Fiche technique
- Titre : Jésus lave plus blanc (0000)
- Auteur : Ballardini, Bruno
- Langue : Français
- Format : Broché
- Nombre de pages : 200
- Genre : Actualités, Reportages
- Date de publication : 14-09-2006
- Édition : LEVI
- Poids : 0.25 kg
- Dimensions : 13.9 x 1.8 x 21 cm
- ISBN-10 : 2867464153
- ISBN-13 : 9782867464157
Résumé
Le 2 octobre 1997 Monseigneur Ernesto Vecchi donne une interview. Répondant à la question «L'Église a-t-elle pris des leçons de marketing ?», il réplique : «Vous plaisantez ! L'Église pourrait donner des leçons en la matière... Le marketing ? C'est Jésus qui l'a forgé il y a deux mille ans.» L'idée de ce livre est née. Bruno Ballardini va s'atteler à retracer l'histoire des techniques «publicitaires» de l'Église catholique. Depuis Paul de Tarse jusqu'à l'élection de Benoît XVI, il démonte hardiment la doctrine, les rituels, l'architecture des lieux de culte, ainsi que les moyens de propagande et le prosélytisme qui en découlent. Cette recherche contribue de façon inattendue à une histoire alternative de l'Église catholique romaine - l'entreprise aux méthodes marketing les plus efficaces et les plus intrusives de l'histoire occidentale. Un livre impertinent mais aussi extrêmement sérieux et documenté. Bruno Ballardini, publicitaire renommé, universitaire et essayiste brillant, vit à Rome. Spécialiste de la philosophie des médias, il devient au début des années 1980 rédacteur pour plusieurs multinationales de la publicité. Il enseigne les langages et les techniques de la publicité au département Communication de l'université de Rome. Il a publié des ouvrages sur «la mort de la publicité», sur la «désinformation», et travaille actuellement à un essai polémique, Critique de la raison sportive. «L'auteur reconstruit pas à pas les capacités de communication de l'Église et, ce faisant, réussit un excellent manuel à l'usage des professionnels de la publicité !» La RepubblicaExtraitExtrait de la préface de Jérôme Prieur : Le titre, extrêmement réjouissant, du livre de Bruno Ballardini laisse craindre, il faut bien l'avouer, le pire. Le pire, c'est-à-dire une attaque en règle, systématique, enragée, rageuse, de la multinationale chrétienne, de son plan de communication, de ses campagnes de promotion, de ses stratégies d'implantation, de sa rivalité avec les offres concurrentes, de sa volonté de conquérir d'autres marchés, d'atteindre de nouvelles cibles tout en fidélisant l'audience des habitués... Qu'on se rassure, tout cela apparaît bien dans l'essai du publicitaire et médiologue romain, considérablement aidé dans son travail de sape, il faut le reconnaître, par l'Eglise elle-même, et tout particulièrement le dernier pontificat. Bruno Ballardini nous apprend à l'occasion que c'est avec Jean-Paul II que le Vatican a battu tous les records de béatification, procédé simple et efficace d'honorer des clientèles spécifiques, à travers la vertu chrétienne de tel ou tel être ordinaire porté à l'extraordinaire, de récompenser toutes sortes de catégories, proches ou lointaines, civilisées ou exotiques, misérables ou riches, de garder le lien que les fidèles entretiennent depuis les débuts avec le merveilleux comme avec les formes extrêmes du don de soi. Rappelons-nous aussi les shows officiels géants de Sa Sainteté parcourant le monde grâce à ses bottes de sept lieues, immaculée comme une réclame vivante, exposée debout derrière la vitrine étincelante de la «papamobile», ou encore des extravagantes JMJ, les Journées mondiales de la Jeunesse, qui aurait amplement mérité que Federico Fellini ressuscite, grâce à Dieu, pour nous en donner la quintessence dithyrambique et monstrueuse. Il y a tout cela, et bien d'autres détails encore, des faits, des chiffres, des données implacables, des coïncidences frappantes. Mais il y a plus, et plus inattendu, qui donnera sûrement beaucoup à réfléchir.
À propos de l'auteur
Ballardini, Bruno
BRUNO BALLARDINI, publicitaire renommé, universitaire et essayiste brillant, vit à Rome. Spécialiste de la philosophie des médias, il devient au début des années 1980 rédacteur pour plusieurs multinationales de la publicité. Il enseigne les langages et les techniques de la publicité au département Communication de l'université de Rome. Il a publié des ouvrages sur " la mort de la publicité
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