Qualité


Notre programme qualité

Dans notre entrepôt à Beauvais, un contrôle qualité est effectué minutieusement sur tous nos livres par nos équipes compétentes avant la mise en vente pour déterminer l’état et vérifier qu’il respecte notre charte de qualité. Certains produits peuvent présenter des signes d’usure minimes, les livres comme les accessoires (CD, cahiers d’exercices…) mais seulement si cela ne nuit pas à la lecture. Si vous rencontrez le moindre problème concernant l’état des livres reçus, cliquez ici, notre équipe en charge du service client est à votre disposition et fait son possible pour vous aider.

Ce contrôle permet de déterminer une classification de nos livres détaillée ci-dessous.

Description de l’état d’un livre :

Très bon :

  • Livre en excellent état, presque comme neuf, il a été lu très peu de fois
  • Présence de quelques marques d’usure mais à peine perceptibles
  • Les pages ne sont ni écornées, ni annotées, ni tachées 
  • La couverture est en parfait état
  • Vous pouvez offrir ce livre à vos proches sans aucun doute !

Bon:

  • Livre déjà lu et usagé
  • Quelques légères marques d’usure (marque de crayon, page un peu écornée)
  • Aucune page n’est manquante
  • La couverture est intacte

Correct:

  • Livre usagé avec des marques d’usure visibles  (marques de crayon, pages écornées, petites annotations)
  • Aucune page n’est manquante, marques d’usure sans nuire à la lecture (marques de crayon, pages écornées, petites annotations)
  • Les accessoires sont présents mais peuvent avoir des marques d’usure
  • La couverture de protection peut être manquante

Les gadoues

Grand Format - LEVI - 332 pages - Publication: 01 mars 2007

Audience
Adulte - Grand Public

Le Pitch

Présentation de l'éditeur Triste cette bourgade industrielle du Nord ? Pas le moins du monde ! Gill, qui n'a pas les yeux dans sa poche, en fait un terrain d'observation et d'aventure. Les bizarreries de Trisomic-Marcel son grand frère, les crises de nerfs de Marie-Rose sa mère, les rendez-vous amoureux de Nadège, sa voisine, les ronds de jambe du docteur Verdier, rien ne lui échappe. De ses expéditions aux «gadoues», la décharge, à ses tribulations lycéennes, en passant par les discussions dans la cuisine familiale, tout éveille sa curiosité. Et puis il y a Françoise, sa bien-aimée, la demoiselle du château, sa princesse, sa fée, son ange... Cet idyllique univers d'enfance se fissure pourtant lorsque certains commencent à remuer un passé, l'Occupation, qui, en ces années soixante, jette encore son ombre sinistre et venimeuse. On ne patauge pas impunément dans les gadoues... Auteur de Fred Hamster et Madame Lilas, couronné par le prix et de Crissement sur le tableau noir en 2005, Philippe Delepierre est un professeur de lettres qui n'a pas peur de «châtier» le français. Extrait Maman a ses nerfs. Un chamboulement échevelé, une danse de Saint-Guy ravageuse, une tornade tropicale aux sanglots longs et hurlements force dix. Ces grandes gesticulations de désespoir éclatent tout à trac, en Blitz Krieg brutales et sournoises pour se finir dans un chaos de vaisselle fracassée, de repassage éparpillé, de bocaux renversés vomissant leurs nuées de poivre, de farine et de café moulu. Je cours aux abris, jamais plus loin que la cour car je dois surveiller l'évolution de la crise. Dans ces moments-là, d'après le docteur Verdier, il n'y a rien d'autre à faire que de laisser passer l'ouragan tout en surveillant la malade au cas où elle avalerait sa langue. La première fois que j'ai entendu cette expression étrange, j'étais encore gamin et ça m'a fait rire. J'ai demandé au médecin comment on pouvait avaler sa langue puisque c'est précisément l'organe qui sert à ingurgiter, mais il était de mauvais poil et m'a envoyé bouler. À l'intérieur, ça barde. Pas besoin de boule de cristal pour deviner l'avenir proche. Les vitres de la cuisine sont extralucides, maman qui ne supporte ni la crasse ni les chiures de mouches les récure tous les samedis avec de l'alcool à brûler et du papier journal. Le verre en ressort aussi propre que l'écran de notre télé toute neuve et j'assiste en direct au drame domestique, net et clair comme le grand spectacle du monde commenté par Léon Zitrone ou Claude Darget au journal télévisé. De mon poste d'observation situé entre les clapiers et le tonneau d'eau de pluie, je ne quitte pas Marie-Rose des yeux. Depuis que je suis passé en sixième j'ai pris la liberté d'appeler mes parents par leurs prénoms, Fernand et Marie-Rose. Pas quand je leur adresse la parole bien sûr, seulement quand je suis seul avec moi-même. J'estime qu'à treize ans, c'est un signe de maturité précoce qui ne gâche rien à l'amour sincère que je leur porte. Revue de presse Au pays du charbon, des terrils et des ciels gris anthracite, les phrases colorées de Delepierre font merveille. On rit beaucoup à la lecture de ce livre enlevé, qui évoque une version lilloise des 400 coups de Truffaut, mâtinée de Guerre des boutons. L'humour chevillé au texte, Delepierre aime à truffer ses pages de métaphores hardies telles que «Mes nerfs se tortillent comme des lombrics condamnés à l'hameçon» et, en professeur de lettres qui se respecte, il rapporte même quelques perles d'écolier irrésistibles comme : «Sous l'Ancien Régime, la mortalité infantile était très élevée, sauf chez les vieillards», ou encore «L'Armistice est une guerre qui se termine tous les 11 novembre». Goguenard sans être jamais sarcastique, l'écrivain distille avec fougue son impétueuse mélodie stylistique, sa petite voix du Nord. Décidément, oui, Delepierre donne envie, «du mois de septembre au mois d'août», de rechausser «nos bottes de caoutchouc, pour patauger dans Les Gadoues, Les G
Détails du livre
Auteur

