Qualité


Notre programme qualité

Dans notre entrepôt à Beauvais, un contrôle qualité est effectué minutieusement sur tous nos livres par nos équipes compétentes avant la mise en vente pour déterminer l’état et vérifier qu’il respecte notre charte de qualité. Certains produits peuvent présenter des signes d’usure minimes, les livres comme les accessoires (CD, cahiers d’exercices…) mais seulement si cela ne nuit pas à la lecture. Si vous rencontrez le moindre problème concernant l’état des livres reçus, cliquez ici, notre équipe en charge du service client est à votre disposition et fait son possible pour vous aider.

Ce contrôle permet de déterminer une classification de nos livres détaillée ci-dessous.

Description de l’état d’un livre :

Très bon :

  • Livre en excellent état, presque comme neuf, il a été lu très peu de fois
  • Présence de quelques marques d’usure mais à peine perceptibles
  • Les pages ne sont ni écornées, ni annotées, ni tachées 
  • La couverture est en parfait état
  • Vous pouvez offrir ce livre à vos proches sans aucun doute !

Bon:

  • Livre déjà lu et usagé
  • Quelques légères marques d’usure (marque de crayon, page un peu écornée)
  • Aucune page n’est manquante
  • La couverture est intacte

Correct:

  • Livre usagé avec des marques d’usure visibles  (marques de crayon, pages écornées, petites annotations)
  • Aucune page n’est manquante, marques d’usure sans nuire à la lecture (marques de crayon, pages écornées, petites annotations)
  • Les accessoires sont présents mais peuvent avoir des marques d’usure
  • La couverture de protection peut être manquante

La princesse mendiante

Broché - Editions Du Panama - 308 pages - Publication: 01 octobre 2007

Le Pitch

Présentation de l'éditeur C'était au Mewar, en Inde du Nord, au temps d'Akbar. C'est l'histoire de Mirabaï, la fillette qui épousa un roi mais qui aimait le dieu Krishna. C'est la légende de Mirabaï, qui dit non au bûcher, non à l'obscurantisme. Sur les routes, dans la chaleur et la poussière, elle chante et elle danse. Elle mendie et les pauvres la bénissent. C'est le roman d'une femme qui aime et se révolte. Romancière et philosophe, Catherine Clément est l'auteur de nombreux romans. Pour l'amour de l'Inde, La Señora, Le Voyage de Théo... Elle a aussi vécu cinq ans en Inde. Extrait Kurkhi, Rajasthan, à l'époque des Moghols La petite avait chaud. Au milieu de la nuit, son grand-père était mort ; le rituel s'apprêtait. Selon l'usage, la cérémonie aurait lieu avant le coucher du soleil. On était en avril et l'enfant transpirait. Sa nourrice la tenait serrée entre ses jambes et ne la lâchait pas. De la terrasse où elles étaient assises, on voyait sur la droite les fleurs sur le bûcher, le tas de noix de coco, le long tortillon de palmes sèches qui servirait à allumer le feu, une poterie qui chauffait sur un brasero. Juchés dans les niches de la porte d'honneur, les trompettes venaient juste de donner le signal. Le cortège était entré à gauche. De loin, la petite pouvait apercevoir le visage violacé du Rana de Merta, couché sur une litière d'argent et couvert de pétales. À côté de la litière cheminaient les prêtres torse nu, le front poudré de jaune, leurs cheveux ramassés en chignon sur la nuque. - Pourquoi tout le monde se tait ? dit l'enfant. - Ne bouge pas, ma colombe. - Il va brûler, Bapu ? - Tu sais bien que oui ! - Et ma grand-mère à moi, elle va brûler aussi ? - Mais tais-toi donc ! Ces graines de fille, ça ne sait pas se tenir. En tête, marchait une femme éclatante. Sa jupe était rouge vif, ses mains étaient rouges, le voile autour d'elle était rouge. On voyait nettement ses vieilles mains décorées des chaînettes réservées aux mariées, ses pieds nus et leurs bracelets de chevilles, ses ongles rougis au jus d'hibiscus. Son visage, on ne le voyait pas. Elle puisait un grain de riz dans sa paume et le jetait sur la litière, un grain et puis un autre, un pas et puis un autre. Elle ne tremblait pas. Elle était dans sa gloire. - C'est qui, la dame rouge ? Dis-moi ! - Fiche-moi la paix ! Pour la seconde fois, les trompettes sonnèrent ; la femme s'arrêta. Un soupir parcourut la foule vêtue de blanc. Ils étaient des centaines venus des environs. Le peuple de la ville et celui des villages, ascètes et paysans, marchands et artisans, tout ce que le petit royaume de Merta comptait d'hommes adultes s'était déplacé pour l'événement. Leur Rana était mort. Pour ce qui allait suivre, ils s'étaient mis en blanc ; le rite l'exigeait. La femme en rouge rejeta son voile lentement; elle avait les cheveux dénoués comme au jour de ses noces. Les premiers cris montèrent. «Sati Mata ki jaï !» Tête droite, elle laissa les acclamations l'envahir ; ses yeux brillaient d'orgueil dans son visage ridé. Elle 15 s'avança, posa sa paume droite sur le mur et appuya, marquant la pierre de son empreinte en rouge à côté des empreintes des satis précédentes, pieusement rehaussées d'or. Puis elle joignit les mains et se mit à prier dans le plus grand silence. Seule sa voix résonnait. «Ram Ram.» «Ram Ram.» «Ram Ram», un long roucoulement. Sa voix douce, un pas, une prière. Les porteurs installaient le corps sur le bûcher. Elle attendit. Quand son époux fut entièrement recouvert de fleurs et de copeaux de santal, elle releva sa lourde jupe rouge, escalada les bûches et s'assit, prenant la tête morte au creux de son giron. «Ram Ram.» - Est-ce qu'elle va brûler ? - Regarde, ma tourterelle, regarde de tous tes yeux ! La femme en rouge garda la posture sacrée, les mains jointes, les yeux étincelants. Puis, relevant ses cheveux, elle se fit un chignon sur le sommet du crâne. Un prêtre lui tendit un collier consacré et une noix de coco do
Détails du livre

