Qualité


Notre programme qualité

Dans notre entrepôt à Beauvais, un contrôle qualité est effectué minutieusement sur tous nos livres par nos équipes compétentes avant la mise en vente pour déterminer l’état et vérifier qu’il respecte notre charte de qualité. Certains produits peuvent présenter des signes d’usure minimes, les livres comme les accessoires (CD, cahiers d’exercices…) mais seulement si cela ne nuit pas à la lecture. Si vous rencontrez le moindre problème concernant l’état des livres reçus, cliquez ici, notre équipe en charge du service client est à votre disposition et fait son possible pour vous aider.

Ce contrôle permet de déterminer une classification de nos livres détaillée ci-dessous.

Description de l’état d’un livre :

Très bon :

  • Livre en excellent état, presque comme neuf, il a été lu très peu de fois
  • Présence de quelques marques d’usure mais à peine perceptibles
  • Les pages ne sont ni écornées, ni annotées, ni tachées 
  • La couverture est en parfait état
  • Vous pouvez offrir ce livre à vos proches sans aucun doute !

Bon:

  • Livre déjà lu et usagé
  • Quelques légères marques d’usure (marque de crayon, page un peu écornée)
  • Aucune page n’est manquante
  • La couverture est intacte

Correct:

  • Livre usagé avec des marques d’usure visibles  (marques de crayon, pages écornées, petites annotations)
  • Aucune page n’est manquante, marques d’usure sans nuire à la lecture (marques de crayon, pages écornées, petites annotations)
  • Les accessoires sont présents mais peuvent avoir des marques d’usure
  • La couverture de protection peut être manquante

Longues peines: Le pari de la réinsertion

Broché - Editions Milan - 219 pages - Publication: 30 janvier 2013

Audience
Adulte - Haut niveau

Le Pitch

Présentation de l'éditeur Comment se prépare, se décide et se met en oeuvre la réinsertion des condamnés à de longues peines ? Comment restituer à la société avec le moins de violence possible ceux qui, précisément, l'ont le plus violentée ? Comment concilier la nécessité d'accorder une chance aux criminels, du moins lorsque cela est possible, avec la souffrance et les appréhensions des victimes ?A ces questions, « Longues peines » tente de répondre en abordant les grand thèmes qui en font un sujet particulièrement sensible, à commencer par le risque de récidive. Ancien magistrat de l'application des peines en charge pendant dix ans des détenus du centre de détention de Muret (Haute-Garonne), Philippe laflaquière explique son travail sous forme de « récits » tirés de dossiers réels, dont certains ont défrayé la chronique, tels que la libération de Bertrand Cantat, ou encore l'affaire ayant ayant inspiré « l'appât », le film de Bertrand Tavernier. Ainsi plongé au coeur des responsabilités écrasantes qui sont celles du juge de l'application des peines, le lecteur est amené à son tour à croire (ou non) au « pari de la réinsertion ».Un pari sur l'humain. Extrait 1. une perpétuité sans concession Combattre les idées reçues D'abord un visage. Un homme croisé, à la fin des années soixante-dix, dans les couloirs du centre de détention de Muret, où j'effectue alors le stage pénitentiaire prévu pour les élèves de l'École Nationale de la Magistrature. Il m'est offert de m'entretenir avec n'importe lequel de ces condamnés «longues peines» de l'établissement, du moins ceux qui souhaitent échanger pendant un long moment avec un futur magistrat. N'importe lequel, sauf un, que la direction m'a demandé de ne pas perturber dans sa solitude tranquille. En quelque sorte, de le laisser reposer en paix, tant sont visibles le délabrement physique et psychique, les ravages du temps passé en prison : plus de vingt ans. Ce condamné aux allures de zombie est l'abbé Desnoyers, auteur de l'un des crimes les plus retentissants des années cinquante. La France est horrifiée et le clergé traumatisé en découvrant ce que le prêtre, dans une association à proprement parler délirante de religion et de sexualité, a fait subir à ses victimes ce 3 décembre 1956. Sa maîtresse de 19 ans, à quelques jours de son accouchement, est abattue de trois balles de revolver 6,35. Après l'éventration de la jeune femme, le petit corps est sorti, puis tué à coups de couteau et défiguré. Et enfin, baptisé par son père. Du «curé d'Uruffe» qui donna son nom à l'effrayante affaire, je conserverai l'image d'une silhouette malingre aperçue dans un couloir, l'expression de ce vieillard déjà ailleurs, poussant le chariot de distribution des repas. Lorsque je le croise, l'abbé Desnoyer est âgé de 57 ans : on lui en donnerait vingt ou trente de plus. Longtemps différée, opinion publique oblige, la libération conditionnelle, à cette époque de la compétence du ministre de la Justice, lui sera finalement accordée en août 1978, lui permettant d'aller finir ses jours dans une abbaye du Morbihan. Des années derrière les barreaux qui s'écouleraient sans dommage, voire une cure de jouvence dans une prison «trois étoiles» au motif que les détenus peuvent bénéficier de la télévision. Y aurait-il un quelconque rapport entre la prison et un célèbre club de vacances qu'il se limiterait à cette mention apposée sur certains dossiers à l'issue de l'audience correctionnelle : M.E.D, comme Maintien En Détention. Un système judiciaire et pénitentiaire qui cajoleraient les criminels en oubliant les victimes, ou dans lequel, à l'opposé, rien ne serait fait pour préparer la réinsertion des condamnés. Concernant le monde carcéral, les poncifs ne manquent pas, que tout de même un certain nombre de témoignages et reportages ont heureusement commencé à démonter, restituant une réalité plus complexe, moins caricaturale. L'un de ces clichés a la vie dure, et peut-être plus que d'autres : il n'
Détails du livre

