Marquée par le démon, oubliée par l'HistoireBiographie de l'auteurJean Dufaux a toujours conçu les histoires qu'il allait raconter comme un écho entre mots et images. D'abord attiré par le 7e Art, il se forme aux techniques de la réalisation à l'Institut des Arts et Diffusion de Bruxelles. Mais les mots ne le quittent pas et il devient journaliste, dramaturge et romancier avant d'embrasser définitivement son véritable métier : scénariste de bande dessinée ! Il commence dans les pages du journal « Tintin » en 1983 mais, au fil des années, il travaillera avec presque tous les éditeurs et nombre de grands dessinateurs. Chantre de la sensualité, ses histoires font la part belle à la séduction et aux sentiments qu'il conjugue habilement au souffle de la grande aventure. A l'aise dans tous les styles et tous les décors, il passe du monde imaginaire de « La Complainte des Landes perdues » à la Rome antique antique de « Murena », en passant par l'Afrique de « Djinn ». Conteur ensorceleur, un peu magicien ? un trait qu'il prête à son héros « Niklos Koda » - il nous entraîne dans la sarabande que danse le sable des « Croisades » ou encore dans la froideur scandinave des forêts islandaises avec « Saga Valta ». Passionné de cinéma, il s'inscrit à l'Institut des Arts et Diffusion (Bruxelles). De 1969 à 1973, il s'y familarise avec les procédés cinématographiques qui influenceront son écriture en bande dessinée. Il devient journaliste à "Ciné-Presse", revue destinée aux professionnels du cinéma. Il se met à écrire des pièces de théâtre pour enfants ainsi que différentes nouvelles, avant de se lancer définitivement dans la BD. Le journal "Tintin" est son premier port d'attache : en 1983, il co-scénarise (avec Vernal) la série "Brelan de dames" dessinée par Renaud. En 1985, il conçoit "Les aventures de Melly Brown" (dessin : Musquera). En 1986, il fait son entrée chez Dargaud avec "La toile et la dague" (avec E.Aidans) et "Beautifica Blues" (avecGriffo). 1987 est une grande année : il crée "Jessica Blandy" avec Renaud (éditions Novedi, puis Dupuis). Il lance "Giacomo C" avecGriffo, librement inspiré de Casanova. En 1988, Les "enfants de la salamandre" (dessin : Renaud - Dargaud) voit le jour et les tendances "fantastiques" qui hantent Dufaux sont mises en scène progressivement et à chaque fois sous un angle différent. Il considère ces tentatives comme un gigantesque puzzle où chaque album, chaque série, est une pièce nouvelle. Dans un autre registre fantastique (tendance Vaudou), il concocte pour Paape et Sohier "Les jardins de la peur" (Dargaud puis les Humanoïdes Associés). A l'aube des années 90, sortent "Chelsy" (dessin : Joris - Glénat), "Avel" (dessin : Durieux), "Fox" (dessin : Charles) et "Santiag" (dessin : Renaud - Glénat). Il publie une série consacrée aux écrivains qu'il aime : "Sade" (dessin :Griffo), "Pasolini" (dessin : Rotundo), "Balzac" (dessin : Savey), "Hemingway et Hammet" (dessin : Malès). En 1992, "Sang de lune" (Glénat) lui permet de lancer la jeune dessinatrice Vivianne Nicaise. Il réactive "Beautifica Blues", univers qui lui tient à coeur, dans un second cycle : "Samba-Bugatti". Un an plus tard, outre le lancement du cycle "Les voleurs d'empires" (dessin : Jamar - Glénat), il réalise enfin un vieux rêve en travaillant avecRosinski sur "La complainte des landes perdues" (Dargaud). En 1994, il fait une incursion chez Aire Libre (Dupuis) avec "Monsieur Noir" (dessin
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