Fiche technique
- Titre : Marseille, porte du sud
- Auteur : Londres, A.
- Langue : Français
- Format : Poche
- Nombre de pages : 152
- Genre : Romans
- Date de publication : 16-05-2000
- Édition : Editions du Rocher
- Poids : 0.105 kg
- Dimensions : 11 x 0.9 x 17 cm
- ISBN-10 : 2842612094
- ISBN-13 : 9782842612092
Résumé
Albert Londres (1884-1932) a voyagé pendant 18 ans à travers le monde, pour en rapporter des reportages qui ont fait de lui l'un des plus grands journalistes de son temps (Au bagne, Terre d'ébène, Le terrorisme des Balkans, Pêcheurs de perles, La traite des blanches, La Chine en folie, etc.). Au lendemain de sa mort fut créé un prix portant son nom pour récompenser les meilleurs reporters de la presse francophone. En 2006, après Istanbul, et Moscou, Marseille a été choisie pour recevoir le Prix. Si Londres n'a jamais vécu à Marseille, il s'y est souvent embarqué. Il s'y arrête le temps d'un livre pour contempler cette ville de passage et de rencontres, décrire la foule la plus bigarrée du monde. Il chante le port, «l'un des plus beaux du bord des eaux», la place de la Joliette, la Canebière où se traitent les affaires du monde entier. Mais il connaît aussi l'envers du décor : les trafics, la misère et même les anarchies de la circulation, laquelle relève (déjà) de la «course de chars» ! Un livre-reportage de grand style sur le Marseille des années 20, que l'on retrouve ici illustré de superbes images d'archives.
À propos de l'auteur
Londres, A.
Albert Londres (1884-1932) est un journaliste et écrivain français.Albert Londres naît en 1884 à Vichy. Après le lycée, il part à Lyon en 1901 pour travailler en tant que comptable, puis décide de se rendre à Paris en 1903. Il y publie son premier recueil de poèmes en 1904, et écrit occasionnellement des articles pour des journaux de sa région, avant de devenir correspondant parisien du journal lyonnais Le Salut Public. Cette même année naît sa fille Florise. Sa compagne, Marcelle (Marie) Laforest décède un an plus tard. En 1906, il commence sa carrière de journaliste parlementaire au Matin. Il est chargé d'écouter ce qu'il se dit dans les couloirs du Palais-Bourbon, de le rapporter mais il ne signe pas encore ses papiers. Lorsque la guerre est déclarée en 1914, Albert Londres, réformé en raison de sa santé précaire et d'une faible constitution, devient correspondant militaire pour le journal au ministère de la Guerre. Correspondant de guerre par la suite, il est envoyé à Reims lors du bombardement de la ville, au côté du photographe Moreau. Le premier grand article de ce téméraire observateur narre l'incendie de la cathédrale le 19 septembre 1914 ; il sera publié deux jours après.Albert Londres désire partir en Orient mais la rédaction du Matin refuse. Commencent alors les reportages à l'étranger pour un autre quotidien, l'un des plus lus en France : Le Petit Journal. En 1915, il se rend au sud-est de l'Europe et raconte les combats en Serbie, en Grèce, en Turquie ou encore en Albanie. Errant sur les fronts, il voit, regarde et transmet. À son retour, il couvre la fin de la guerre en France. En 1919, pour ses reportages sur l'Italie, Albert Londres est licencié du Petit Journal sur ordre direct de Clemenceau. Faisant son métier, il rapporte que « les Italiens sont très mécontents des conditions de paix concoctée par Clemenceau, Lloyd George et Wilson ». Il travaille désormais pour le journal illustré Excelsior, « quotidien populaire de qualité » qui vient le chercher. En 1920, le journaliste réussit à entrer en Union soviétique, décrit le régime bolchevik naissant, peint les portaits de Lénine et de Trotski et raconte les souffrances du peuple russe. Il n'est pas à l'aise. « Albert Londres est abasourdi. Écoeuré par ce qu'il découvre. Ce n'est pas de la propagande bourgeoise. Cela relève du bourrage de crâne martelé par des feuilles stipendiées. »En 1922, il se rend en Asie. Il raconte le quotidien du Japon et la folie de la Chine (La Chine en folie). Il relate aussi les actions de Nehru, de Gandhi et de Tagore en Inde. Dès 1923, sa notoriété ne cesse de grandir et ses reportages commencent à être publiés sous forme de livres par Albin Michel, au travers d'Henri Béraud, autre grand reporter désormais directeur littéraire du Petit Parisien. Albert Londres éc
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