Qualité


Notre programme qualité

Dans notre entrepôt à Beauvais, un contrôle qualité est effectué minutieusement sur tous nos livres par nos équipes compétentes avant la mise en vente pour déterminer l’état et vérifier qu’il respecte notre charte de qualité. Certains produits peuvent présenter des signes d’usure minimes, les livres comme les accessoires (CD, cahiers d’exercices…) mais seulement si cela ne nuit pas à la lecture. Si vous rencontrez le moindre problème concernant l’état des livres reçus, cliquez ici, notre équipe en charge du service client est à votre disposition et fait son possible pour vous aider.

Ce contrôle permet de déterminer une classification de nos livres détaillée ci-dessous.

Description de l’état d’un livre :

Très bon :

  • Livre en excellent état, presque comme neuf, il a été lu très peu de fois
  • Présence de quelques marques d’usure mais à peine perceptibles
  • Les pages ne sont ni écornées, ni annotées, ni tachées 
  • La couverture est en parfait état
  • Vous pouvez offrir ce livre à vos proches sans aucun doute !

Bon:

  • Livre déjà lu et usagé
  • Quelques légères marques d’usure (marque de crayon, page un peu écornée)
  • Aucune page n’est manquante
  • La couverture est intacte

Correct:

  • Livre usagé avec des marques d’usure visibles  (marques de crayon, pages écornées, petites annotations)
  • Aucune page n’est manquante, marques d’usure sans nuire à la lecture (marques de crayon, pages écornées, petites annotations)
  • Les accessoires sont présents mais peuvent avoir des marques d’usure
  • La couverture de protection peut être manquante

Les Insurrections singulières

Broché - ACTES SUD - 208 pages - Publication: 02 janvier 2011

Benameur, Jeanne (Auteur)

Le Pitch

Présentation de l'éditeur Au seuil de la quarantaine, ouvrier au trajet atypique, décalé à l’usine comme parmi les siens, Antoine flotte dans sa peau et son identité, à la recherche d’une place dans le monde. Entre vertiges d’une rupture amoureuse et limites du militantisme syndical face à la mondialisation, il lui faudra se risquer au plus profond de lui-même pour découvrir une force nouvelle, reprendre les commandes de sa vie. Parcours de lutte et de rébellion, plongée au coeur de l’héritage familial, aventure politique intime et chronique d’une rédemption amoureuse, «Les Insurrections singulières» est un roman des corps en mouvement, un voyage initiatique qui nous entraîne jusqu’au Brésil. Dans une prose sobre et attentive, au plus près de ses personnages, Jeanne Benameur signe une ode à l’élan de vivre, une invitation à chercher sa liberté dans la communauté des hommes, à prendre son destin à bras-le-corps. Parce que les révolutions sont d’abord intérieures. Et parce que “on n’a pas l’éternité devant nous. Juste la vie”. Extrait Il y a longtemps, j'ai voulu partir. Ce soir, je suis assis sur les marches du perron. Dans mon dos, la maison de mon enfance, un pavillon de banlieue surmonté d'une girouette en forme de voilier, la seule originalité de la rue. Je regarde la nuit venir. C'était un soir, dans la cuisine, celle qui est toujours là si je me retourne, que j'ouvre la porte et que je fais six pas pour arriver au fond du couloir. C'était comme ce soir, trop chaud. Mon père fignolait une de ses maquettes de bateaux anciens. Sur la toile cirée, ses doigts, quand ils avaient appuyé longtemps, laissaient une trace, comme la buée sur les vitres. Et puis la trace disparaissait. Ce soir-là, j'ai eu peur. Peur, si je restais dans cette cuisine, dans cette maison, de devenir comme la trace des doigts de mon père. Juste une empreinte. Qui disparaîtrait aussi. Je fixais la maquette. Ma mère faisait la vaisselle. Le clapotis de l'eau dans l'évier pour accompagner tous les rêves de caravelle. Et ma poitrine qui se serrait. J'avais huit ans. Les maquettes, c'était le monde en miniature, un monde qui tenait dans le creux d'une main. Réduit. Moi, le monde, je le voulais grand. Pas réduit. Et ma respiration se cognait contre les bords. Mon père, ce bonhomme à la haute stature, courbait sa taille. Les yeux rivés à de minuscules filins, il s'affaissait. Nous quatre dans notre maison, ma mère, mon père, mon frère Loïc qui faisait ses devoirs à l'étage et moi, je nous ai vus. Tout petits dans le monde. Si petits. Réduits, nous aussi ? Revue de presse Avec poésie, Antoine, jeune prolo existentialiste, refuse un destin tout tracé... Jeanne Benameur observe la vie, les re­lations familiales, les amours fragiles, les amitiés porteuses d'espoir. Elle fait d'Antoine un être qui ressuscite d'entre les ­oubliés - les muets, ceux qui n'ont pas le droit à la parole, et si peu à la littérature. A phrases tendues, parfois nettes comme de la poésie, elle l'accompagne dans son cheminement, lui invente une vivacité... Celui qui en a «marre de faire l'imposteur» décide de ne plus «ravaler la fureur» et part à la recherche d'une dignité. (Martine Laval - Télérama du 12 janvier 2011 )Jeanne Benameur envoie Antoine, ouvrier dont la vie part à la dérive, à l'autre bout du monde... à la redécouverte de lui-même. C'est l'un des plus beaux romans de ce début d'année. Une invitation à laisser le monde entrer en soi, jusqu'à la métamorphose... Changer la vie, clament les ouvriers syndiqués. Oui, répond ce superbe roman. Avec un livre. La vraie révolution n'est pas le Grand Soir, c'est le Grand Soi. (François Busnel - Lire, avril 2011 ) Quatrième de couverture Au seuil de la quarantaine, ouvrier au trajet atypique, décalé à l'usine comme parmi les siens, Antoine flotte dans sa peau et son identité, à la recherche d'une place dans le monde. Entre vertiges d'une rupture amoureuse et limites du militantisme syndical face à la
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Auteur

