Le Pitch
Présentation de l'éditeur
Une série de petites nouvelles historico-humoristico-policières, où l'habile et astucieuse Yoko Tsuno fit ses premières armes.Dépistant un gang qui dévalise les banques grâce au matériel le plus moderne, illuminant par ses multiples talents et sa souriante bonté la veillée de Noël d'une pauvre famille, ou affrontant un homme-singe aux forces monstrueuses, ou même déjouant les plans destructeurs d'un important trust financier, Yoko Tsuno, face aux plus féroces ennemis, remporte toujours triomphalement la lutte.
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Chère Yoko... Cette jeune fille est délicieuse, vraiment. Si charmante. Et si douce. Mais qu'on ne s'y trompe pas : la demoiselle a du répondant et de l'imagination à revendre. Pour l'état civil, Yoko Tsuno est japonaise. Pour le C.V., elle est électronicienne. Pour le simple lecteur de BD, c'est une héroïne aussi séduisante que décidée, qui promène sa silhouette gracile entre la terre et la planète Vinéa. Car les aventures de Yoko sont fortement teintées de fantastique et de science-fiction... Dans cet épisode, elle profite d'un séjour en Chine pour voyager dans le temps. Direction le XIème siècle, à la rencontre de la troisième épouse de l'Empereur - une petite fille de six ans... Yoko mêle un graphisme empreint d'une grande douceur et d'une parfaite lisibilité à la description minutieuse de machines ultra-réalistes. Rien d'étonnant : Roger Leloup a longtemps fait partie des studios de Hergé, le créateur de Tintin. Il y a pire école... Une série sympathique et pleine de générosité. --
Gilbert Jacques
Biographie de l'auteur
Né le 17 novembre 1933 à Verviers, Roger Leloup a connu une enfance protégée malgré l'actualité troublée. Parmi ses passions, la bande dessinée, l'aviation et les transports ferroviaires dont il pouvait quotidiennement admirer des exemples à taille réelle dans l'importante gare de tri proche. De nos jours, il doit se contenter de locomotives et wagons miniaturisés, circulant sur le vaste circuit qu'il a établi à l'étage de sa maison réservé à son atelier. Il étudie l'art décoratif et la publicité à l'Institut Saint-Luc de Liège. Un voisin dessinateur, Jacques Martin, vient régulièrement acheter sa brillantine au salon de coiffure des parents du jeune homme. En 1950, le volubile visiteur mentionne qu'il cherche un assistant pour la période de vacances. À défaut d'en connaître un, Leloup se propose pour réaliser ses coloriages. C'est ainsi qu'il commence à travailler sur les histoires d'"Alix" dans "L'Île maudite". La commande passée à Hergé de chromos techniques pour la série "Voir et savoir" va le lancer dans ses premiers essais professionnels de dessins pour "L'Histoire de l'Aviation" et celle de l'automobile où Jacques Martin est engagé pour diriger la partie technique. Leloup fignole au crayon les engins que le dessinateur repasse à l'encre avant que le maître d'oeuvre y ajoute le personnage de "Tintin" en costume de circonstance. Hergé juge rapidement plus pratique de regrouper à Bruxelles ses petites mains. Le 15 février 1953, Leloup entre au studio Hergé où il travaillera sur les décors d'Alix de "La Griffe noire" jusqu'à la première case d'"Iorix le Grand". Hergé lui réclame surtout des dessins techniques ou de décoration très précise, comme la gare de Genève-Cointrin dans "L'Affaire Tournesol", la chaise roulante du capitaine Haddock dans "Les Bijoux de la Castafiore", des autos, des motos, des chars, la conception de l'avion de Carreidas et de tous ceux de la nouvelle version de "L'Île noire", des chroniques sur le modélisme, etc. Quinze ans de ce régime lui donnent envie de lancer sa propre série. Il rencontre Peyo et dessine quelques Schtroumpfs d'essai, mais son style le dirige plus vers l'aventure et le réalisme. Il assiste alors Francis sur un épisode de "Jacky et Célestin" et envisage un nouveau scénario pour ceux-ci, qu'il retravaillera ultérieurement pour une histoire de Yoko, "L'araignée qui volait". Durant la soirée de Noël 1968, il esq