Qualité


Notre programme qualité

Dans notre entrepôt à Beauvais, un contrôle qualité est effectué minutieusement sur tous nos livres par nos équipes compétentes avant la mise en vente pour déterminer l’état et vérifier qu’il respecte notre charte de qualité. Certains produits peuvent présenter des signes d’usure minimes, les livres comme les accessoires (CD, cahiers d’exercices…) mais seulement si cela ne nuit pas à la lecture. Si vous rencontrez le moindre problème concernant l’état des livres reçus, cliquez ici, notre équipe en charge du service client est à votre disposition et fait son possible pour vous aider.

Ce contrôle permet de déterminer une classification de nos livres détaillée ci-dessous.

Description de l’état d’un livre :

Très bon :

  • Livre en excellent état, presque comme neuf, il a été lu très peu de fois
  • Présence de quelques marques d’usure mais à peine perceptibles
  • Les pages ne sont ni écornées, ni annotées, ni tachées 
  • La couverture est en parfait état
  • Vous pouvez offrir ce livre à vos proches sans aucun doute !

Bon:

  • Livre déjà lu et usagé
  • Quelques légères marques d’usure (marque de crayon, page un peu écornée)
  • Aucune page n’est manquante
  • La couverture est intacte

Correct:

  • Livre usagé avec des marques d’usure visibles  (marques de crayon, pages écornées, petites annotations)
  • Aucune page n’est manquante, marques d’usure sans nuire à la lecture (marques de crayon, pages écornées, petites annotations)
  • Les accessoires sont présents mais peuvent avoir des marques d’usure
  • La couverture de protection peut être manquante

Le Noir

Relié - Hazan - 252 pages - Publication: 08 mars 2006

Le Pitch

Présentation de l'éditeur Lié indissolublement à l'idée de deuil, de nuit (au propre comme au figuré), de désespoir, de folie, le noir se présente dans notre culture comme une couleur néfaste. Le combat titanesque du bien et du mal, de Dieu et de Satan, de la lumière et des ténèbres fait qu'on attribue au noir une valeur généralement négative. C'est vrai autant dans la théologie que dans la philosophie (ne parle-t-on pas de philosophie des Lumières ?). Et dans les croyances populaires, le noir n'est jamais bon signe (il faut éviter de croiser un chat noir, etc.) Toutefois, dans ses innombrables acceptions, l'histoire du noir en Occident est beaucoup plus complexe et contrastée. Et c'est cette histoire que ce livre entend raconter dans ses grandes lignes. La dimension symbolique du noir est plus complexe qu'il n'y paraît. Si l'on observe les Écritures à la lettre, il est associé à la Passion du Christ et à sa mort. Mais si l'on se réfère aux textes des grands mystiques, l'expérience de la nuit introduit à celle de la clarté éblouissante du divin. Et souvent la nuit est le lieu, le moment de l'initiation, par exemple dans les rites des francs-maçons comme le noir une référence récurrente pour l'ésotérisme, la cabale, etc. Depuis l'antiquité, la mélancolie est assimilée à la couleur noire : les traités médicaux parlent de « bile noire » pour l'évoquer. Et cette conception perdure, en dépit des progrès de cette science, jusqu'au XIXe siècle. Quoi qu'il en soit, le noir peut avoir d'autres significations. En astronomie, la notion de trou noir, qui continue à intriguer le monde scientifique, part d'une observation concrète pour aboutir à d'hasardeuses spéculations. Dans le langage, en particulier dans les expressions idiomatiques, le noir prend les sens les plus divers et présente une richesse aussi considérable que celle du rouge, du vert ou du bleu. En politique, il servira de drapeaux a bien des idéologies, anarchisme, fascisme, etc. La question du noir dans la sphère de l'art se pose en des termes symboliques, mais aussi « physiques » quand le peintre s'emploie à utiliser le contraste des ombres et des lumières. De simple fond pour le portrait à la fin du Moyen Age (et cet usage subsistera jusqu'au XXe siècle), le noir prend une toute autre dimension quand l'ombre et les ténèbres servent à traduire plastiquement la pensée du peintre, chez le Caravage et les caravagesques, chez les ténèbristes du XVIIe siècle, chez Rembrandt bien sûr, mais aussi chez Crespi. S'interroger alors sur le noir, c'est s'interroger sur les fondements du dessin, sur les techniques picturales mais aussi sur la construction métaphorique de l'oeuvre. L'histoire de l'art moderne montre que des peintres ont considéré le noir comme une fin ultime ou comme le « dernier tableau ».Le suprématisme de Malévitch, le constructivisme de Rodchenko ont eu besoin du noir pour explorer les confins de la peinture. Plus tard, le noir réapparaît comme élément fondamental d'une enquête sur l'espace spécifique de la peinture chez Reinhardt ou comme dernière frontière sémantique de l'art chez Kossuth. Le noir prend une importance crucial chez Mark Rothko, bien que ce dernier en fasse rarement usage ou chez Jean Degottex., chez Pierre Soulages pour qui le noir serait l'expression suprême de la lumière. En littérature, le noir renvoie à des genres bien particuliers : le romantisme noir en Angleterre et en Allemagne à la fin du XVIIIe siècle, puis le roman noir, qui désigne surtout des intrigues policières Depuis la banalisation de la couleur, il s'est créé une esthétique du noir et blanc dans la photographie, le cinéma comme dans la mode vestimentaire ou la publicité. Au total, cet ouvrage propose une histoire culturelle et anthropologique du noir à ce jour inédite. Prix du cercle Montherlant de l’Académie des Beaux-Arts 2006. Biographie de l'auteur Ecrivain, historien et critique d'art, Gérard-Georges Lemaire a été producteur à France Culture et a organisé plus de 70 expositi
Détails du livre

