Qualité


Notre programme qualité

Dans notre entrepôt à Beauvais, un contrôle qualité est effectué minutieusement sur tous nos livres par nos équipes compétentes avant la mise en vente pour déterminer l’état et vérifier qu’il respecte notre charte de qualité. Certains produits peuvent présenter des signes d’usure minimes, les livres comme les accessoires (CD, cahiers d’exercices…) mais seulement si cela ne nuit pas à la lecture. Si vous rencontrez le moindre problème concernant l’état des livres reçus, cliquez ici, notre équipe en charge du service client est à votre disposition et fait son possible pour vous aider.

Ce contrôle permet de déterminer une classification de nos livres détaillée ci-dessous.

Description de l’état d’un livre :

Très bon :

  • Livre en excellent état, presque comme neuf, il a été lu très peu de fois
  • Présence de quelques marques d’usure mais à peine perceptibles
  • Les pages ne sont ni écornées, ni annotées, ni tachées 
  • La couverture est en parfait état
  • Vous pouvez offrir ce livre à vos proches sans aucun doute !

Bon:

  • Livre déjà lu et usagé
  • Quelques légères marques d’usure (marque de crayon, page un peu écornée)
  • Aucune page n’est manquante
  • La couverture est intacte

Correct:

  • Livre usagé avec des marques d’usure visibles  (marques de crayon, pages écornées, petites annotations)
  • Aucune page n’est manquante, marques d’usure sans nuire à la lecture (marques de crayon, pages écornées, petites annotations)
  • Les accessoires sont présents mais peuvent avoir des marques d’usure
  • La couverture de protection peut être manquante

Adios a Mama

Broché - 1001 NUITS - 144 pages - Publication: 23 janvier 2008

Arenas, Renaldo (Auteur)

Le Pitch

Présentation de l'éditeur Peu de temps avant sa mort, Reinaldo Arenas rassemble dans un recueil huit nouvelles écrites à La Havane, à Miami et à New York, de 1963 à 1987. « Traître », écrite en 1974, met en scène l’après-Castro. « Il se passe quelque chose sur le dernier balcon » est le récit, comme sur le mode accéléré, de la vie d’un garçon bientôt adolescent à Cuba, dont la vie est flétrie par la réalité du pays : l’homme se suicidera bientôt. (1963). « Adiós a Mamá » est la cérémonie d’adieu qu’offrent à la mère décédée ses quatre filles et son fils le narrateur. (1973-1980). « La Tour de verre » raconte la difficile vie nouvelle, à Miami, de l’écrivain exilé Alfredo Fuentes. (1986). « La Comète de Halley », construite en écho à « Adiós a Mamá », reprend et poursuit le thème de La Maison de Bernarda Alba de F. G. Lorca. (1986). « La Grande Force » (1987) et « Mémoire du pays » (1973-1980) composent des pages désespérées sur le genre humain. Le dernier texte « Fin d’un conte » (1982) est un adieu à un ami défunt, le dernier voyage avant que ses cendres ne soient dispersées dans la mer… L’occasion de l’ultime proclamation d’une victoire sur l’Île tant aimée et tant haïe. Extrait Traître Je parlerai vite et mal. Alors ne vous faites pas d'il­lusions avec votre espèce d'appareil. Ne croyez pas que vous pourrez exploiter ce que je vais vous dire, rapiécer tout ça, ajouter telle ou telle chose, écrire, pourquoi pas, un gros bouquin et devenir célèbre sur mon dos... Mais après tout, peut-être que si je parle mal, ce sera tout bénéfice pour vous. Cela peut avoir davantage de succès. Vous pouvez en tirer un meilleur parti. Parce que vous êtes le diable, vous, je le vois. Mais, du moment que vous êtes ici avec tout votre attirail, je parlerai. Peu. Presque pas. Seulement pour vous démontrer que sans nous, les gens comme vous ne sont rien. Voici le cendrier, au-dessus du lavabo, prenez-le si vous voulez... Appareil par-ci, chemise propre par-là - c'est de la soie ? On trouve de la soie maintenant ? - N'empêche qu'il vous faut rester debout, ou bien vous asseoir sur cette chaise sans fond - oui, je sais qu'ils sont en train de vendre des fonds - pour me questionner. Que savez-vous de lui ? Personne ne sait rien... Maintenant que Fidel Castro est tombé, qu'on l'a renversé ou qu'il en a eu assez, tout le monde parle, tout le monde peut parler. Le système a changé de nouveau. Ah, maintenant, tous les gens sont des héros. Maintenant tous les gens, paraît-il, étaient contre. Mais à l'époque, quand, à chaque coin de rue, il y avait un Comité de surveillance : cette chose qui observait nuit et jour les portes de chaque maison, les fenêtres, les clôtures, les lumières, tous nos gestes, toutes nos paroles, tous nos silences, ce que l'on écoutait à la radio et ce que l'on n'écoutait pas, quelles étaient nos fréquentations, qui étaient nos ennemis, comment étaient notre vie sexuelle et notre correspondance, nos maladies et nos illusions... Tout cela aussi était contrôlé. Oh, je vois bien que vous ne me croyez pas. Je suis vieille. Vous pouvez le penser, si ça vous plaît. Je suis vieille, je délire. Vous pouvez le penser. Tant mieux. Maintenant on peut penser - vous ne me comprenez pas. Est-ce que vous ne comprenez pas qu'à l'époque on ne pouvait pas penser ? Mais maintenant oui, n'est-ce pas ? Oui. Ce serait déjà un sujet de préoccupation, si jamais quelque chose pouvait encore me préoccuper. Si l'on peut penser tout haut, c'est qu'il n'y a rien à dire. Mais voyez-vous, ils sont ici. Ils ont tout empoisonné et ils rôdent par ici. Alors, quoi qu'on fasse, ce sera à cause d'eux, pour ou contre - enfin ça, plus maintenant -, mais par rapport à eux... Que dis-je, qu'est-ce que je raconte ? C'est sûr,je peux dire ce qui me plaît ? C'est vrai ? Dites-le-moi. Au début, je ne pouvais pas y croire. Maintenant non plus. Les temps changent. J'entends parler de nouveau de liberté. À grands cris. C'est mauvais signe. Quand on crie de cette ma
Détails du livre
Auteur