Longues peines: Le pari de la réinsertion

Broché - Editions Milan - 219 pages - Publication: 30 janvier 2013

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Le Pitch

Présentation de l'éditeur Comment se prépare, se décide et se met en oeuvre la réinsertion des condamnés à de longues peines ? Comment restituer à la société avec le moins de violence possible ceux qui, précisément, l'ont le plus violentée ? Comment concilier la nécessité d'accorder une chance aux criminels, du moins lorsque cela est possible, avec la souffrance et les appréhensions des victimes ?A ces questions, « Longues peines » tente de répondre en abordant les grand thèmes qui en font un sujet particulièrement sensible, à commencer par le risque de récidive. Ancien magistrat de l'application des peines en charge pendant dix ans des détenus du centre de détention de Muret (Haute-Garonne), Philippe laflaquière explique son travail sous forme de « récits » tirés de dossiers réels, dont certains ont défrayé la chronique, tels que la libération de Bertrand Cantat, ou encore l'affaire ayant ayant inspiré « l'appât », le film de Bertrand Tavernier. Ainsi plongé au coeur des responsabilités écrasantes qui sont celles du juge de l'application des peines, le lecteur est amené à son tour à croire (ou non) au « pari de la réinsertion ».Un pari sur l'humain. Extrait 1. une perpétuité sans concession Combattre les idées reçues D'abord un visage. Un homme croisé, à la fin des années soixante-dix, dans les couloirs du centre de détention de Muret, où j'effectue alors le stage pénitentiaire prévu pour les élèves de l'École Nationale de la Magistrature. Il m'est offert de m'entretenir avec n'importe lequel de ces condamnés «longues peines» de l'établissement, du moins ceux qui souhaitent échanger pendant un long moment avec un futur magistrat. N'importe lequel, sauf un, que la direction m'a demandé de ne pas perturber dans sa solitude tranquille. En quelque sorte, de le laisser reposer en paix, tant sont visibles le délabrement physique et psychique, les ravages du temps passé en prison : plus de vingt ans. Ce condamné aux allures de zombie est l'abbé Desnoyers, auteur de l'un des crimes les plus retentissants des années cinquante. La France est horrifiée et le clergé traumatisé en découvrant ce que le prêtre, dans une association à proprement parler délirante de religion et de sexualité, a fait subir à ses victimes ce 3 décembre 1956. Sa maîtresse de 19 ans, à quelques jours de son accouchement, est abattue de trois balles de revolver 6,35. Après l'éventration de la jeune femme, le petit corps est sorti, puis tué à coups de couteau et défiguré. Et enfin, baptisé par son père. Du «curé d'Uruffe» qui donna son nom à l'effrayante affaire, je conserverai l'image d'une silhouette malingre aperçue dans un couloir, l'expression de ce vieillard déjà ailleurs, poussant le chariot de distribution des repas. Lorsque je le croise, l'abbé Desnoyer est âgé de 57 ans : on lui en donnerait vingt ou trente de plus. Longtemps différée, opinion publique oblige, la libération conditionnelle, à cette époque de la compétence du ministre de la Justice, lui sera finalement accordée en août 1978, lui permettant d'aller finir ses jours dans une abbaye du Morbihan. Des années derrière les barreaux qui s'écouleraient sans dommage, voire une cure de jouvence dans une prison «trois étoiles» au motif que les détenus peuvent bénéficier de la télévision. Y aurait-il un quelconque rapport entre la prison et un célèbre club de vacances qu'il se limiterait à cette mention apposée sur certains dossiers à l'issue de l'audience correctionnelle : M.E.D, comme Maintien En Détention. Un système judiciaire et pénitentiaire qui cajoleraient les criminels en oubliant les victimes, ou dans lequel, à l'opposé, rien ne serait fait pour préparer la réinsertion des condamnés. Concernant le monde carcéral, les poncifs ne manquent pas, que tout de même un certain nombre de témoignages et reportages ont heureusement commencé à démonter, restituant une réalité plus complexe, moins caricaturale. L'un de ces clichés a la vie dure, et peut-être plus que d'autres : il n'
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