Fiche technique
- Titre : L'Affaire Kravtchenko
- Auteur : Berberova, Nina
- Langue : Français
- Format : Broché
- Nombre de pages : 288
- Genre : BIOGRAPHY & AUTOBIOGRAPHY
- Date de publication : 10-08-1993
- Édition : Actes Sud
- Poids : 0.2999999534513478 kg
- Dimensions : 11.5 x 2.2 x 21.7 cm
- ISBN-10 : 2868695698
- ISBN-13 : 9782868695697
Résumé
Nina Berberova revient dans cet ouvrage sur l'affaire Kravtchenko.Quatrième de couvertureQuand s’ouvre le procès Kravtchenko contre les Lettres françaises, le 24 janvier 1949, il apparaît tout de suite que ce procès en diffamation va tourner au procès du régime soviétique et que la question de fond qui est posée là est celle de l’existence de camps de concentration en URSS. Les Lettres françaises appellent des témoins prestigieux qui affirment sous serment qu’il n’y en a pas et qu’il ne saurait y en avoir. On n’a encore entendu parler ni d’Une journée d’Ivan Denissovitch, ni de Soljenitsyne, ni du mot “goulag”. Kravtchenko, lui, a fait venir des victimes, des “personnes déplacées”. Et parmi ces témoins, une femme, Margarete Buber-Neumann, dont le témoignage produit un effet considérable.Nina Berberova (qui passe sa dernière année en France) se trouve sur les bancs de la presse. Elle a compris ce qui se joue dans ces débats : non pas le sort de Kravtchenko, auquel elle ne s’intéresse guère, mais… la vérité. Sa stupeur d’émigrée consternée par l’aveuglement des témoins de la défense, sa révolte contre le prestige usurpé d’un pouvoir criminel, et sa détermination à saisir l’occasion du procès pour contribuer, si peu que ce soit, à l’émancipation de l’opinion occidentale, lui inspirent des portraits, de petits commentaires incrustés dans le compte rendu, parfois simplement des sous-titres – mais ils sont acérés comme des fléchettes d’acier. (…)C’est cela, l’effet Berberova : la rigueur du compte rendu, l’acuité du regard, la nécessité de la justice et l’efficacité du style.Extrait de l’avant-propos d’Hubert Nyssen
Quatrième de couverture
Quand s’ouvre le procès Kravtchenko contre les Lettres françaises, le 24 janvier 1949, il apparaît tout de suite que ce procès en diffamation va tourner au procès du régime soviétique et que la question de fond qui est posée là est celle de l’existence de camps de concentration en URSS. Les Lettres françaises appellent des témoins prestigieux qui affirment sous serment qu’il n’y en a pas et qu’il ne saurait y en avoir. On n’a encore entendu parler ni d’Une journée d’Ivan Denissovitch, ni de Soljenitsyne, ni du mot “goulag”. Kravtchenko, lui, a fait venir des victimes, des “personnes déplacées”. Et parmi ces témoins, une femme, Margarete Buber-Neumann, dont le témoignage produit un effet considérable.Nina Berberova (qui passe sa dernière année en France) se trouve sur les bancs de la presse. Elle a compris ce qui se joue dans ces débats : non pas le sort de Kravtchenko, auquel elle ne s’intéresse guère, mais… la vérité. Sa stupeur d’émigrée consternée par l’aveuglement des témoins de la défense, sa révolte contre le prestige usurpé d’un pouvoir criminel, et sa détermination à saisir l’occasion du procès pour contribuer, si peu que ce soit, à l’émancipation de l’opinion occidentale, lui inspirent des portraits, de petits commentaires incrustés dans le compte rendu, parfois simplement des sous-titres – mais ils sont acérés comme des fléchettes d’acier. (…)C’est cela, l’effet Berberova : la rigueur du compte rendu, l’acuité du regard, la nécessité de la justice et l’efficacité du style.Extrait de l’avant-propos d’Hubert NyssenBiographie de l'auteurNée à Saint-Pétersbourg en 1901, Nina Berberova est morte à Philadelphie en 1993. Son oeuvre de fiction lui a valu une réputation internationale peu de temps après sa découverte par Actes Sud en 1985 et la publication de L’Accompagnatrice. Nina Berberova a également écrit des ouvrages biographiques dont le plus connu est à coup sûr C’est moi qui souligne, son autobiographie. Toute son oeuvre a été publiée par Actes Sud.Traducteur passionné, André Markowicz a notamment traduit pour la collection Babel l'intégralité de l’œuvre romanesque de Dostoïevski (vingt-neuf volumes), mais aussi le théâtre complet de Gogol ou celui de Tchekhov (en collaboration avec Françoise Morvan). Tout son travail tend à faire passer en français quelque chose de la culture russe, et notamment de la période fondamentale du XIXe siècle. Le Soleil d'Alexandre (2011) est son grand œuvre, qui vient éclairer et compléter toutes ses publications et lectures ainsi que la traduction en Babel d'Eugène Onéguine (Babel n° 924) et du recueil Le Convive de pierre et autres scènes dramatiques (Babel n° 85) de Pouchkine, ou encore la pièce de Griboïédov Du malheur d'avoir de l'esprit (Babel n° 784).André Markowicz est lauréat du prix de traduction Nelly Sachs 2012.
À propos de l'auteur
Berberova, Nina
Née à Saint-Pétersbourg en 1901, Nina Berberova est morte à Philadelphie en 1993. Son oeuvre de fiction lui a valu une réputation internationale peu de temps après sa découverte par Actes Sud en 1985 et la publication de L’Accompagnatrice. Nina Berberova a également écrit des ouvrages biographiques dont le plus connu est à coup sûr C’est moi qui souligne, son autobiographie. Toute son oeuvre a été publiée par Actes Sud.Traducteur passionné, André Markowicz a notamment traduit pour la collection Babel l'intégralité de l’œuvre romanesque de Dostoïevski (vingt-neuf volumes), mais aussi le théâtre complet de Gogol ou celui de Tchekhov (en collaboration avec Françoise Morvan). Tout son travail tend à faire passer en français quelque chose de la culture russe, et notamment de la période fondamentale du XIXe siècle. Le Soleil d'Alexandre (2011) est son grand œuvre, qui vient éclairer et compléter toutes ses publications et lectures ainsi que la traduction en Babel d'Eugène Onéguine (Babel n° 924) et du recueil Le Convive de pierre et autres scènes dramatiques (Babel n° 85) de Pouchkine, ou encore la pièce de Griboïédov Du malheur d'avoir de l'esprit (Babel n° 784).André Markowicz est lauréat du prix de traduction Nelly Sachs 2012.
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