Qualité


Notre programme qualité

Dans notre entrepôt à Beauvais, un contrôle qualité est effectué minutieusement sur tous nos livres par nos équipes compétentes avant la mise en vente pour déterminer l’état et vérifier qu’il respecte notre charte de qualité. Certains produits peuvent présenter des signes d’usure minimes, les livres comme les accessoires (CD, cahiers d’exercices…) mais seulement si cela ne nuit pas à la lecture. Si vous rencontrez le moindre problème concernant l’état des livres reçus, cliquez ici, notre équipe en charge du service client est à votre disposition et fait son possible pour vous aider.

Ce contrôle permet de déterminer une classification de nos livres détaillée ci-dessous.

Description de l’état d’un livre :

Très bon :

  • Livre en excellent état, presque comme neuf, il a été lu très peu de fois
  • Présence de quelques marques d’usure mais à peine perceptibles
  • Les pages ne sont ni écornées, ni annotées, ni tachées 
  • La couverture est en parfait état
  • Vous pouvez offrir ce livre à vos proches sans aucun doute !

Bon:

  • Livre déjà lu et usagé
  • Quelques légères marques d’usure (marque de crayon, page un peu écornée)
  • Aucune page n’est manquante
  • La couverture est intacte

Correct:

  • Livre usagé avec des marques d’usure visibles  (marques de crayon, pages écornées, petites annotations)
  • Aucune page n’est manquante, marques d’usure sans nuire à la lecture (marques de crayon, pages écornées, petites annotations)
  • Les accessoires sont présents mais peuvent avoir des marques d’usure
  • La couverture de protection peut être manquante

Dolorosa Soror

Broché - Groupe CB - 190 pages - Publication: 03 juillet 2014

Dugas, Florence (Auteur)

Le Pitch

Présentation de l'éditeur À dix-neuf ans, que sait-on de l'amour ? Florence, la narratrice, rencontre J.P. qui lui fait découvrir son goût pour la punition. Dans la douleur et l'humiliation, dit-elle, il y a l'extase. Et de coups de fouet en blessures physiques, Florence cherchera à se comprendre, à s'admettre, à s'analyser. Elle entraînera Nathalie, une jeune femme que J.P. lui aura présentée, dans un amour sadomasochiste sans concessions, sans limites. Bien au-delà d'un récit érotique, Florence Dugas nous raconte le cheminement qui l'a menée à la nécessité de la douleur, à cette quête de la passion extrême, absolue, conduit à la destruction, à travers un style direct, une écriture puissante et authentique. Ce texte-événement d'une génération, l'un des plus forts jamais écrits sur le sadomasochisme, traduit dans de nombreux pays et provoquant des réactions passionnées, est un témoignage qui se situe au-delà de tout fantasme par son caractère autobiographique. Extrait Septembre J'ai d'abord fait de mon mieux pour aimer les hommes comme les femmes sont censées aimer les hommes - par conformisme. Quand je dis les hommes, il n'y en eut jamais que deux, je n'ai pas le goût des collections, et par épisodes, je n'avais pas le goût de la répétition. Aimer, dit-elle ? À dix-neuf ans, qu'est-ce qu'on sait de l'amour ? Puis il vint, je raconterai cela tout à l'heure. Je suivais des cours à la fac, parallèlement à mes activités théâtrales. Il avait dans la voix des intonations passionnées et distantes. La distance surtout m'a plu. M'aime-t-il, lui ? Il joue, il m'a appris à jouer - metteur en scène de ma vraie vie. J'essayais jusque là de me prendre au sérieux dans mes amours fugitives. Bovary dérisoire, je me tenais depuis quatre ans le discours de la sentimentalité - je n'y croyais pas moi-même, pas assez en tout cas pour jouir quand mes petits bouts d'hommes m'enlaçaient. C'est une sensation commune à bien des filles, à trop de filles : elles s'apportent toutes seules bien plus de plaisir que ne leur en procurent leurs mâles incertains. Elles en arrivent même à se sentir coupables, d'ailleurs, d'être si peu réceptives à toutes ces maladresses - tant on les a persuadées que du côté de la barbe est la toute-puissance. Elles essaient de prendre sur elles, d'y mettre du leur. Le résultat, c'est que les garçons jouissent encore plus vite - et elles restent plus souvent en rade... J'étais comme les autres : j'imputais à ma maladresse ce qui n'était que le reflet de mon dégoût - ou de mon ennui. Avec J.P., dès la première fois, je ne me suis jamais ennuyée. Au fond, j'étais déjà homo avec lui. Pas encore lesbienne, mais tout à fait pédé. (...)
Détails du livre
Auteur

Dolorosa Soror

Broché - Groupe CB - 190 pages - Publication: 03 juillet 2014

Dugas, Florence (Auteur)

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Le Pitch

Présentation de l'éditeur À dix-neuf ans, que sait-on de l'amour ? Florence, la narratrice, rencontre J.P. qui lui fait découvrir son goût pour la punition. Dans la douleur et l'humiliation, dit-elle, il y a l'extase. Et de coups de fouet en blessures physiques, Florence cherchera à se comprendre, à s'admettre, à s'analyser. Elle entraînera Nathalie, une jeune femme que J.P. lui aura présentée, dans un amour sadomasochiste sans concessions, sans limites. Bien au-delà d'un récit érotique, Florence Dugas nous raconte le cheminement qui l'a menée à la nécessité de la douleur, à cette quête de la passion extrême, absolue, conduit à la destruction, à travers un style direct, une écriture puissante et authentique. Ce texte-événement d'une génération, l'un des plus forts jamais écrits sur le sadomasochisme, traduit dans de nombreux pays et provoquant des réactions passionnées, est un témoignage qui se situe au-delà de tout fantasme par son caractère autobiographique. Extrait Septembre J'ai d'abord fait de mon mieux pour aimer les hommes comme les femmes sont censées aimer les hommes - par conformisme. Quand je dis les hommes, il n'y en eut jamais que deux, je n'ai pas le goût des collections, et par épisodes, je n'avais pas le goût de la répétition. Aimer, dit-elle ? À dix-neuf ans, qu'est-ce qu'on sait de l'amour ? Puis il vint, je raconterai cela tout à l'heure. Je suivais des cours à la fac, parallèlement à mes activités théâtrales. Il avait dans la voix des intonations passionnées et distantes. La distance surtout m'a plu. M'aime-t-il, lui ? Il joue, il m'a appris à jouer - metteur en scène de ma vraie vie. J'essayais jusque là de me prendre au sérieux dans mes amours fugitives. Bovary dérisoire, je me tenais depuis quatre ans le discours de la sentimentalité - je n'y croyais pas moi-même, pas assez en tout cas pour jouir quand mes petits bouts d'hommes m'enlaçaient. C'est une sensation commune à bien des filles, à trop de filles : elles s'apportent toutes seules bien plus de plaisir que ne leur en procurent leurs mâles incertains. Elles en arrivent même à se sentir coupables, d'ailleurs, d'être si peu réceptives à toutes ces maladresses - tant on les a persuadées que du côté de la barbe est la toute-puissance. Elles essaient de prendre sur elles, d'y mettre du leur. Le résultat, c'est que les garçons jouissent encore plus vite - et elles restent plus souvent en rade... J'étais comme les autres : j'imputais à ma maladresse ce qui n'était que le reflet de mon dégoût - ou de mon ennui. Avec J.P., dès la première fois, je ne me suis jamais ennuyée. Au fond, j'étais déjà homo avec lui. Pas encore lesbienne, mais tout à fait pédé. (...)
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