La princesse mendiante

Broché - Editions Du Panama - 308 pages - Publication: 01 octobre 2007

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Le Pitch

Présentation de l'éditeur C'était au Mewar, en Inde du Nord, au temps d'Akbar. C'est l'histoire de Mirabaï, la fillette qui épousa un roi mais qui aimait le dieu Krishna. C'est la légende de Mirabaï, qui dit non au bûcher, non à l'obscurantisme. Sur les routes, dans la chaleur et la poussière, elle chante et elle danse. Elle mendie et les pauvres la bénissent. C'est le roman d'une femme qui aime et se révolte. Romancière et philosophe, Catherine Clément est l'auteur de nombreux romans. Pour l'amour de l'Inde, La Señora, Le Voyage de Théo... Elle a aussi vécu cinq ans en Inde. Extrait Kurkhi, Rajasthan, à l'époque des Moghols La petite avait chaud. Au milieu de la nuit, son grand-père était mort ; le rituel s'apprêtait. Selon l'usage, la cérémonie aurait lieu avant le coucher du soleil. On était en avril et l'enfant transpirait. Sa nourrice la tenait serrée entre ses jambes et ne la lâchait pas. De la terrasse où elles étaient assises, on voyait sur la droite les fleurs sur le bûcher, le tas de noix de coco, le long tortillon de palmes sèches qui servirait à allumer le feu, une poterie qui chauffait sur un brasero. Juchés dans les niches de la porte d'honneur, les trompettes venaient juste de donner le signal. Le cortège était entré à gauche. De loin, la petite pouvait apercevoir le visage violacé du Rana de Merta, couché sur une litière d'argent et couvert de pétales. À côté de la litière cheminaient les prêtres torse nu, le front poudré de jaune, leurs cheveux ramassés en chignon sur la nuque. - Pourquoi tout le monde se tait ? dit l'enfant. - Ne bouge pas, ma colombe. - Il va brûler, Bapu ? - Tu sais bien que oui ! - Et ma grand-mère à moi, elle va brûler aussi ? - Mais tais-toi donc ! Ces graines de fille, ça ne sait pas se tenir. En tête, marchait une femme éclatante. Sa jupe était rouge vif, ses mains étaient rouges, le voile autour d'elle était rouge. On voyait nettement ses vieilles mains décorées des chaînettes réservées aux mariées, ses pieds nus et leurs bracelets de chevilles, ses ongles rougis au jus d'hibiscus. Son visage, on ne le voyait pas. Elle puisait un grain de riz dans sa paume et le jetait sur la litière, un grain et puis un autre, un pas et puis un autre. Elle ne tremblait pas. Elle était dans sa gloire. - C'est qui, la dame rouge ? Dis-moi ! - Fiche-moi la paix ! Pour la seconde fois, les trompettes sonnèrent ; la femme s'arrêta. Un soupir parcourut la foule vêtue de blanc. Ils étaient des centaines venus des environs. Le peuple de la ville et celui des villages, ascètes et paysans, marchands et artisans, tout ce que le petit royaume de Merta comptait d'hommes adultes s'était déplacé pour l'événement. Leur Rana était mort. Pour ce qui allait suivre, ils s'étaient mis en blanc ; le rite l'exigeait. La femme en rouge rejeta son voile lentement; elle avait les cheveux dénoués comme au jour de ses noces. Les premiers cris montèrent. «Sati Mata ki jaï !» Tête droite, elle laissa les acclamations l'envahir ; ses yeux brillaient d'orgueil dans son visage ridé. Elle 15 s'avança, posa sa paume droite sur le mur et appuya, marquant la pierre de son empreinte en rouge à côté des empreintes des satis précédentes, pieusement rehaussées d'or. Puis elle joignit les mains et se mit à prier dans le plus grand silence. Seule sa voix résonnait. «Ram Ram.» «Ram Ram.» «Ram Ram», un long roucoulement. Sa voix douce, un pas, une prière. Les porteurs installaient le corps sur le bûcher. Elle attendit. Quand son époux fut entièrement recouvert de fleurs et de copeaux de santal, elle releva sa lourde jupe rouge, escalada les bûches et s'assit, prenant la tête morte au creux de son giron. «Ram Ram.» - Est-ce qu'elle va brûler ? - Regarde, ma tourterelle, regarde de tous tes yeux ! La femme en rouge garda la posture sacrée, les mains jointes, les yeux étincelants. Puis, relevant ses cheveux, elle se fit un chignon sur le sommet du crâne. Un prêtre lui tendit un collier consacré et une noix de coco do
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