Les gadoues

Grand Format - LEVI - 332 pages - Publication: 01 mars 2007

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Le Pitch

Présentation de l'éditeur Triste cette bourgade industrielle du Nord ? Pas le moins du monde ! Gill, qui n'a pas les yeux dans sa poche, en fait un terrain d'observation et d'aventure. Les bizarreries de Trisomic-Marcel son grand frère, les crises de nerfs de Marie-Rose sa mère, les rendez-vous amoureux de Nadège, sa voisine, les ronds de jambe du docteur Verdier, rien ne lui échappe. De ses expéditions aux «gadoues», la décharge, à ses tribulations lycéennes, en passant par les discussions dans la cuisine familiale, tout éveille sa curiosité. Et puis il y a Françoise, sa bien-aimée, la demoiselle du château, sa princesse, sa fée, son ange... Cet idyllique univers d'enfance se fissure pourtant lorsque certains commencent à remuer un passé, l'Occupation, qui, en ces années soixante, jette encore son ombre sinistre et venimeuse. On ne patauge pas impunément dans les gadoues... Auteur de Fred Hamster et Madame Lilas, couronné par le prix et de Crissement sur le tableau noir en 2005, Philippe Delepierre est un professeur de lettres qui n'a pas peur de «châtier» le français. Extrait Maman a ses nerfs. Un chamboulement échevelé, une danse de Saint-Guy ravageuse, une tornade tropicale aux sanglots longs et hurlements force dix. Ces grandes gesticulations de désespoir éclatent tout à trac, en Blitz Krieg brutales et sournoises pour se finir dans un chaos de vaisselle fracassée, de repassage éparpillé, de bocaux renversés vomissant leurs nuées de poivre, de farine et de café moulu. Je cours aux abris, jamais plus loin que la cour car je dois surveiller l'évolution de la crise. Dans ces moments-là, d'après le docteur Verdier, il n'y a rien d'autre à faire que de laisser passer l'ouragan tout en surveillant la malade au cas où elle avalerait sa langue. La première fois que j'ai entendu cette expression étrange, j'étais encore gamin et ça m'a fait rire. J'ai demandé au médecin comment on pouvait avaler sa langue puisque c'est précisément l'organe qui sert à ingurgiter, mais il était de mauvais poil et m'a envoyé bouler. À l'intérieur, ça barde. Pas besoin de boule de cristal pour deviner l'avenir proche. Les vitres de la cuisine sont extralucides, maman qui ne supporte ni la crasse ni les chiures de mouches les récure tous les samedis avec de l'alcool à brûler et du papier journal. Le verre en ressort aussi propre que l'écran de notre télé toute neuve et j'assiste en direct au drame domestique, net et clair comme le grand spectacle du monde commenté par Léon Zitrone ou Claude Darget au journal télévisé. De mon poste d'observation situé entre les clapiers et le tonneau d'eau de pluie, je ne quitte pas Marie-Rose des yeux. Depuis que je suis passé en sixième j'ai pris la liberté d'appeler mes parents par leurs prénoms, Fernand et Marie-Rose. Pas quand je leur adresse la parole bien sûr, seulement quand je suis seul avec moi-même. J'estime qu'à treize ans, c'est un signe de maturité précoce qui ne gâche rien à l'amour sincère que je leur porte. Revue de presse Au pays du charbon, des terrils et des ciels gris anthracite, les phrases colorées de Delepierre font merveille. On rit beaucoup à la lecture de ce livre enlevé, qui évoque une version lilloise des 400 coups de Truffaut, mâtinée de Guerre des boutons. L'humour chevillé au texte, Delepierre aime à truffer ses pages de métaphores hardies telles que «Mes nerfs se tortillent comme des lombrics condamnés à l'hameçon» et, en professeur de lettres qui se respecte, il rapporte même quelques perles d'écolier irrésistibles comme : «Sous l'Ancien Régime, la mortalité infantile était très élevée, sauf chez les vieillards», ou encore «L'Armistice est une guerre qui se termine tous les 11 novembre». Goguenard sans être jamais sarcastique, l'écrivain distille avec fougue son impétueuse mélodie stylistique, sa petite voix du Nord. Décidément, oui, Delepierre donne envie, «du mois de septembre au mois d'août», de rechausser «nos bottes de caoutchouc, pour patauger dans Les Gadoues, Les G
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