvre de l'horreur : servez©la garnie d'hyperboles fleuries, et la distance s'installe même si la terreur est présente, puis branchez tous les feux du cliché littéral ou figuratif, et vous ferez naître un sentiment de gratitude parce que le cauchemar prendra fin, un cauchemar au premier abord trop horrible pour être vrai. Je n'obéirai pas à cette dynamique. Je ne vous laisserai pas me prendre en pitié. Charles Manson, qui déblatère dans sa cellule mérite, lui, la pitié ; Ted Bundy, qui proteste de son innocence pour que les femmes solitaires lui écrivent, mérite le mépris. Je mérite crainte et respect pour être demeuré inviolé jusqu'au bout du voyage que je vais décrire, et puisque la force de mon cauchemar interdit qu'il prenne fin un jour, vous me les offrirez. "Biographie de l'auteurJames Ellroy est né à Los Angeles le 4 mars 1948 d'un père comptable et d'une mère infirmière d'origine allemande. Ses parents divorcent six ans plus tard. Sa mère obtient la garde du petit. Celui-ci a dix ans, lorsque sa famille emménage dans un quartier populaire de Los Angeles, El Monte. James est déjà un lecteur fervent de littérature policière. Geneva Hilliker Ellroy (1915-1958), sa mère, est assassinée le 22 juin 1958 et retrouvée par une bande de jeunes près du lycée Arroyos. L'assassin ne sera jamais arrêté. James est confié à un père bienveillant, mais il est livré à lui-même. Il sombrera peu à peu dans la délinquance. C'est à cette époque que commencent ses premières intrusions. Il fait la connaissance de Randy Rice en 1961, à qui est d'ailleurs dédié Brown's Requiem. James Ellroy se fait renvoyer du collège à 17 ans, sans diplôme. Alors que la santé de son père se dégrade, Ellroy s'engage dans l'armée en 1965 et fait ses armes en Louisiane. Le père succombera rapidement d'une crise cardiaque. Sa mort marque cependant le début d'une lente descente aux enfers. Ellroy se fait réformer de l'armée, il retrouve son ami Randy et sombre avec lui dans la consommation d'alcool et de drogue. Ellroy vit plus de dix ans sans domicile, parfois dans de petites chambres d'hôtel miteuses, de boulots sporadiques, de larcins, dormant dans les parcs, s'introduisant chez les gens, moins pour cambrioler (il vole des sous-vêtements, de l'alcool, de l'herbe, des cartes de crédit), que pour ressentir le grand frisson,. En 1975, un abcès au poumon ainsi qu'une double pneumonie le font renoncer aux abus d'alcool. Il prendra des amphétamines jusqu'en 1977, avant d'arrêter définitivement toutes substances toxiques. Il brise le cercle infernal dans lequel il s'est enfermé. Il devient caddie de golf à Los Angeles et commence une vie plus rangée. En 1978, il s'inspire de son expérience de caddie, de son amour pour la musique classique, pour poser la trame de fond d'un premier roman : Brown's Requiem, publié en 1981, et écrit selon son auteur "debout, dans une chambre d'hôtel miteuse". Il poursuit avec Clandestin (1982), tente de donner corps à une autre
À propos de l'auteur
Ellroy, James
James Ellroy est né à Los Angeles le 4 mars 1948 d'un père comptable et d'une mère infirmière d'origine allemande. Ses parents divorcent six ans plus tard. Sa mère obtient la garde du petit. Celui-ci a dix ans, lorsque sa famille emménage dans un quartier populaire de Los Angeles, El Monte. James est déjà un lecteur fervent de littérature policière. Geneva Hilliker Ellroy (1915-1958), sa mère, est assassinée le 22 juin 1958 et retrouvée par une bande de jeunes près du lycée Arroyos. L'assassin ne sera jamais arrêté. James est confié à un père bienveillant, mais il est livré à lui-même. Il sombrera peu à peu dans la délinquance. C'est à cette époque que commencent ses premières intrusions. Il fait la connaissance de Randy Rice en 1961, à qui est d'ailleurs dédié Brown's Requiem. James Ellroy se fait renvoyer du collège à 17 ans, sans diplôme. Alors que la santé de son père se dégrade, Ellroy s'engage dans l'armée en 1965 et fait ses armes en Louisiane. Le père succombera rapidement d'une crise cardiaque. Sa mort marque cependant le début d'une lente descente aux enfers. Ellroy se fait réformer de l'armée, il retrouve son ami Randy et sombre avec lui dans la consommation d'alcool et de drogue. Ellroy vit plus de dix ans sans domicile, parfois dans de petites chambres d'hôtel miteuses, de boulots sporadiques, de larcins, dormant dans les parcs, s'introduisant chez les gens, moins pour cambrioler (il vole des sous-vêtements, de l'alcool, de l'herbe, des cartes de crédit), que pour ressentir le grand frisson,. En 1975, un abcès au poumon ainsi qu'une double pneumonie le font renoncer aux abus d'alcool. Il prendra des amphétamines jusqu'en 1977, avant d'arrêter définitivement toutes substances toxiques. Il brise le cercle infernal dans lequel il s'est enfermé. Il devient caddie de golf à Los Angeles et commence une vie plus rangée. En 1978, il s'inspire de son expérience de caddie, de son amour pour la musique classique, pour poser la trame de fond d'un premier roman : Brown's Requiem, publié en 1981, et écrit selon son auteur "debout, dans une chambre d'hôtel miteuse". Il poursuit avec Clandestin (1982), tente de donner corps à une autre
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