Qualité


Notre programme qualité

Dans notre entrepôt à Beauvais, un contrôle qualité est effectué minutieusement sur tous nos livres par nos équipes compétentes avant la mise en vente pour déterminer l’état et vérifier qu’il respecte notre charte de qualité. Certains produits peuvent présenter des signes d’usure minimes, les livres comme les accessoires (CD, cahiers d’exercices…) mais seulement si cela ne nuit pas à la lecture. Si vous rencontrez le moindre problème concernant l’état des livres reçus, cliquez ici, notre équipe en charge du service client est à votre disposition et fait son possible pour vous aider.

Ce contrôle permet de déterminer une classification de nos livres détaillée ci-dessous.

Description de l’état d’un livre :

Très bon :

  • Livre en excellent état, presque comme neuf, il a été lu très peu de fois
  • Présence de quelques marques d’usure mais à peine perceptibles
  • Les pages ne sont ni écornées, ni annotées, ni tachées 
  • La couverture est en parfait état
  • Vous pouvez offrir ce livre à vos proches sans aucun doute !

Bon:

  • Livre déjà lu et usagé
  • Quelques légères marques d’usure (marque de crayon, page un peu écornée)
  • Aucune page n’est manquante
  • La couverture est intacte

Correct:

  • Livre usagé avec des marques d’usure visibles  (marques de crayon, pages écornées, petites annotations)
  • Aucune page n’est manquante, marques d’usure sans nuire à la lecture (marques de crayon, pages écornées, petites annotations)
  • Les accessoires sont présents mais peuvent avoir des marques d’usure
  • La couverture de protection peut être manquante

Les Barbares

Broché - SOLITAIRES INT - 192 pages - Publication: 04 mai 2006

GORKI MAXIME (Auteur)

Audience
Adulte - Grand Public

Le Pitch

Présentation de l'éditeur SOIT UNE VILLE DE PROVINCE «douillettement enveloppée dans la verdure des champs», une ville où de toute éternité, il ne se passe rien. Pas grand-chose. On y parle de tout et surtout de rien. On rêve vaguement d'une autre vie, tandis que la vraie s'écoule. Dans ce monde archaïque et immuable, ce n'est pas l'inspecteur général de Gogol qui peut jeter le trouble, mais l'arrivée des ingénieurs, des «constructeurs» du chemin de fer. «L'invasion des étrangers», dit Pavline, à propos de ces arrivants qui ont, pour leur part, l'impression de débarquer chez les sauvages. Au «pays des mortes eaux», entre les postures de l'amour, les clichés, lieux communs et faux semblants supposés recouvrir le vide, les dérisoires luttes de pouvoir, quelles vont être les conséquences des bouleversements infimes, et de chocs plus conséquents induits par cette intrusion de l'extérieur et du nouveau ? Qui va être le plus détruit et transformé par qui dans ce drôle de jeu ? Extrait ACTE PREMIER. Des prairies sur la berge d'une rivière ; de l'autre côté de la rivière on aperçoit une petite ville de province, douillettement enveloppée dans la verdure des jardins. Face aux spectateurs, un jardin-pommiers, cerisiers, sorbiers et tilleuls, quelques ruches, une table ronde, fixée dans la terre, des bancs. Autour du jardin - une palissade disloquée sur les poteaux de laquelle on a planté une paire de bottes de feutre, un vieux veston, une chemise rouge. La palissade est longée par la route qui mène du bac au relais de poste. Dans le jardin, à droite, le coin d'une petite maison décrépite à laquelle est accolée une petite échoppe couverte où l'on vend du pain, des gâteaux, des graines de tournesol et de la bière. À gauche de la haie - une espèce de construction couverte de chaume, derrière laquelle s'étend le jardin. L'été, l'après-midi, il fait chaud. On entend quelque part, à intervalles irréguliers, le cri d'un râle, et, presque inaudible, le bruit mélancolique d'un pipeau. Dans le jardin, sur un banc de terre sous la fenêtre, est assis Ivakine, glabre et chauve, avec un bon visage drôle, qui joue de la guitare avec application. À côté de lui, Pavline, un petit vieux bien propre, très soigné, vêtu d'une blouse paysanne, coiffé d'une casquette chaude. Sur le rebord de la fenêtre, un cruchon rouge rempli de bière et des chopes. Par terre, près de la palissade, est assis Matvéï Goguine, un jeune gars de la campagne, qui mastique lentement son pain. De la droite, du côté du relais de poste, vient une voix féminine, paresseuse et maladive : «Efim...» Silence. Venant de la gauche, sur la route, s'avance le mari de Dounka, homme d'un âge indéfini, loqueteux et timide. De nouveau résonne le cri : «Efim !»
Détails du livre
Auteur

