Fiche technique
- Titre : Maudit Foot !
- Auteur : Jaquet, Corinne
- Langue : Français
- Format : Broché
- Nombre de pages : 255
- Genre : LITTÉRATURE GÉNÉRALE
- Date de publication : 19-03-2008
- Édition : Editions Slatkine
- Poids : 0.445 kg
- Dimensions : 15 x 1.5 x 22 cm
- ISBN-10 : 2832103146
- ISBN-13 : 9782832103142
Résumé
Le foot est en danger. L'Euro 2008 commence dans quelques semaines quand on découvre les restes d'un cadavre dans un mur du Stade de Genève. Peu après, un spectateur est empoisonné en se ravitaillant dans une buvette du même stade. On en vient à penser que le lieu est maudit. La psychose s'installe. Les instances supérieures de l'Euro hésitent à maintenir les matches prévus dans la Cité de Calvin. Il ne faudrait pas que le mal mystérieux atteigne des joueurs illustres attendus sur la pelouse genevoise. Après le fric et la politique, qu'est-ce qui pourrait encore intoxiquer le foot et, partant, l'Euro 2008 ? C'est un Corinne Jaquet d'un tout nouveau genre. L'auteur conserve sa passion pour Genève et son histoire, mais laisse un peu de côté sa série sur les quartiers de la ville. Epouse et mère de footballeurs, elle dévoile ici son amour pour le ballon rond en nous embarquant dans une partie de vie et de mort, dont le seul arbitre est la vérité. Politologue déformation, ancienne chroniqueuse judiciaire, Corinne Jacquet aime se dire «journaliste campagne» depuis qu'elle a créé en 1996 le journal de sa commune qu'elle gère au quotidien à côté de son activité de romancière. C'est sans doute ce journalisme «à échelle humaine» qui nourrit ses romans défigures si réalistes.ExtraitLes arbitres sont des gens curieux. Seuls dans leur camp, ils courent autant que les autres après un ballon qu'ils ne touchent jamais, passent la moitié de leur temps à se mettre le public à dos, se font insulter. Les arbitres sont un excellent exutoire pour toutes les déceptions. En fait, les arbitres ont un rôle social très important. Contre eux on se défoule, grâce à eux on a un coupable à maudire. «Joli, match, dit-on, mais mal arbitré...» Mireille piétine dans la tribune. Plus le match est important, plus on met de temps à quitter sa place. Surtout de ce côté. Mais si Mireille aime s'asseoir à quelques mètres du clan des supporters, c'est d'abord parce que sa carte de membre du club lui en donne le droit, ensuite parce que c'est comme ça qu'elle vit les matches, qu'elle les a toujours vécus. Ça bouge enfin. Elle prend garde où elle met les pieds. Dans le couloir, elle salue quelques personnes. De l'escalier, elle rejoint la plate-forme devant le stade de La Praille. On peut enfin venir au match en pull à cette période de l'année et laisser à la maison les écharpes, bonnets et différents équipements de plein hiver. La foule, très disciplinée, suit la voie de côté sur l'avenue Vibert. Elle s'engouffre dans l'étroit passage en sous-sol, cette sorte de toboggan dans lequel on glisse pour remonter de l'autre côté. Sale et gris. Décoré par des graffitis et des tags. Avant la pente, il y a le poteau. Un mètre de haut. Sans doute installé là pour empêcher quelque rigolo d'essayer le toboggan en voiture, il vise en traître l'entrejambe de nombreux supporters. De l'autre côté, on longe des entrepôts, pour gagner le giratoire. De là, Mireille voit son balcon, dans une des plus anciennes Tours de Carouge. Depuis qu'elle a commencé à écrire son livre, c'est comme si ses yeux percevaient différemment son environnement. Reste-t-il seulement dans le secteur quelques mètres carrés vierges de civilisation ? Toujours est-il que cette plaine n'avait pas autrefois vocation à un tel développement de l'industrie. Les recherches que Mireille vient d'entreprendre l'ont conduite à mieux connaître le passé de ce coin de terre sur lequel a toujours vécu sa famille. Elle est fermement décidée à faire revivre son grand-père Augustin, là-bas, dans la ferme Carrel, sur le plateau de la Drize, presque à l'endroit où s'élève aujourd'hui le Stade de La Praille.
À propos de l'auteur
Jaquet, Corinne
Politologue de formation, ancienne chroniqueuse judiciaire, Corinne Jaquet aime se dire "journaliste campagne" depuis qu'elle a créé en 1996 le journal de sa commune qu'elle gère au quotidien à côté de son activité de romancière. C'est sans doute ce journalis
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