Résumé
Etat des lieux de la société de consommation, « No logo » analyse et dénonce les innombrables pratiques d'intrusion des marques au cœur de nos vies quotidiennes et expose les formes de résistance qui se mobilisent aujourd'hui pour combattre leur emprise prédatrice. Un best-seller mondial.Amazon.frZéro espace, zéro choix, zéro boulot : tel est, selon Naomi Klein, la société issue de la mondialisation et du règne des marques. Zéro espace, car la ville est envahie par la publicité. Les logos s'étalent même sur nos vêtements. Zéro choix, car le commerce indépendant ou local disparaît au profit de chaînes. Manger un en-cas veut souvent dire aller au McDo, de New York à Marseille, en passant par Buenos Aires. Zéro choix, c'est aussi l'influence des marques sur notre imaginaire, notre personnalité : impossible d'offrir une veste si ce n'est pas une Gap. Troisième conséquence de la mondialisation : zéro boulot. Les années quatre-vingt-dix ont marqué un tournant dans la conception même de la marque : les entreprises ne vendent plus des objets, mais des concepts. Nike ne produit plus des chaussures de sport, mais devient le sport à l'état pur. Résultat : les budgets et l'énergie de l'entreprise sont centrés sur lebranding. La production, elle, devient secondaire et est délocalisée dans le Tiers-Monde. Ces emplois perdus en Occident devraient logiquement alimenter la croissance du Tiers-Monde. Or, selon l'auteur, les conditions de travail sont tellement pénibles et les salaires tellement bas dans lessweatshops des zones franches que cette délocalisation ne profite pas à ces populations, mais uniquement aux multinationales. Alors comment réagir ? Puisque les États semblent impuissants, boycotts, manifestations anti-mondialisation, information des consommateurs semblent être les armes des citoyens. Certaines font reculer l'empire des marques… Naomi Klein, journaliste indépendante canadienne, offre avecNo Logo une enquête de terrain, alimentée de nombreux chiffres et témoignages. S'inscrivant dans le mouvement anti-mondialisation qui s'affirme de Seattle aux campagnes françaises contre la malbouffe,No Logo est en passe de devenir un livre-culte. Cela malgré quelques pistes non explorées : en effet, a qui profite la mondialisation ? N'est-ce pas elle qui alimente aussi en produits de qualité et très bon marché nos propres supermarchés offrant à ceux qui n'en avaient pas les moyens auparavant un accès aux biens de consommation ?--Valérie PlombQuatrième de couvertureAujourd’hui, le village est “planétaire”, l’adolescence “mondiale” et la société de consommation dominée par les marques. Les espaces publicitaires traditionnels sont devenus trop restreints pour des logos frappés d’expansionnisme galopant. En plantant leurs drapeaux sur des territoires vierges de toute publicité, en substituant au simple objet de consommation une image à valeur mythique, les multinationales n’ont pas seulement bouleversé les mentalités et les lois du travail, elles ont modifié l’économie de nombreux pays dans une course au profit qui bafoue sans scrupule les droits et libertés civils. Mais le nombre augmente de ceux qui prônent l’urgence d’une mobilisation vigilante, dénoncent les abus des grandes sociétés et réclament un partage plus équitable des bénéfices des multinationales. Ce nouveau militantisme a déjà gagné des batailles contre les logos mastodontes. Les événements de Seattle ou de Prague l’ont prouvé : il est encore temps de dire non à la tyrannie des marques.
Quatrième de couverture
Aujourd’hui, le village est “planétaire”, l’adolescence “mondiale” et la société de consommation dominée par les marques. Les espaces publicitaires traditionnels sont devenus trop restreints pour des logos frappés d’expansionnisme galopant. En plantant leurs drapeaux sur des territoires vierges de toute publicité, en substituant au simple objet de consommation une image à valeur mythique, les multinationales n’ont pas seulement bouleversé les mentalités et les lois du travail, elles ont modifié l’économie de nombreux pays dans une course au profit qui bafoue sans scrupule les droits et libertés civils. Mais le nombre augmente de ceux qui prônent l’urgence d’une mobilisation vigilante, dénoncent les abus des grandes sociétés et réclament un partage plus équitable des bénéfices des multinationales. Ce nouveau militantisme a déjà gagné des batailles contre les logos mastodontes. Les événements de Seattle ou de Prague l’ont prouvé : il est encore temps de dire non à la tyrannie des marques. Biographie de l'auteurNaomi Klein est une journaliste d’investigation, essayiste engagée, auteure de best-sellers internationaux comme No Logo, La Stratégie du choc, Tout peut changer, ou Dire non ne suffit plus ou, récemment, Plan B pour la planète. Le New Deal vert.Correspondante du magazine en ligne The Intercept, elle est également chroniqueuse et reporter à Rolling Stone, The Guardian et The Nation. Elle est la première titulaire de la chaire
À propos de l'auteur
Klein, Naomi
Naomi Klein est une journaliste d’investigation, essayiste engagée, auteure de best-sellers internationaux comme No Logo, La Stratégie du choc, Tout peut changer, ou Dire non ne suffit plus ou, récemment, Plan B pour la planète. Le New Deal vert.Correspondante du magazine en ligne The Intercept, elle est également chroniqueuse et reporter à Rolling Stone, The Guardian et The Nation. Elle est la première titulaire de la chaire
Fiche technique
- Titre : No Logo
- Auteur : Klein, Naomi
- Langue : Français
- Format : Poche
- Nombre de pages : 743
- Genre : Actualités, Reportages
- Date de publication : 04-06-2002
- Édition : Actes Sud
- Poids : 0.56 kg
- Dimensions : 10.999978 x 4.3999912000000005 x 17.6999646 cm
- ISBN-10 : 2742737804
- ISBN-13 : 9782742737802
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