Les Barbares

Broché - SOLITAIRES INT - 192 pages - Publication: 04 mai 2006

GORKI MAXIME (Auteur)

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Le Pitch

Présentation de l'éditeur SOIT UNE VILLE DE PROVINCE «douillettement enveloppée dans la verdure des champs», une ville où de toute éternité, il ne se passe rien. Pas grand-chose. On y parle de tout et surtout de rien. On rêve vaguement d'une autre vie, tandis que la vraie s'écoule. Dans ce monde archaïque et immuable, ce n'est pas l'inspecteur général de Gogol qui peut jeter le trouble, mais l'arrivée des ingénieurs, des «constructeurs» du chemin de fer. «L'invasion des étrangers», dit Pavline, à propos de ces arrivants qui ont, pour leur part, l'impression de débarquer chez les sauvages. Au «pays des mortes eaux», entre les postures de l'amour, les clichés, lieux communs et faux semblants supposés recouvrir le vide, les dérisoires luttes de pouvoir, quelles vont être les conséquences des bouleversements infimes, et de chocs plus conséquents induits par cette intrusion de l'extérieur et du nouveau ? Qui va être le plus détruit et transformé par qui dans ce drôle de jeu ? Extrait ACTE PREMIER. Des prairies sur la berge d'une rivière ; de l'autre côté de la rivière on aperçoit une petite ville de province, douillettement enveloppée dans la verdure des jardins. Face aux spectateurs, un jardin-pommiers, cerisiers, sorbiers et tilleuls, quelques ruches, une table ronde, fixée dans la terre, des bancs. Autour du jardin - une palissade disloquée sur les poteaux de laquelle on a planté une paire de bottes de feutre, un vieux veston, une chemise rouge. La palissade est longée par la route qui mène du bac au relais de poste. Dans le jardin, à droite, le coin d'une petite maison décrépite à laquelle est accolée une petite échoppe couverte où l'on vend du pain, des gâteaux, des graines de tournesol et de la bière. À gauche de la haie - une espèce de construction couverte de chaume, derrière laquelle s'étend le jardin. L'été, l'après-midi, il fait chaud. On entend quelque part, à intervalles irréguliers, le cri d'un râle, et, presque inaudible, le bruit mélancolique d'un pipeau. Dans le jardin, sur un banc de terre sous la fenêtre, est assis Ivakine, glabre et chauve, avec un bon visage drôle, qui joue de la guitare avec application. À côté de lui, Pavline, un petit vieux bien propre, très soigné, vêtu d'une blouse paysanne, coiffé d'une casquette chaude. Sur le rebord de la fenêtre, un cruchon rouge rempli de bière et des chopes. Par terre, près de la palissade, est assis Matvéï Goguine, un jeune gars de la campagne, qui mastique lentement son pain. De la droite, du côté du relais de poste, vient une voix féminine, paresseuse et maladive : «Efim...» Silence. Venant de la gauche, sur la route, s'avance le mari de Dounka, homme d'un âge indéfini, loqueteux et timide. De nouveau résonne le cri : «Efim !»
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