Le Pitch
Présentation de l'éditeur
Une chamane française remonte aux sources du chamanisme mongol. Un témoignage vécu qui révèle, au-delà des idées reçues sur la transe, les moments clés d'une pratique menée en pleine conscience. Quand magie rime avec lucidité, et pouvoir avec clarté…
Dans cet ouvrage, Brigitte Pietrzak nous raconte comment, après avoir ressenti l'évidence et la force d'un appel, elle part à la rencontre d'Enkhtuya, une chamane mongole qui va l'initier au chamanisme mongol. « On naît chamane, on ne le devient pas » lui apprend Enkhtuya, qui lui confirme après un premier rituel, qu'elle est née avec ce don. À travers de courts chapitres thématiques, l'autrice nous emmène à la découverte des rites, des symboles et objets, des animaux sacrés, des valeurs, qui sont au coeur du chamanisme mongol. Ciel blanc, Ciel noir n'est pas la simple opposition de deux mondes, mais la coexistence d'entités qui forment un tout. Le ciel blanc est le siège des ongods, esprits de lumière naturellement prêts à apporter leur aide, tandis que le ciel noir est celui d'esprits coriaces avec qui il faut négocier une aide. Dans la tradition mongole, il y a 99 ciels, et ils ne sont fermés : les esprits peuvent librement y voyager. Le chamane est un visionnaire inspiré, un guérisseur d'âmes, un intermédiaire éclairé entre le visible et l'invisible, qui sait communiquer avec les esprits des différents ciels et œuvre pour le bien et l'amour.
Biographie de l'auteur
Brigitte Pietrzak est musicienne et artiste peintre. D’origine polonaise, elle est née en 1963 en région parisienne dans une famille large d’esprit, qui lui transmet le goût de la recherche de soi. Dès l’enfance, elle manifeste son don de vision et vit des pertes de connaissance, qu’elle analysera plus tard comme « la maladie chamanique ». Aspirant à devenir artiste, elle apprend son métier grâce à de nombreuses rencontres. C’est à travers l’expérience directe de la musique et de la peinture, deux pratiques qui sont un premier pas selon elle vers « le monde subtil », qu’elle développe son intériorité librement.
À dix-huit ans, Brigitte fait la connaissance de Charlotte Calmis, sa « mère spirituelle », qui la met sur le chemin de la spiritualité et d’elle-même. Elle va alors découvrir de nombreux maîtres de différentes traditions, parmi lesquels madame Guyon, qui lui montre l’importance de la prière du cœur, la Mère et Sri Aurobindo, qui lui font comprendre que « la conscience est une aventure » et qu’il n’existe pas de dualité entre l’esprit et la matière. Elle s’intéresse également à la tradition bouddhiste, à travers la pratique du zazen selon l’école de Taisen Deshimaru, et fait partie des groupes Gurdjieff pendant un temps, où elle travaille la «?présence à soi?» avec Michel de Salzmann. Convaincue que le psychologique et le spirituel sont liés, elle suit une analyse pendant treize ans pour « clarifier les premières couches de l’inconscient ». Parallèlement à cela, elle poursuit sa quête de l’invisible à travers l’art, notamment l’écriture d’un livre sur le photographe et galeriste Paul Facchetti. Celui-ci a découvert et exposé les peintres de l’abstraction lyrique, qui favorisaient dans leur pratique l’intuition et la spontanéité du geste.
Le chamanisme entre dans sa vie quand elle a quarante-neuf ans, sans qu’elle s’y attende, grâce à la lecture des livres de Corine Sombrun et Lætitia Merli. Ressentant l’appel du chamanisme, Brigitte part un an plus tard avec son amie Anne Vittot à la rencontre de Enkhtuya, une chamane mongole, qui lui confirme son don de chamane et l’initie aux cérémonies et rites mongol – un des trois chamanismes sibériens avec celui des Bouriates et des Touvas. À partir de là, forte de tous les outils qu’elle a acquis, elle trouve « le sens de son service » et sa vie change de direction. Elle pratique alors le chamanisme en France et en Mongolie, où elle retourne chaque année pour parfaire son initiation et se relier à « la source » que représente Enkhtuya, « sa