Fiche technique
- Titre : Larmes oubliées de la Vologne
- Auteur : Laroche, Marie-Ange
- Langue : Français
- Format : Broché
- Nombre de pages : 250
- Genre : Affaires, criminalité, enquêtes, justice, police
- Date de publication : 03-09-2008
- Édition : ARCHIPEL
- Poids : 0.36 kg
- Dimensions : 1 x 1 x 1 cm
- ISBN-10 : 2809802319
- ISBN-13 : 9782809802313
Résumé
16 octobre 1984. Le corps de Grégory Villemin, 4 ans et demi, est découvert dans les eaux de la Vologne, une rivière des Vosges. C'est le début d'une histoire qui tiendra la France en haleine durant de longues années. Une seule chose est sûre : le coupable connaît bien la famille de sa victime. Vingt-cinq ans après les faits, l' «affaire Grégory» reste un invraisemblable fiasco judiciaire : négligences en tout genre, convictions sans fondement, pièces à conviction égarées... L'une des principales protagonistes du drame, Marie-Ange Laroche, n'a jamais renoncé au combat de sa vie : rendre son honneur et sa dignité à son mari, abattu en 1985 par le père de Grégory. Elle sort aujourd'hui de sa réserve pour affirmer, preuves à l'appui, à ceux qui doutent encore : «Mon mari n'est pas l'assassin du petit Grégory. Voici pourquoi Bernard Laroche est mort innocent.» Alors que la chambre d'instruction de la cour d'appel de Dijon a ordonné la réouverture de l'enquête, missionnant un laboratoire nantais pour «extraire les éventuelles empreintes génétiques» des scellés de l'affaire (vêtements de l'enfant, cordelettes, lettres du corbeau), ce témoignage apporte un éclairage nouveau sur la plus grande énigme criminelle des cinquante dernières années.ExtraitDans la soirée du mardi 16 octobre 1984, vers 21 h 30, le corps d'un petit garçon sans vie est repêché dans les eaux glacées de la Vologne, une rivière des Vosges qui serpente dans les vallons des environs d'Épinal. C'est précisément à hauteur du bourg de Docelles que la macabre découverte est faite par un villageois. Le corps flotte, retenu par des branchages à hauteur d'une passerelle qui enjambe le cours d'eau, non loin de la caserne des pompiers. Une vision d'épouvante saisit ces derniers, accourus en hâte après l'alerte donnée par le villageois. Immédiatement, ils se rendent compte que le garçonnet n'est pas mort accidentellement. Il a été victime d'un meurtre. Les poignets et les chevilles de la petite victime sont ligotés par de la cordelette blanchâtre dont les noeuds faits de deux boucles en croisillons ne sont pas très serrés. Son bonnet de laine blanc rayé de bleu est enfoncé jusqu'au menton comme si son monstrueux assassin avait voulu fuir son regard innocent en lui ôtant la vie. L'anorak bleu et le pantalon de velours vert sont gonflés par l'eau qui s'y est engouffrée, ajoutant à cette vision une sensation d'hallucination.
À propos de l'auteur
Laroche, Marie-Ange
Le 16 octobre 1984, à Lépanges-sur-Vologne (Vosges), on découvrait dans la rivière le corps d'un enfant de quatre ans, noyé après avoir été attaché : le petit Grégory Villemin.L'affaire Villemin venait de débuter. 25 ans après, elle garde toujours son mystère et les drames se sont succédé. L'incarcération de Bernard Laroche, cousin de Jean-Marie Villemin, le père de Grégory, accusé d'être l'assassin, sa remise en liberté un mois et demi plus tard, son assassinat par Jean-Marie quelques semaines plus tard, la mise en examen et l'incarcération de Christine Villemin puis sa remise en liberté...Aujourd'hui Marie-Ange, la veuve de Bernard Laroche, raconte son calvaire et le drame à travers le drame. Elle dit comment le juge Lambert, d'abord " embrouillé " par les gendarmes, a mené sa propre enquête et, convaincu de l'innocence de Laroche, l'a remis en liberté.Elle raconte le rôle nocif des gendarmes qui ont manipulé des témoins, brouillé des indices, fait pression sur des experts pour mieux faire accuser Laroche. Mais aussi la haine aveugle de Jean-Marie, son désir de tuer quoi qu'il en soit, son refus d'entendre la voix de la justice incarnée par le juge. Elle détaille presque seconde par seconde l'assassinat de Laroche par Villemin sous ses yeux et sous le regard horrifié de leur fils de quatre ans : " Il l'a tué sans le laisser s'expliquer. Il l'a abattu comme un chien ".Elle se dit certaine que de nouveaux éléments vont confirmer l'innocence de son mari. Elle se dit prête à accepter l'exhuma
Vous souhaitez vendre ce livre ?
C'est simple et rapide, il vous suffit de scanner le code-barres. Cette référence a été scannée 1 fois avec notre app par notre communauté de vendeurs, rejoignez le mouvement en cliquant ici.