Les Insurrections singulières

Broché - ACTES SUD - 208 pages - Publication: 02 janvier 2011

Benameur, Jeanne (Auteur)

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Le Pitch

Présentation de l'éditeur Au seuil de la quarantaine, ouvrier au trajet atypique, décalé à l’usine comme parmi les siens, Antoine flotte dans sa peau et son identité, à la recherche d’une place dans le monde. Entre vertiges d’une rupture amoureuse et limites du militantisme syndical face à la mondialisation, il lui faudra se risquer au plus profond de lui-même pour découvrir une force nouvelle, reprendre les commandes de sa vie. Parcours de lutte et de rébellion, plongée au coeur de l’héritage familial, aventure politique intime et chronique d’une rédemption amoureuse, «Les Insurrections singulières» est un roman des corps en mouvement, un voyage initiatique qui nous entraîne jusqu’au Brésil. Dans une prose sobre et attentive, au plus près de ses personnages, Jeanne Benameur signe une ode à l’élan de vivre, une invitation à chercher sa liberté dans la communauté des hommes, à prendre son destin à bras-le-corps. Parce que les révolutions sont d’abord intérieures. Et parce que “on n’a pas l’éternité devant nous. Juste la vie”. Extrait Il y a longtemps, j'ai voulu partir. Ce soir, je suis assis sur les marches du perron. Dans mon dos, la maison de mon enfance, un pavillon de banlieue surmonté d'une girouette en forme de voilier, la seule originalité de la rue. Je regarde la nuit venir. C'était un soir, dans la cuisine, celle qui est toujours là si je me retourne, que j'ouvre la porte et que je fais six pas pour arriver au fond du couloir. C'était comme ce soir, trop chaud. Mon père fignolait une de ses maquettes de bateaux anciens. Sur la toile cirée, ses doigts, quand ils avaient appuyé longtemps, laissaient une trace, comme la buée sur les vitres. Et puis la trace disparaissait. Ce soir-là, j'ai eu peur. Peur, si je restais dans cette cuisine, dans cette maison, de devenir comme la trace des doigts de mon père. Juste une empreinte. Qui disparaîtrait aussi. Je fixais la maquette. Ma mère faisait la vaisselle. Le clapotis de l'eau dans l'évier pour accompagner tous les rêves de caravelle. Et ma poitrine qui se serrait. J'avais huit ans. Les maquettes, c'était le monde en miniature, un monde qui tenait dans le creux d'une main. Réduit. Moi, le monde, je le voulais grand. Pas réduit. Et ma respiration se cognait contre les bords. Mon père, ce bonhomme à la haute stature, courbait sa taille. Les yeux rivés à de minuscules filins, il s'affaissait. Nous quatre dans notre maison, ma mère, mon père, mon frère Loïc qui faisait ses devoirs à l'étage et moi, je nous ai vus. Tout petits dans le monde. Si petits. Réduits, nous aussi ? Revue de presse Avec poésie, Antoine, jeune prolo existentialiste, refuse un destin tout tracé... Jeanne Benameur observe la vie, les re­lations familiales, les amours fragiles, les amitiés porteuses d'espoir. Elle fait d'Antoine un être qui ressuscite d'entre les ­oubliés - les muets, ceux qui n'ont pas le droit à la parole, et si peu à la littérature. A phrases tendues, parfois nettes comme de la poésie, elle l'accompagne dans son cheminement, lui invente une vivacité... Celui qui en a «marre de faire l'imposteur» décide de ne plus «ravaler la fureur» et part à la recherche d'une dignité. (Martine Laval - Télérama du 12 janvier 2011 )Jeanne Benameur envoie Antoine, ouvrier dont la vie part à la dérive, à l'autre bout du monde... à la redécouverte de lui-même. C'est l'un des plus beaux romans de ce début d'année. Une invitation à laisser le monde entrer en soi, jusqu'à la métamorphose... Changer la vie, clament les ouvriers syndiqués. Oui, répond ce superbe roman. Avec un livre. La vraie révolution n'est pas le Grand Soir, c'est le Grand Soi. (François Busnel - Lire, avril 2011 ) Quatrième de couverture Au seuil de la quarantaine, ouvrier au trajet atypique, décalé à l'usine comme parmi les siens, Antoine flotte dans sa peau et son identité, à la recherche d'une place dans le monde. Entre vertiges d'une rupture amoureuse et limites du militantisme syndical face à la
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