Fiche technique
- Titre : Jean Ferrat - Le chant d'un révolté
- Auteur : Belleret, Robert
- Langue : Français
- Format : Broché
- Nombre de pages : 457
- Genre : CHANSON, VARIÉTÉ FRANÇAISE
- Date de publication : 02-03-2011
- Édition : L'Archipel
- Poids : 0.605 kg
- Dimensions : 15.4 x 3 x 24 cm
- ISBN-10 : 2809804702
- ISBN-13 : 9782809804706
Résumé
Jean Ferrat est-il en train de devenir une légende ? C'est son histoire, vie et oeuvre mêlées, que Robert Belleret raconte comme il l'avait fait pour Léo Ferré en écrivant " la " biographie de référence (Une vie d'artiste, Actes Sud, 1996). En suivant pas à pas la trajectoire de Jean Tenenbaum, devenu Jean Ferrat, l'un des auteurs-compositeurs-interprètes les plus marquants du demi-siècle écoulé, il s'efforce de ne laisser dans l'ombre aucune des périodes de sa vie, du cocon familial de Versailles à l'épanouissement social et festif d'Antraigues - en passant par Paris et Ivry-sur-Seine - ni aucune des facettes de sa personnalité, aussi complexe qu'attachante, parfois paradoxale. Réservé, voire secret, ce Jean des colères et des émerveillements était aussi un camarade qui aimait rire. Mais pas avec n'importe qui.Sur la déportation de son père joailler, Mnacha Tenenbaum, disparu dans la nuit d'Auschwitz, sur son vécu tourmenté de l'Occupation, ses passions d'adolescent, ses années d'apprentissage et d'études, en chimie, la galère formatrice des cabarets de la rive gauche, la glorieuse épopée de l'artiste de music-hall, censuré à la télévision mais plébiscité par l'audimat, l'auteur engagé et parfois enragé, le compagnon de route, fidèle mais critique, des communistes, l'auteur a recueilli une somme de témoignages et de documents souvent inédits.ExtraitVersaillais ! Le destin a de ces ironies... Celui que l'on aurait bien vu incarner un gavroche des barricades ou un communard indomptable, voire, sur le tard, un camisard irréductible, a vécu vingt ans de son enfance et de sa jeunesse - de 1936 au milieu des années 1950 - dans cette ville royale et néanmoins très bourgeoise. Avant d'émigrer vers Paris puis Ivry-sur-Seine et de s'installer finalement en Ardèche, Jean Tenenbaum, qui deviendra célèbre sous le nom de Jean Ferrât, aura donc été longtemps un banlieusard de hasard, version chic. Ce n'est pas le seul paradoxe d'une existence et d'un cheminement bien plus complexes qu'on ne le pense généralement. Dis-moi quel lieu tu hantes... Cruelle et tendre enfance Pour une large part, sa personnalité a été profondément marquée, façonnée, modelée par ses lieux de vie successifs. On est toujours un peu le produit de son environnement. Façon de dire que l'enfant et l'adolescent Jean Tenenbaum, choyé et enjoué, était loin d'être programmé pour devenir l'un des auteurs-compositeurs-interprètes les plus engagés du dernier demi-siècle et les plus en prise avec son temps. Le chantre de la révolte et de l'émerveillement, mettant son talent de plume et de musicien, son souffle de poète au service des causes qu'il estimait justes, fut un garçon ordinaire et sans histoires jusqu'à ce que l'Histoire se mêle de bouleverser sa vie, d'éveiller sa conscience, d'exacerber sa sensibilité. Jusqu'à ce que le jeune homme tranquille se mue en artiste à la fois populaire et raffiné, dont le chant est une sorte de cri. Mais remontons aux sources. Ce n'est pas à Versailles, mais tout près, à Vaucresson - moins connue que sa voisine et néanmoins fort agréable à vivre -, que Jean Tenenbaum voit le jour, un lendemain de Noël, le 26 décembre 1930, à 11 h 30, au domicile de ses père et mère, villa Raymonde, avenue de Vaucresson. Comme cela est l'usage à cette époque, c'est une sage-femme qui assiste sa mise au monde. Son père, Mnacha, déclare sa naissance à la mairie le lendemain, à la même heure. L'adjoint au maire qui remplit le registre de l'état civil doit sans doute se faire épeler le lieu de naissance de l'heureux papa : Ekaterinedar (Russie), que l'on appelle aussi Ekaterinodar.
À propos de l'auteur
Belleret, Robert
Jean Ferrat est-il en train de devenir une légende ? C'est son histoire, vie et oeuvre mêlées, que Robert Belleret raconte comme il l'avait fait pour Léo Ferré en écrivant " la " biographie de référence (Une vie d'artiste, Actes Sud, 1996). En suivant pas à pas la trajectoire de Jean Tenenbaum, devenu Jean Ferrat, l'un
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