Fiche technique
- Titre : L'Enseignement de l'ignorance
- Auteur : Michéa, Jean-Claude
- Langue : Français
- Format : Broché
- Nombre de pages : 144
- Genre : Actualités, Reportages
- Date de publication : 28-05-1999
- Édition : TASCHEN
- Poids : 0.13 kg
- Dimensions : 10.6 x 1.2 x 19.6 cm
- ISBN-10 : 2841581217
- ISBN-13 : 9782841581214
Résumé
EN DEPIT des efforts de la propagande officielle, il est devenu difficile, aujourd'hui, de continuer à dissimuler le déclin continu de l'intelligence critique et du sens de la langue auquel ont conduit les réformes scolaires imposées, depuis trente ans, par la classe dominante et ses experts en " sciences de l'éducation ". Le grand public est cependant tenté de voir dans ce déclin un simple échec des réformes mises en œuvre. L'idée lui vient encore assez peu que la production de ces effets est devenue progressivement la fonction première des réformes et que celles-ci sont donc en passe d'atteindre leur objectif véritable : la formation des individus qui, à un titre ou à un autre, devront être engagés dans la grande guerre économique mondiale du XXIe siècle. Cette hypothèse, que certains trouveront invraisemblable, conduit à poser deux questions : Quelle étrange logique pousse les sociétés modernes, à partir d'un certain seuil de leur développement, à détruire les acquis les plus émancipateurs de la modernité elle-même ? Quel mystérieux hasard à répétition fait que ce sont toujours les révolutions culturelles accomplies par la Gauche qui permettent au capitalisme moderne d'opérer ses plus grands bonds en avant ?Amazon.frL'Enseignement de l'ignorance plaira à ceux qui aiment se faire peur. D'une rare virulence sur la politique éducative, Jean-Claude Michéa soutient avec conviction que les réformes successives du système scolaire, sous couvert de démocratisation, ne poursuivent qu'un seul but : enseigner l'ignorance, désapprendre à apprendre, dégoûter les masses du savoir.Il s'agit ici de dénoncer les ravages de la pensée pédagogique unique qui en appelle, au nom d'une nécessaire adaptation de l'école au monde moderne, à renoncer à toute forme d'exigence intellectuelle pour le plus grand nombre. Cherchant à promouvoir la créativité sans donner de règles, à éveiller sans instruire, opposant la culture vivante à celle des Anciens, conçue comme un strict moyen de distinction sociale, l'école de demain ne cultiverait plus que la paresse et l'amnésie d'un vaste troupeau désarmé. Résolument mal-pensant, ce petit brûlot nous rappelle que le savoir a un prix, sinon un coût, et que l'exigence élève tandis que la tolérance humilie. Les écoles de la République deviendraient-elles, à notre insu, des maisons de tolérance ? --Paul KleinQuatrième de couvertureEn dépit des efforts de la propagande officielle, il est devenu difficile, aujourd'hui, de continuer à dissimuler le déclin continu de l'intelligence critique et du sens de la langue auquel ont conduit les réformes scolaires imposées, depuis trente ans, par la classe dominante et ses experts en " sciences de l'éducation ". Le grand public est cependant tenté de voir dans ce déclin un simple échec des réformes mises en oeuvre. L'idée lui vient encore assez peu que la production de ces effets est devenue progressivement la fonction première des réformes et que celles-ci sont donc en passe d'atteindre leur objectif véritable : la formation des individus qui, à un titre ou à un autre, devront être engagés dans la grande guerre économique mondiale du XXIe siècle. Cette hypothèse, que certains trouveront invraisemblable, conduit à poser deux questions : Quelle étrange logique pousse les sociétés modernes, à partir d'un certain seuil de leur développement, à détruire les acquis les plus émancipateurs de la modernité elle-même ? Quel mystérieux hasard à répétition fait que ce sont toujours les révolutions culturelles accomplies par la Gauche qui permettent au capitalisme moderne d'opérer ses plus grands bonds en avant ?
Quatrième de couverture
En dépit des efforts de la propagande officielle, il est devenu difficile, aujourd'hui, de continuer à dissimuler le déclin continu de l'intelligence critique et du sens de la langue auquel ont conduit les réformes scolaires imposées, depuis trente ans, par la classe dominante et ses experts en " sciences de l'éducation ". Le grand public est cependant tenté de voir dans ce déclin un simple échec des réformes mises en oeuvre. L'idée lui vient encore assez peu que la production de ces effets est devenue progressivement la fonction première des réformes et que celles-ci sont donc en passe d'atteindre leur objectif véritable : la formation des individus qui, à un titre ou à un autre, devront être engagés dans la grande guerre économique mondiale du XXIe siècle. Cette hypothèse, que certains trouveront invraisemblable, conduit à poser deux questions : Quelle étrange logique pousse les sociétés modernes, à partir d'un certain seuil de leur développement, à détruire les acquis les plus émancipateurs de la modernité elle-même ? Quel mystérieux hasard à répétition fait que ce sont toujours les révolutions culturelles accomplies par la Gauche qui permettent au capitalisme moderne d'opérer ses plus grands bonds en avant ?Biographie de l'auteurJean-Claude Michéa, agrégé de philosophie, enseigne à Montpellier. Il est l'auteur d'un essai paru en 1995 aux éditions Climats, Orwell, anarchiste tory.
À propos de l'auteur
Michéa, Jean-Claude
Jean-Claude Michéa, agrégé de philosophie, enseigne à Montpellier. Il est l'auteur d'un essai paru en 1995 aux éditions Climats, Orwell, anarchiste tory.
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