Le Pitch
Présentation de l'éditeur
Lorsqu'il était enfant, Raku Ichijô a promis à celle qu'il aimait alors de conserver précieusement un cadenas dont elle seule possède la clef jusqu'à ce qu'ils se retrouvent tous deux, une fois adultes, pour se marier. Dix années se sont écoulées, Raku, bien que fils d’un chef de clan yakuza, tente d'être un lycéen comme les autres. Son quotidien est bouleversé par sa rencontre avec Chitoge Kirisaki, une nouvelle élève très querelleuse, qui va rapidement devenir sa pire ennemie. La situation tourne au cauchemar quand Raku apprend qu'il s'agit en réalité de la fille d'une famille de gangsters et qu'il va devoir simuler de sortir avec elle... pour éviter une guerre des gangs ! Leurs familles vont-elles s'apercevoir qu'ils ne font que jouer la comédie ? Mais surtout, retrouvera-t-il son amour d'enfance ?
Revue de presse
Raku est un lycéen dont la vie serait normale s’il n’était pas le fils d’un chef de gang Yakuza et ainsi formé depuis son plus jeune âge à succéder au clan. Son petit bonheur, c’est bien le cadenas qu’il porte autour du coup, preuve de son passé de l’amour d’une ancienne amie envers lui. Et si Raku ne se souvient plus du visage ni du nom de sa dulcinée, il ne cesse d’espérer son retour. Ce rêve amoureux se retrouve chamboulé par l’arrivée de Chitoge, métis américano-japonaise au tempérament d’acier avec qui Raku va rapidement entrer en conflit. Plus grave encore : En vérité, Chitoge est la fille du clan Yakuza rival et pour maintenir une trêve entre les deux gangs, les deux adolescents vont devoir feinter une relation amoureuse… Sauront-ils faire abstraction de leur haine pour dissimuler le pot-aux-roses ? Raku retrouvera-t-il son amour d’enfance malgré cette situation épineuse ?Ce n’est plus tellement une surprise, Kazé tente de proposer régulièrement les derniers grands succès du Shônen Jump. Après Sket Dance, c’est une comédie romantique qui intègre le catalogue de l’éditeur : Nisekoi. Un Roméo et Juliette hilarant au pays des Yakuza, voici le titre tel qu’il est vendu. Mais le simple fait qu’une énième comédie sentimentale issue du Jump atteigne nos frontières peut inquiéter. Nisekoi tire-t-il son épingle du jeu, où ce premier volume se contente-t-il d’accumuler les clichés propres au genre ?Une promesse d’amour d’enfance, un héros aux prises avec une demoiselle au fort caractère… voilà des bases qui ne manquent pas de rappeler Love Hina de Ken Akamatsu. Pourtant, sur ce premier tome, on peut voir que la série ne prend pas le parti du harem puisque l’intrigue semble tourner autour d’un triangle amoureux. Raku et Chitoge se détestent mais doivent feindre leur couple, une situation qui va les rapprocher. En même temps, Raku est amoureux de la jolie Onodera, des sentiments partagés mais aucun des deux ne veut se l’avouer. Parmi les deux demoiselles, il se peut que l’une d’entre-elles soit l’amour d’enfance de notre héros. Et mine de rien, le triangle amoureux se révèle correctement exploité dans ce premier volet. Les trois personnages sont typiques mais suffisamment haut en couleurs pour devenir rapidement sympathiques aux yeux des lecteurs. Si Chitoge peut paraître vulgaire, la demoiselle montre rapidement ses bons côtés, ce qui permet d’alterner des séquences d’humour pur basées sur la dualité entre les deux « tourtereaux », et des scènes plus touchantes où les deux complices vont se rapprocher.Les situations ne sont pas des plus originales, de même des différents discours énoncés ci et là. Pourtant, la recette fonctionne, ceci grâce à un humour très efficace et bien dosé, un triangle amoureux assez bien exploité, et une intrigue qui commence déjà à se développer. Les quiproquos narrés contribuent à différents développement, que ce soit dans la quête de Raku pour retrouver un amour perdu ou dans son rapprochement envers Chitoge et associés à l’univers Yakuza (tourné en dérision bien entendu), ils se montrent détonants.Le manga se veut humoristique et réussi sur ce poi