Le Pitch
Présentation de l'éditeur Un renversement politique, quelque part en Amérique latine. La dictature qui s’établit offre au simple policier Antonio Martens l’occasion inespérée d’intégrer l’armée. Il y rencontre Diaz, son supérieur aussi charismatique que louche, et l’acolyte de celui-ci, le sadique Rodriguez. Commencent alors des filatures au cours desquelles sont fichés un grand nombre de citoyens irréprochables. Peu après, Rodriguez installe dans leur bureau un instrument de torture et s’apprête à en faire usage. Martens fait face à ses propres sentiments – trop faibles pour une véritable remise en cause, trop forts pour l’insouciance pure et simple. Jusqu’où fermerat- il les yeux ? Ce Roman policier à grande puissance évocatrice met en scène les ravages d’une terreur emblématique. A travers l’écriture, le bourreau Martens cherche la rédemption, à l’instar des victimes dans d’autres oeuvres de Kertész. «Né en 1929 dans une famille juive de Budapest, Imre Kertész est déporté à Auschwitz en 1944 et libéré du camp de Buchenwald en 1945. Depuis 1953, il se consacre à l’écriture et à la traduction. Ecrivain de l’ombre pendant plus de quarante ans, il a reçu le prix Nobel de littérature en 2002. Son oeuvre est publiée en France par Actes Sud.» Quatrième de couverture Un renversement politique, quelque part en Amérique latine. La dictature qui s’établit offre au simple policier Antonio Martens l’occasion inespérée d’intégrer l’armée. Il y rencontre Diaz, son supérieur aussi charismatique que louche, et l’acolyte de celui-ci, le sadique Rodriguez. Commencent alors des filatures au cours desquelles sont fichés un grand nombre de citoyens irréprochables. Peu après, Rodriguez installe dans leur bureau un instrument de torture et s’apprête à en faire usage. Martens fait face à ses propres sentiments – trop faibles pour une véritable remise en cause, trop forts pour l’insouciance pure et simple. Jusqu’où fermerat- il les yeux ? Ce Roman policier à grande puissance évocatrice met en scène les ravages d’une terreur emblématique. A travers l’écriture, le bourreau Martens cherche la rédemption, à l’instar des victimes dans d’autres oeuvres de Kertész. «Né en 1929 dans une famille juive de Budapest, Imre Kertész est déporté à Auschwitz en 1944 et libéré du camp de Buchenwald en 1945. Depuis 1953, il se consacre à l’écriture et à la traduction. Ecrivain de l’ombre pendant plus de quarante ans, il a reçu le prix Nobel de littérature en 2002. Son oeuvre est publiée en France par Actes Sud.» Biographie de l'auteur Imre Kertész est né dans une famille juive de Budapest le 9 novembre 1929. Il est décédé dans la même ville le 31 mars 2016. Déporté à l’âge de quinze ans à Auschwitz, il est ensuite transféré à Buchenwald puis au camp de travail de Zeitz. Il est libéré en 1945. Après avoir obtenu son baccalauréat en 1948, il commence à travailler en tant que journaliste pour le quotidien «Világosság», puis il est licencié en 1951 quand le journal est proclamé organe du parti communiste. Après la barbarie nazie, il affronte le communisme totalitaire. C’est à partir de 1961 qu’il travaille au roman «Être sans destin» (Actes Sud, 1998), dont l’écriture lui prendra dix ans. L’ouvrage finira par paraître dans une petite maison d’édition en 1975. Son expérience des camps de concentration le marque profondément et imprègne toute son œuvre. En 1988 paraît «Le Refus» (Actes Sud, 2001), et en 1990 «Kaddish pour l’enfant qui ne naîtra pas» (Actes Sud, 1995). Ecrivain de l’ombre pendant quarante ans, il vit avec sa femme dans un studio minuscule, en marge de la société hongroise, et gagne sa vie en rédigeant des comédies musicales et des pièces de boulevard. Après la parution de son premier roman, il effectue également des traductions (il a notamment traduit Nietzsche, Freud, Hofmannsthal, Canetti et Wittgenstein). Après la chute du Mur, il confie la gestion des droits de ses œuvres à un éditeur allemand. Dans les années 90,