Le Pitch
Présentation de l'éditeur
Watanuki a fini par revoir Yûko mais à son grand malheur, il a appris qu'elle n'appartenait plus à son monde depuis déjà bien longtemps. Emportée dans un espace temps parallèle, elle ne pourra plus revenir à la boutique. Watanuki décide alors de prendre sa succesion, de recevoir les clients et d'exaucer leurs voeux, tout en attendant le jour où Yûko pourra revenir. En compensation, il choisit de donner tout son "temps" et de rester cloîtré dans la boutique, sans jamais en sortir et sans vieillir...
Revue de presse
Yûko a disparu, c’est l’horrible et lourde révélation du dernier tome qui pèse encore ici sur les lecteurs. Pour toujours ? Watanuki tente de se persuader du contraire et fait le choix, lui aussi, d’arrêter le temps qui s’écoule pour lui. Le lycée, c’est terminé, et il reprend la boutique de son amie pour la maintenir à flots tout en l’attendant, alimentant un environnement où elle serait chez elle. C’est à présent lui qui se devra de recevoir les clients d’un ton mystérieux, un sourire peu rassurant sur les lèvres. Il a de qui tenir, et cette nouvelle attitude parfaitement justifiée par le choc émotionnel qu’il vient de vivre lui va plutôt bien ... Son vœu ? Pouvoir réaliser les souhaits profonds de ceux qui viendront à présenter lui rendre visite dans « sa » boutique. La compensation offerte ? Son temps. Il ne peut plus sortir, et doit à présent rester attaché à la boutique sans vieillir, sans en sortir, comme prisonnier de son propre désir et du temps alors que ses amis continuent d’avancer autour de lui. On comprend ce que Yûko a pu ressentir au fil du temps, raison pour laquelle elle ne s’entoura que d’êtres magiques qui ne peuvent disparaitre avant elle.Pas de grande révélation ni de coup d’éclat de l’ampleur du précédent tome, mais au contraire une nouvelle histoire qui se met progressivement en place. On apprécie la nouvelle position de Watanuki, pourtant sa première cliente que l’on aperçoit aurait pu avoir encore plus d’impact, le trouver plus assuré ... Le ton reprend de sa mélancolie et de sa lenteur alors que depuis quelques tomes, le rythme du récit ne décèlerait pas ! Un peu rude donc comme retour à la réalité, d’autant que la cliente a un problème pas forcément très original. Mais on apprécie de voir comment Watanuki résout le problème, reprenant certaines des méthodes de la sorcière mais sachant aussi s’en distinguer. Un grand vide est laissé, et même si notre héros tente de le combler il est difficile de passer après une figure si prégnante et subjuguante du manga. Bref, une piste d’évolution qui se veut prometteuse mais qui aura besoin de faire ses preuves dans le prochain tome, sans aucun doute.
NiDNiM (Critique de www.manga-news.com)
Biographie de l'auteur
CLAMP est l'un des collectif féminin de mangaka le plus célèbre ...
C’est en 1987 qu’un groupe de douze jeunes femmes passionnées par les mangas forment le projet CLAMP. Il est alors composé de:
Mokona Apapa, Satsuki Igarashi, Mick Nekoi, Nanase Ohkawa, Tamay Akiyama, Sei Nanao, Leeza Sei, Soushi Hisagi, Kazue Nakamori, Shinya Ohmi, Inoue Yuzuru et O-Kyon. Elles évoluent alors dans le milieu du doujinshi en publiant au travers de leur magazine Clamp book de nombreuses parodies de séries célèbres.
C’est en 1989 que leur première histoire originale est publiée chez Shingeshika. Derayd (デライド) est un manga fantastique dessiné par Akimaya Tamayo, assistée de Mokona, Nekoi Tsubaki, Nanase Ohkawa, Nanao Sei, Igarashi Satsuki et Sei Leeza. Qui sera par la suite réédité sous le seul nom d’Akimaya Tamayo.
C’est audébut des années 1990 que Mokona commence à élaborer l’idée du futur cultissime Tokyo Babylon,en s’affirmant au passage comme la dessinatrice principale du groupe.
Si cette poussée propulse certains membres sur le devant de la scène,d’autres conservent le statut de simples assistantes.
En 1989, le groupe devient professionnel avec la prépublication de leur première oeuvre: Seiden RG Veda (聖伝) dans le ma