Il y a dans « La Face cachée du Z » d’authentiques points forts : d’excellents seconds rôles [...], un design léché [...] et un petit côté iconoclaste (Spirou ne sort pas complètement indemne de l’aventure).

Le début de l’album est quelque peu fade. Difficile de s'intéresser à l’intrigue principale tant elle manque de liant, de réels conflits, et tant elle ne représente qu’une accumulation de sous-intrigues. […] Au final, si certains devront se forcer pour le finir, l’album arrache enfin un sourire grâce au traitement du cas Zorglub. C’est tout à son honneur et cela fait réellement du bien.

Au final, voilà un album correct, mais pas très excitant, surtout un peu décevant pour une aventure sur la Lune. Mais la fin révèle un nouveau méchant, avec une tête terrible, qui pourrait donner un peu plus de pêche à la série.

Si l’on pouvait refermer le précédent opus avec un sourire plein d’optimisme, on aura du mal à tirer autre chose de celui-là qu’une moue dubitative. Quelques gags arrivent à tirer leur épingle du jeu, certains personnages secondaires aussi [...] mais l’ensemble est trop abracadabrantesque pour être amusant.

Il est dommage que Fabien Vehlmann n'ait pas choisi d'approfondir ce qui était le concept le plus intéressant de l'album. La transformation de Spirou qui aurait pu être exploitée de manière vraiment inventive tombe comme un soufflet une fois la fin de l'aventure. Pour ce qui est du dessin de Yoann en revanche, il est dans la continuité de l'album précédent, c'est moderne et dynamique, il n'y a rien à en redire.

Un cinquante deuxième album qui manque d'étincelle mais qui nous permet tout de même de passer un bon moment de lecture