Le Noir

Relié - Hazan - 252 pages - Publication: 08 mars 2006

État
 
 
Il ne reste plus que 1 exemplaire(s) en stock
Prix réduit49,87 €

Livraison

Livré entre : 6 octobre - 9 octobre
Livraison gratuite (FR et BE) à partir de 20 €

Retour GRATUIT sous 14 jours.


Paiement sécurisé

Achat engagé

Produit collecté et traité en France.

4415 g de CO2eq en moins par rapport au neuf.

Le Pitch

Présentation de l'éditeur Lié indissolublement à l'idée de deuil, de nuit (au propre comme au figuré), de désespoir, de folie, le noir se présente dans notre culture comme une couleur néfaste. Le combat titanesque du bien et du mal, de Dieu et de Satan, de la lumière et des ténèbres fait qu'on attribue au noir une valeur généralement négative. C'est vrai autant dans la théologie que dans la philosophie (ne parle-t-on pas de philosophie des Lumières ?). Et dans les croyances populaires, le noir n'est jamais bon signe (il faut éviter de croiser un chat noir, etc.) Toutefois, dans ses innombrables acceptions, l'histoire du noir en Occident est beaucoup plus complexe et contrastée. Et c'est cette histoire que ce livre entend raconter dans ses grandes lignes. La dimension symbolique du noir est plus complexe qu'il n'y paraît. Si l'on observe les Écritures à la lettre, il est associé à la Passion du Christ et à sa mort. Mais si l'on se réfère aux textes des grands mystiques, l'expérience de la nuit introduit à celle de la clarté éblouissante du divin. Et souvent la nuit est le lieu, le moment de l'initiation, par exemple dans les rites des francs-maçons comme le noir une référence récurrente pour l'ésotérisme, la cabale, etc. Depuis l'antiquité, la mélancolie est assimilée à la couleur noire : les traités médicaux parlent de « bile noire » pour l'évoquer. Et cette conception perdure, en dépit des progrès de cette science, jusqu'au XIXe siècle. Quoi qu'il en soit, le noir peut avoir d'autres significations. En astronomie, la notion de trou noir, qui continue à intriguer le monde scientifique, part d'une observation concrète pour aboutir à d'hasardeuses spéculations. Dans le langage, en particulier dans les expressions idiomatiques, le noir prend les sens les plus divers et présente une richesse aussi considérable que celle du rouge, du vert ou du bleu. En politique, il servira de drapeaux a bien des idéologies, anarchisme, fascisme, etc. La question du noir dans la sphère de l'art se pose en des termes symboliques, mais aussi « physiques » quand le peintre s'emploie à utiliser le contraste des ombres et des lumières. De simple fond pour le portrait à la fin du Moyen Age (et cet usage subsistera jusqu'au XXe siècle), le noir prend une toute autre dimension quand l'ombre et les ténèbres servent à traduire plastiquement la pensée du peintre, chez le Caravage et les caravagesques, chez les ténèbristes du XVIIe siècle, chez Rembrandt bien sûr, mais aussi chez Crespi. S'interroger alors sur le noir, c'est s'interroger sur les fondements du dessin, sur les techniques picturales mais aussi sur la construction métaphorique de l'oeuvre. L'histoire de l'art moderne montre que des peintres ont considéré le noir comme une fin ultime ou comme le « dernier tableau ».Le suprématisme de Malévitch, le constructivisme de Rodchenko ont eu besoin du noir pour explorer les confins de la peinture. Plus tard, le noir réapparaît comme élément fondamental d'une enquête sur l'espace spécifique de la peinture chez Reinhardt ou comme dernière frontière sémantique de l'art chez Kossuth. Le noir prend une importance crucial chez Mark Rothko, bien que ce dernier en fasse rarement usage ou chez Jean Degottex., chez Pierre Soulages pour qui le noir serait l'expression suprême de la lumière. En littérature, le noir renvoie à des genres bien particuliers : le romantisme noir en Angleterre et en Allemagne à la fin du XVIIIe siècle, puis le roman noir, qui désigne surtout des intrigues policières Depuis la banalisation de la couleur, il s'est créé une esthétique du noir et blanc dans la photographie, le cinéma comme dans la mode vestimentaire ou la publicité. Au total, cet ouvrage propose une histoire culturelle et anthropologique du noir à ce jour inédite. Prix du cercle Montherlant de l’Académie des Beaux-Arts 2006. Biographie de l'auteur Ecrivain, historien et critique d'art, Gérard-Georges Lemaire a été producteur à France Culture et a organisé plus de 70 expositi
Détails du livre

Vous pouvez également aimer

Récemment consultés