Le Pitch
Présentation de l'éditeur
C'est la première fois que ça lui arrive et il aimerait bien en parler à quelqu'un. Mais il peine à trouver un confident : son psy est trop occupé avec ses propres problèmes, ses parents sont en train de divorcer, sa mémé a Alzheimer et son fantôme de pépé a un passé de Dom Juan qui ne plaide pas en sa faveur. Car Napoléon voudrait connaître le grand Amour, le vrai ! Conseillé par Noël, un garçon très efféminé qui a l'air de bien comprendre les filles, Napoléon se rend compte qu'il n'a qu'une chose à faire : attaquer ! Et pour ce faire, il va devoir épater l'élue de son coeur. C'est en toute discrétion que le jeune garçon va se mettre à des activités (danse classique, poney) qui n'ont pas spécialement bonne presse auprès de ses machos de copains. Et Napoléon va découvrir que l'amour comporte des dangers redoutables...
Quatrième de couverture
Catastrophe ! Napoléon est amoureux.
Biographie de l'auteur
Nicolas Barral est né le 22 décembre 1966 à Paris. Après un bref passage aux Beaux-Arts d'Angoulême sous la houlette de Robert Gigi, il se distingue au début des années 90 lors d'un concours de jeunes talents organisé par la FNAC, attirant l'attention de Jean-Christophe Delpierre, alors rédacteur en chef de
Fluide Glacial. Ce dernier lui ouvre les pages de son magazine, où Barral signe quelques épisodes d'« Ernest Mafflu » sur des scénarios de Couston. Parallèlement, il dessine « Les Années lycée » pour le magazine
OK Podium, en collaboration avec Hugues Labiano et Laurent Duvault. C'est également à cette période qu'il concocte avec Gibelin « Les ailes de Plomb » (Delcourt, 1996-2000), un polar fifties façon Gabin/Audiard. A Fluide, Barral croise un auteur en mal de dessinateur : Pierre Veys. De cette rencontre providentielle naissent deux séries parodiques « so british » : « Baker Street » (1999-2008, Delcourt), qui revisite avec humour le mythe de Sherlock Holmes, puis « Les aventures de Philip et Francis » (2005-2014, Dargaud) offrant une seconde jeunesse aux personnages d'Edgar Pierre Jacobs. Cette collaboration fructueuse avec Pierre Veys est l'occasion de faire vibrer à plein la veine humoristique que Barral sentait palpiter en lui depuis les lectures assidues d'« Astérix » et « Lucky Luke ». Devenu un brin mystique avec l'âge, Barral se met, à partir de 2007, au service du Seigneur en tandem avec Tonino Benacquista, signant chez Dargaud le savoureux
Dieu n'a pas réponse à tout. Enfin, parce qu'en tout dessinateur sommeille un scénariste, il signe chez Dupuis les textes de la série jeunesse « Mon Pépé est un fantôme », sur un dessin d'Olivier TaDuc. Quatre albums paraissent entre 2008 et 2011, qui abordent avec humour la question du deuil. En 2012, Nicolas Barral se voit confier par Tardi la reprise de son mythique « Nestor Burma ». Un défi dont il s'acquitte avec brio en adaptant successivement, chez Casterman, « Boulevard... ossements » (2013), « Micmac moche au boul'mich » (2015) et « Corrida aux Champs-Elysées » (2019). En 2013, Barral retrouve son compère Benacquista et publie en rafale chez Dargaud Les Cobayes (2013) et Le Guide mondial des records (2017), deux fables contemporaines mordantes mais sensibles. En 2021 paraîtra chez Dargaud
Sur un air de Fado, un roman graphique mené par un Barral seul aux manettes. Une forme d'aboutissement pour cet auteur qui avait jusqu'ici toujours partagé l'affiche. Nicolas Barral sait fondre son dessin dans les univers qu'il met en scène, qu'il s'agisse du réalisme contemporain (avec Benacquista dans
Les cobayes) ou du burlesque (avec Pierre Veys dans « Baker Street » et « Philip et Francis »). Véritable touche-à-tout, il ose s'emparer du « Nestor Burma » de Tardi et Malet en y incorporant ses ingrédients personnels, mais se révèle également capable d'aborder avec humour des problématiques sensibles dans la série jeunesse « Mon pépé est une fantôme ». Autant de talents d'artiste-caméléon qui font de Nicolas Barral un auteur rare.
Français d'origi