Adios a Mama

Broché - 1001 NUITS - 144 pages - Publication: 23 janvier 2008

Arenas, Renaldo (Auteur)

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Le Pitch

Présentation de l'éditeur Peu de temps avant sa mort, Reinaldo Arenas rassemble dans un recueil huit nouvelles écrites à La Havane, à Miami et à New York, de 1963 à 1987. « Traître », écrite en 1974, met en scène l’après-Castro. « Il se passe quelque chose sur le dernier balcon » est le récit, comme sur le mode accéléré, de la vie d’un garçon bientôt adolescent à Cuba, dont la vie est flétrie par la réalité du pays : l’homme se suicidera bientôt. (1963). « Adiós a Mamá » est la cérémonie d’adieu qu’offrent à la mère décédée ses quatre filles et son fils le narrateur. (1973-1980). « La Tour de verre » raconte la difficile vie nouvelle, à Miami, de l’écrivain exilé Alfredo Fuentes. (1986). « La Comète de Halley », construite en écho à « Adiós a Mamá », reprend et poursuit le thème de La Maison de Bernarda Alba de F. G. Lorca. (1986). « La Grande Force » (1987) et « Mémoire du pays » (1973-1980) composent des pages désespérées sur le genre humain. Le dernier texte « Fin d’un conte » (1982) est un adieu à un ami défunt, le dernier voyage avant que ses cendres ne soient dispersées dans la mer… L’occasion de l’ultime proclamation d’une victoire sur l’Île tant aimée et tant haïe. Extrait Traître Je parlerai vite et mal. Alors ne vous faites pas d'il­lusions avec votre espèce d'appareil. Ne croyez pas que vous pourrez exploiter ce que je vais vous dire, rapiécer tout ça, ajouter telle ou telle chose, écrire, pourquoi pas, un gros bouquin et devenir célèbre sur mon dos... Mais après tout, peut-être que si je parle mal, ce sera tout bénéfice pour vous. Cela peut avoir davantage de succès. Vous pouvez en tirer un meilleur parti. Parce que vous êtes le diable, vous, je le vois. Mais, du moment que vous êtes ici avec tout votre attirail, je parlerai. Peu. Presque pas. Seulement pour vous démontrer que sans nous, les gens comme vous ne sont rien. Voici le cendrier, au-dessus du lavabo, prenez-le si vous voulez... Appareil par-ci, chemise propre par-là - c'est de la soie ? On trouve de la soie maintenant ? - N'empêche qu'il vous faut rester debout, ou bien vous asseoir sur cette chaise sans fond - oui, je sais qu'ils sont en train de vendre des fonds - pour me questionner. Que savez-vous de lui ? Personne ne sait rien... Maintenant que Fidel Castro est tombé, qu'on l'a renversé ou qu'il en a eu assez, tout le monde parle, tout le monde peut parler. Le système a changé de nouveau. Ah, maintenant, tous les gens sont des héros. Maintenant tous les gens, paraît-il, étaient contre. Mais à l'époque, quand, à chaque coin de rue, il y avait un Comité de surveillance : cette chose qui observait nuit et jour les portes de chaque maison, les fenêtres, les clôtures, les lumières, tous nos gestes, toutes nos paroles, tous nos silences, ce que l'on écoutait à la radio et ce que l'on n'écoutait pas, quelles étaient nos fréquentations, qui étaient nos ennemis, comment étaient notre vie sexuelle et notre correspondance, nos maladies et nos illusions... Tout cela aussi était contrôlé. Oh, je vois bien que vous ne me croyez pas. Je suis vieille. Vous pouvez le penser, si ça vous plaît. Je suis vieille, je délire. Vous pouvez le penser. Tant mieux. Maintenant on peut penser - vous ne me comprenez pas. Est-ce que vous ne comprenez pas qu'à l'époque on ne pouvait pas penser ? Mais maintenant oui, n'est-ce pas ? Oui. Ce serait déjà un sujet de préoccupation, si jamais quelque chose pouvait encore me préoccuper. Si l'on peut penser tout haut, c'est qu'il n'y a rien à dire. Mais voyez-vous, ils sont ici. Ils ont tout empoisonné et ils rôdent par ici. Alors, quoi qu'on fasse, ce sera à cause d'eux, pour ou contre - enfin ça, plus maintenant -, mais par rapport à eux... Que dis-je, qu'est-ce que je raconte ? C'est sûr,je peux dire ce qui me plaît ? C'est vrai ? Dites-le-moi. Au début, je ne pouvais pas y croire. Maintenant non plus. Les temps changent. J'entends parler de nouveau de liberté. À grands cris. C'est mauvais signe. Quand on crie de cette ma
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