Qualité


Notre programme qualité

Dans notre entrepôt à Beauvais, un contrôle qualité est effectué minutieusement sur tous nos livres par nos équipes compétentes avant la mise en vente pour déterminer l’état et vérifier qu’il respecte notre charte de qualité. Certains produits peuvent présenter des signes d’usure minimes, les livres comme les accessoires (CD, cahiers d’exercices…) mais seulement si cela ne nuit pas à la lecture. Si vous rencontrez le moindre problème concernant l’état des livres reçus, cliquez ici, notre équipe en charge du service client est à votre disposition et fait son possible pour vous aider.

Ce contrôle permet de déterminer une classification de nos livres détaillée ci-dessous.

Description de l’état d’un livre :

Très bon :

  • Livre en excellent état, presque comme neuf, il a été lu très peu de fois
  • Présence de quelques marques d’usure mais à peine perceptibles
  • Les pages ne sont ni écornées, ni annotées, ni tachées 
  • La couverture est en parfait état
  • Vous pouvez offrir ce livre à vos proches sans aucun doute !

Bon:

  • Livre déjà lu et usagé
  • Quelques légères marques d’usure (marque de crayon, page un peu écornée)
  • Aucune page n’est manquante
  • La couverture est intacte

Correct:

  • Livre usagé avec des marques d’usure visibles  (marques de crayon, pages écornées, petites annotations)
  • Aucune page n’est manquante, marques d’usure sans nuire à la lecture (marques de crayon, pages écornées, petites annotations)
  • Les accessoires sont présents mais peuvent avoir des marques d’usure
  • La couverture de protection peut être manquante

Orphelin des mots

Broché - XO éditions - 237 pages - Publication: 25 septembre 2014

Louviot, Gérard (Auteur)

Le Pitch

Présentation de l'éditeur Les mots, c’est toute l’histoire de Gérard Louviot. Chaque semaine, dans la région de Morlaix, cet homme de 46 ans, père de quatre enfants, rejoint une association qui accompagne les illettrés. Il est devenu « fou de mots », dévore le dictionnaire, écrit des poèmes… Gérard n’a pas grandi avec ses parents. Enfant, il a été placé dans une famille d’accueil et s’est retrouvé dans une école spécialisée où, incapable de retenir une leçon, tétanisé par la difficulté, il a connu l’humiliation du bonnet d’âne. Sa vie ne sera alors qu’une suite de tours de passe-passe pour cacher son illettrisme. Il se heurte au monde des autres, les gens normaux qui savent déchiffrer une pancarte, se diriger, vivre et travailler. Il apprend par cœur des centaines de chansons, de Brel, Brassens, Renaud, pour deviner le sens des mots. Jusqu’au jour où son patron lui offre une formation. Gérard a 33 ans. Il apprend enfin à lire et à écrire. Ce bonheur des mots, Gérard Louviot le partage dans ce livre avec une joie et une poésie magnifiques. Un bonheur contagieux. En France, près de 3 millions de personnes sont illettrées, handicap « invisible » qui ferme les portes et marginalise. Grande cause nationale en 2013, la lutte contre l’illettrisme est non seulement un enjeu d’intérêt général mais une question de dignité individuelle. Extrait TÉMOIGNAGE Aujourd'hui, je vais témoigner. Les roues du métro martèlent ces mots dans mon crâne mais le trac les vide de leur sens, je vais témoigner, je n'arrive même plus à ressentir l'impatience qui m'a tenu toute la semaine, juste la panique qui cogne. La nuit a été courte, ensuite le voyage en train, la gare pire qu'une fourmilière... A présent ça y est. Dans deux heures je serai devant la caméra, sauf si on se perd ! Le métro ressemble à un labyrinthe. Un mot compliqué labyrinthe. Je me force à respirer. Mon souffle est trop court, je serre la main de Cathy et mes doigts glissent, mouillés de sueur. Les tunnels n'ont pas de fin, le bruit m'assourdit, brouhaha je pense, et puis non, brouhaha est un mot doux, cette ville-là est brutale, elle peut avaler les hommes ou les rendre fous. Ceux qui montent et descendent aux stations des tunnels ont des visages durs, dur synonyme hostile. Si encore on voyait le ciel, ça irait sûrement mieux. Respirer. Ils font comment tous ces gens ? Cathy doit ressentir mon malaise parce qu'elle m'explique des choses sur les lignes de métro mais j'ai du mal à fixer mon attention, les mots glissent comme mes doigts humides. J'essaie de revenir à la raison de ce voyage. Je vais témoigner. J'ai réussi quelque chose d'énorme, de phénoménal. Ça ne résonne pas. Les mots sont flous et me fuient comme avant, avant Cloé, quand j'étais ignorant, et voilà que d'un coup je ne sais plus rien. Cathy doit m'empoigner le bras pour me secouer. «C'est notre station», elle dit. Je suis debout avant d'avoir le temps de réaliser. Le métro gémit, grince, les portes s'ouvrent en claquant. Pourvu qu'il n'y ait pas d'autre changement. Je me laisse guider par la main, Cathy paraît à l'aise, joyeuse, elle ne tremble pas, ma petite femme tellement courageuse ! Cette ville, elle y a habité quatre ans avant de la quitter pour moi ! Un élan d'amour vient dissiper la peur. Pour la millième fois depuis que je la connais je me dis que sans elle rien n'aurait été possible. On avance dans un long tunnel carrelé de blanc au milieu des gens qui foncent, sans regarder autour d'eux. C'est immense mais cette grandeur-là ne réchauffe pas le coeur. Après un dernier escalier on émerge du métro et le ciel apparaît tout rétréci, repoussé par les tours, les toits des immeubles, le brouhaha de la ville. Le mot revient et me rassure bizarrement. Je m'accroche à lui autant qu'à la main de Cathy qui me guide sur les trottoirs. Elle m'arrête brutalement, une voiture passe, trop près, pour un peu je me serais jeté dessous. Je ne pourrais jamais vivre ici sans devenir fou. Pourtant marcher m'a red
Détails du livre
Auteur

