Fiche technique
- Titre : Françoise par Jean-Marie Périer
- Auteur : Périer, Jean-Marie
- Langue : Français
- Format : Relié
- Nombre de pages : 240
- Genre : Photographs: collections
- Date de publication : 05-10-2011
- Édition : Editions du Chêne
- Poids : 1.36 kg
- Dimensions : 22.5 x 2.5 x 26.5 cm
- ISBN-10 : 2812304898
- ISBN-13 : 9782812304897
Résumé
Photographe des célébrités, Jean-Marie Périer a noué une amitié forte avec Françoise Hardy depuis les années 1960. A travers près de 200 clichés, cet ouvrage livre le regard pétillant, intime et émouvant du photographe sur l'une des plus grandes idoles de la scène musicale française, sur l'icône de mode et surtout sur la grande amitié qui les lie depuis tant d'années.ExtraitPrologue Pourquoi publier aujourd'hui un livre sur Françoise Hardy ? Parce que si la génération actuelle connaît la chanteuse, elle ne sait pas combien elle a toujours été belle. Et finalement, les années passant, je pense que la beauté a autant d'importance que la littérature. En 1962, alors que la guerre d'Algérie n'est pas terminée, grâce à l'émergence d'Elvis Presley et de James Dean aux États-Unis, on assiste en France à ce que l'on pourrait appeler «la naissance de l'adolescence». Influencés par le rêve américain, les jeunes veulent désormais voir leur vie à l'écran. Réunis par l'émission «Salut les copains» de Daniel Filipacchi et Frank Ténot, les adolescents prennent leur envol en se libérant de l'emprise des adultes et s'emballent pour le rock de «là-bas». Au milieu de ce raz de marée, une jeune fille au timide sourire fait irruption dans l'univers de la chanson. Contrairement à Johnny Hallyday, Sylvie Vartan ou Eddy Mitchell, elle écrit elle-même ses textes et sa musique s'apparente plus à la tradition de la chanson française. Elle aurait très bien pu rester en dehors de ce qu'on appellera plus tard «la vague yé-yé». Et si elle en fait partie, c'est un peu à son insu, grâce à sa beauté particulière. Françoise représente celles qui pleurent pendant que Sylvie symbolise celles qui dansent. Le jeune photographe que j'étais se retrouva vite fasciné par ce visage si photogénique, d'autant plus que l'intéressée n'avait aucune conscience de son pouvoir de séduction. Qualité irrésistible, parce que tellement rare. En effet, non seulement Françoise ne s'aimait pas beaucoup mais, de plus, tout ce qui avait trait à l'apparence l'ennuyait prodigieusement. Les photos, les tournées, les émissions de télévision, toutes ces activités inhérentes à sa nouvelle vie de vedette étaient pour elle une contrainte. Ce qu'elle aimait, c'était écrire des chansons et les entendre à la radio, même interprétées par un autre. Dès que Daniel Filipacchi m'embarqua dans l'aventure du journal Salut les copains, je rencontrai Françoise. Et elle reste, avec Sylvie Vartan, celle que j'ai le plus photographiée. Je m'en donnais à coeur joie. J'ai même réussi à faire un numéro de soixante-douze pages entièrement consacré à elle. Les photos de ce livre sont restées dans des caisses aux archives du journal pendant trente-cinq ans, certaines d'entre elles n'ont jamais été publiées. Je l'avoue, il y en a pas mal que j'avais complètement oubliées, et c'est avec plaisir que je les retrouve aujourd'hui. Ce visage que j'ai regardé sous toutes les coutures continue de m'émouvoir, et malgré le temps qui passe, rien n'a changé, la tendresse qui me lie à Françoise reste intacte.
À propos de l'auteur
Périer, Jean-Marie
Jean-Marie Perier a commencé sa carrière de photographe en 1956 comme assistant de Daniel Filipacchi et travaillait en parallèle pour
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