Fiche technique
- Titre : Le Petit livre de la Seconde Guerre mondiale
- Auteur : Quétel, Claude
- Langue : Français
- Format : Poche
- Nombre de pages : 160
- Genre : Deuxième guerre mondiale
- Date de publication : 06-05-2010
- Édition : First
- Poids : 0.07 kg
- Dimensions : 8.7 x 1.1 x 12.2 cm
- ISBN-10 : 2754014330
- ISBN-13 : 9782754014335
Résumé
Soixante ans après... " Par sa dimension planétaire et sa durée, par sa férocité et ses horreurs, par les bouleversements politiques et philosophiques qui l'ont suivie, la Seconde Guerre mondiale a été le plus grand conflit de tous les temps. Soixante ans après, cette guerre pèse toujours sur la mémoire et la conscience collective. " (C. Quétel) Et elle continue à ce titre de passionner les Français.L'essentiel en peu de pages Ce petit livre offre au lecteur pressé de quoi faire le tour de la question, qui demeure complexe, en peu de pages, grâce aux éclairages de l'auteur. De la guerre éclair du IIIe Reich à la fin du conflit, Claude Quétel raconte, explique et analyse l'une des plus grandes tragédies de l'Histoire.Pour information Bibliographie sélective du même auteur et sur le même thème (chiffres communiqués par l'auteur) :Larousse de la Seconde Guerre mondiale, 2007 (sous la dir. de) : 60 000 ex. Robert Capa, L'œil du 6 juin, HS Découvertes Gallimard, 2004 : 8 000 ex. (épuisé) Femmes dans la guerre, 1939-1945, Larousse, 2004 : 10 000 + 7 000 ex. La Seconde Guerre mondiale, éditions du Mémorial de Caen, 2003 : 15 000 ex. (épuisé) Caen, 1940-1944, Ouest France, 1994 : 7 000 ex. (épuisé) A paraître : Dictionnaire du débarquement, 2011, Ouest France.ExtraitDANS l'histoire de l'humanité, chaque nouvelle guerre s'explique souvent par celle qui l'a immédiatement précédée. C'est particulièrement le cas pour la Seconde Guerre mondiale, directe héritière - et d'ailleurs dans un laps de temps relativement court (vingt et un ans) du premier conflit mondial. Après un armistice prématuré d'un point de vue strictement militaire (l'Allemagne conserve un territoire inviolé) mais attendu de tous au terme de quatre années d'une effroyable boucherie, le traité de Versailles ne résout rien. Imposé aux vaincus, ignorant la nouvelle Russie bolchevique, il dessine une nouvelle carte d'Europe en dépit du bon sens, isolant notamment la Prusse de l'Allemagne afin d'aménager un corridor d'accès à la mer pour la Pologne qui vient d'être recréée. Alors même que le président des États-Unis Wilson a déclaré dans l'un de ses «quatorze points» énoncés en janvier 1918 le droit des peuples à disposer d'eux-mêmes, l'Autriche se voit refuser par avance le droit de s'intégrer à l'Allemagne (Anschluss). La signature du traité de Versailles, elle-même, a été organisée de façon humiliante pour l'Allemagne. Celle-ci avait envisagé, un instant, de reprendre les hostilités. Bien avant Hitler, l'Allemagne de la République de Weimar va avoir beau jeu de dénoncer le Diktat de Versailles et d'invoquer durablement «le coup de poignard dans le dos». Les Allemands sont persuadés que la France veut les affamer, les ruiner et, pire encore, nier leur identité nationale. Si l'Allemagne doit être théoriquement désarmée, aucune garantie territoriale n'est prise à son encontre. Or, insiste le maréchal Foch, il faut «tenir solidement le Rhin». Sans cela, avertit-il prophétiquement, «ce n'est pas la paix, c'est un armistice de vingt ans !» Le chef du gouvernement français et artisan de la victoire, Georges Clemenceau, à qui Foch reproche d'avoir «perdu la paix», n'est pas loin de partager cet avis mais il doit tenir compte des alliés de la France - la Grande-Bretagne et les États-Unis (sans parler de l'Italie, déjà délaissée et promise de ce fait à toutes les aventures). Or, dès 1919 et dans la décennie qui va suivre, ces deux puissances ne vont pas cesser de se méfier non de l'Allemagne mais de la France, désormais considérée comme intransigeante et belliciste. Ainsi, la question du paiement des réparations par l'Allemagne (exigées par la France mais qu'elle ne paiera jamais) va littéralement empoisonner les relations internationales. L'occupation de la Ruhr par la France de 1923 à 1925, qui résulte de la mauvaise volonté de l'Allemagne à s'acquitter de ses obligations, achève d'isoler diplomatiquement la France.
À propos de l'auteur
Quétel, Claude
Cla
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