Dans sa première édition française, en 1984, (plus d'un siècle, donc, après sa parution au Portugal), Amour de perdition fut salué par la critique unanime. "Etonnante liberté de sa conception", lisait-on dans la Croix. "Un souffle puissant d'aventure et de passion", affirmait le Quotidien de Paris. "Ce roman garde les traces impérissables d'une brûlure, d'un tourment proche de la mort", indiquait le Monde. "Avec un tel feu dans les veines, ajoutait le Figaro, il (Castelo Branco) ne pouvait que devenir le maître du roman passionnel dans son pays." Etc. Depuis lors, le succès ne s'est plus démenti, qui nous invite à remettre sous presse ce chef-d'oeuvre où la passion triomphe du temps et d'un destin contraire. De son héros, Camilo Castelo Branco écrit en prologue : "Il a aimé, il s'est perdu, et il est mort en aimant." Deux cent cinquante pages brûlantes, frémissantes, urgentes, nous racontent comment.