Orphelin des mots

Broché - XO éditions - 237 pages - Publication: 25 septembre 2014

Louviot, Gérard (Auteur)

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Le Pitch

Présentation de l'éditeur Les mots, c’est toute l’histoire de Gérard Louviot. Chaque semaine, dans la région de Morlaix, cet homme de 46 ans, père de quatre enfants, rejoint une association qui accompagne les illettrés. Il est devenu « fou de mots », dévore le dictionnaire, écrit des poèmes… Gérard n’a pas grandi avec ses parents. Enfant, il a été placé dans une famille d’accueil et s’est retrouvé dans une école spécialisée où, incapable de retenir une leçon, tétanisé par la difficulté, il a connu l’humiliation du bonnet d’âne. Sa vie ne sera alors qu’une suite de tours de passe-passe pour cacher son illettrisme. Il se heurte au monde des autres, les gens normaux qui savent déchiffrer une pancarte, se diriger, vivre et travailler. Il apprend par cœur des centaines de chansons, de Brel, Brassens, Renaud, pour deviner le sens des mots. Jusqu’au jour où son patron lui offre une formation. Gérard a 33 ans. Il apprend enfin à lire et à écrire. Ce bonheur des mots, Gérard Louviot le partage dans ce livre avec une joie et une poésie magnifiques. Un bonheur contagieux. En France, près de 3 millions de personnes sont illettrées, handicap « invisible » qui ferme les portes et marginalise. Grande cause nationale en 2013, la lutte contre l’illettrisme est non seulement un enjeu d’intérêt général mais une question de dignité individuelle. Extrait TÉMOIGNAGE Aujourd'hui, je vais témoigner. Les roues du métro martèlent ces mots dans mon crâne mais le trac les vide de leur sens, je vais témoigner, je n'arrive même plus à ressentir l'impatience qui m'a tenu toute la semaine, juste la panique qui cogne. La nuit a été courte, ensuite le voyage en train, la gare pire qu'une fourmilière... A présent ça y est. Dans deux heures je serai devant la caméra, sauf si on se perd ! Le métro ressemble à un labyrinthe. Un mot compliqué labyrinthe. Je me force à respirer. Mon souffle est trop court, je serre la main de Cathy et mes doigts glissent, mouillés de sueur. Les tunnels n'ont pas de fin, le bruit m'assourdit, brouhaha je pense, et puis non, brouhaha est un mot doux, cette ville-là est brutale, elle peut avaler les hommes ou les rendre fous. Ceux qui montent et descendent aux stations des tunnels ont des visages durs, dur synonyme hostile. Si encore on voyait le ciel, ça irait sûrement mieux. Respirer. Ils font comment tous ces gens ? Cathy doit ressentir mon malaise parce qu'elle m'explique des choses sur les lignes de métro mais j'ai du mal à fixer mon attention, les mots glissent comme mes doigts humides. J'essaie de revenir à la raison de ce voyage. Je vais témoigner. J'ai réussi quelque chose d'énorme, de phénoménal. Ça ne résonne pas. Les mots sont flous et me fuient comme avant, avant Cloé, quand j'étais ignorant, et voilà que d'un coup je ne sais plus rien. Cathy doit m'empoigner le bras pour me secouer. «C'est notre station», elle dit. Je suis debout avant d'avoir le temps de réaliser. Le métro gémit, grince, les portes s'ouvrent en claquant. Pourvu qu'il n'y ait pas d'autre changement. Je me laisse guider par la main, Cathy paraît à l'aise, joyeuse, elle ne tremble pas, ma petite femme tellement courageuse ! Cette ville, elle y a habité quatre ans avant de la quitter pour moi ! Un élan d'amour vient dissiper la peur. Pour la millième fois depuis que je la connais je me dis que sans elle rien n'aurait été possible. On avance dans un long tunnel carrelé de blanc au milieu des gens qui foncent, sans regarder autour d'eux. C'est immense mais cette grandeur-là ne réchauffe pas le coeur. Après un dernier escalier on émerge du métro et le ciel apparaît tout rétréci, repoussé par les tours, les toits des immeubles, le brouhaha de la ville. Le mot revient et me rassure bizarrement. Je m'accroche à lui autant qu'à la main de Cathy qui me guide sur les trottoirs. Elle m'arrête brutalement, une voiture passe, trop près, pour un peu je me serais jeté dessous. Je ne pourrais jamais vivre ici sans devenir fou. Pourtant marcher m'a red
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