Dans la perspective des municipales de mars 2008, deux élus de droite, maires (UMP) de villes de France, Rosny et Orléans, partisans de solutions de terrain, justes et adaptées, dressent le bilan accablant des violences urbaines et proposent des analyses sans complaisance, et un ensemble de solutions concrètes à mettre en œuvre. Deux ans après les émeutes de 2005 à Clichy-sous-bois, les évènements de Villiers-le-Bel, nous rappellent la récurrence tragique du phénomène des violences urbaines, en France. Incurie des politiques malgré les fonds réinjectés dans les banlieues dites sensibles ? Cette répétition têtue des faits, démontrerait-elle l'inanité des politiques - de droite comme de gauche - entre laxisme, répression et prévention, et l'échec de leur mise en œuvre depuis près de trente ans ? Etayant leurs analyses des plus récents travaux de recherche, effectués en France, en GB et aux Usa, ils passent au crible les raisons habituellement invoquées de la délinquance juvénile, par une certaine " ultra gauche soixante-huitarde " pour établir à leur tour un diagnostic sans concession de la réalité dans les banlieues : échec scolaire, abstentéisme, démission parentale, irresponsabilité d'une certaine élite intellectuelle et politique, surenchère médiatique, discrimination négative, immigration clandestine.... quelques une des causes réelles d'une insécurité galopante qui crée dans les banlieues un chômage dévastateur. S'ils battent ainsi en brèche nombre d'idées reçues, inhérentes d'une Pensée unique honnie c'est pour réconcilier la France des villes et la France des banlieues... et y apporter des contre-propositions concrètes, dont la mise en application dans leur propre ville respective, a d'ores et déjà obtenu des résultats spectaculaires. Ils prônent entre autres, un urbanisme rénové, une politique personnalisée d'aide à l'enfance, une action réformée de la police, et de la justice seul à même de repenser la politique des villes et de modifier l'approche obsolète des acteurs sociaux.