Fiche technique
- Titre : Lettres à mon frère Renaud
- Auteur : Séchan, Thierry
- Langue : Français
- Format : Broché
- Nombre de pages : 230
- Genre : CHANSON, VARIÉTÉ FRANÇAISE
- Date de publication : 08-05-2013
- Édition : L'Archipel
- Poids : 0.34 kg
- Dimensions : 13.8 x 2 x 22.6 cm
- ISBN-10 : 2809807744
- ISBN-13 : 9782809807745
Résumé
De leur enfance complice dans le XIVe arrondissement, aux succès de Renaud, en passant par Mai 68, le festival d'Avignon, leur époque " dandys de grand chemin ", la consécration de l'Olympia ou la pente de l'alcoolisme, Thierry Séchan raconte, en trente-trois lettres à son jeune frère, la complicité, mais aussi la rivalité et les rancoeurs qui les ont séparés.Le témoignage d'un homme qui a vécu dans l'ombre d'un frère qu'il n'en finit pas d'aimer et de titiller tout à la fois.Un " air de famille " dans lequel chacun peut se retrouver.ExtraitAvant-propos En 1935, l'écrivain Raymond Roussel publiait un ouvrage intitulé Comment j'ai écrit certains de mes livres. Moi, j'aurais pu intituler un ouvrage Comment j'ai écrit sept livres sur Renaud, sans parler des innombrables articles, préfaces et postfaces. Et surtout, j'aurais pu écrire : Pourquoi j'ai écrit Lettres à mon frère Renaud. La réponse est complexe. C'est un problème de lignes, de lignes parallèles qui se rejoignent à l'infini, et de lignes confluentes qui, tels deux grands fleuves, se rejoignent pour se jeter ensemble dans l'océan. Pour Renaud et moi, il s'est toujours agi de l'océan des mots, chanson et littérature mêlées. Le problème de Renaud, c'est qu'il ne sait pas (ou ne veut pas savoir) qu'il est aussi un écrivain. Ses deux contes pour enfants et ses chroniques publiées dans Charlie Hebdo l'ont suffisamment prouvé. Son deuxième problème, c'est qu'il ne sait pas (ou refuse de savoir) que je suis aussi un chanteur. À ce sujet, je lui ai écrit une lettre bien sentie, intitulée : «Une voix de flotte.» Pour parler de Renaud, de nos rapports réels, intimes, depuis soixante ans, le genre épistolaire (genre si cher aux Français, des Lettres d'Abélard et Héloïse aux Lettres philosophiques de Voltaire, en passant par les Lettres persanes de Montesquieu) m'est soudain apparu comme évident. Une lettre, c'est direct, cela s'adresse à un destinataire, et à celui-ci uniquement, quitte à faire connaître les missives au plus grand nombre par la suite. Très sincèrement, ces lettres, c'est comme si je les avais vraiment envoyées à mon frère Renaud. Ici, pas d'esquive, pas d'esbroufe, pas de «m'as-tu-vu», mais du «toi à moi». De l'intime, encore une fois. Un homme de soixante-deux ans parle à son frère de soixante ans. Sans chichis. Sans obséquiosité, mais aussi sans flatterie. Pourquoi flatterais-je mon frère Renaud, le plus grand artiste français depuis Brassens ? Pourquoi serais-je obséquieux envers mon frère Renaud, lui qui m'a toujours considéré (et il l'a fait savoir) comme un des meilleurs écrivains français de ma génération ? Voici donc trente lettres affectueuses ou admiratives, critiques ou caustiques, trente lettres où je ne ménage personne, à commencer par moi-même. À me relire, je me suis trouvé un peu sévère à l'égard de Romane Serda, la dernière égérie en date de Renaud. Peut-être ne mérite-t-elle pas cet excès d'opprobre. Peut-être. Mais il est bon de se défouler, parfois. Oui, lorsque le sujet s'y prête si complaisamment. Anyway, comme disent nos cousins québécois, mes propos ne nuiront pas à sa carrière. Et les mauvaises langues de me demander : «Quelle carrière ?» J'ai pris beaucoup de plaisir à rédiger ces missives, ces lettres tantôt tonnantes, tantôt caressantes, que vous pouvez lire désormais. Elles me ressemblent. Elles sont libres et fantasques, ivres et livresques. Elles constituent tout autant un portrait de Renaud que de Thierry Séchan.
À propos de l'auteur
Séchan, Thierry
De leur enfance complice dans le XIVe arrondissement, aux succès de Renaud, en passant par Mai 68, le festival d'Avignon, leur époque " dandys de grand chemin ", la consécration de l'Olympia ou la pente de l'alcoolisme, Thierry Séchan raconte, en trente-trois lettres à son jeune frère, la complicité, mais aussi la rivalité et les rancoeurs qui les ont séparés.Le témoignage d'un homme qui a vécu dans l'ombre d'un frère qu'il n'en finit pas d'aimer et de titiller
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