Paris, 1923. Un jeune homme se suicide dans une chambre d'hôtel. Sam Adler était violoniste, fils d'une famille de la haute bourgeoisie juive. Il avait quitté Saint-Pétersbourg en 1918. A Paris, il a laissé les coordonnées d'une jeune femme, Véra, son amie d'enfance. Celle-ci va au Grand Hôtel, puis rentre chez elle et, sans avoir apparemment personne à qui confier son immense peine, commence à dévider le fil du souvenir. Le récit dès lors oscille entre les années pétersbourgeoises - la rencontre de Sam et Véra, alors que tous deux ont dix ans, la naissance de leur amitié, le départ de Sam et le mariage de Véra - et la vie à Paris - trois années d'une vie commune malheureuse, la mort du mari, la redécouverte de la liberté, et finalement du bonheur, avec la rencontre de celui qui lui apprendra le monde... Le Livre du bonheur date de 1936. C'est le troisième roman de Nina Berberova, où se met en place la tonalité bien particulière de l'œuvre. Ici, la découverte de la passion amoureuse est subtilement associée à la présence du monde extérieur, et Berberova joue déjà en virtuose sur le registre des émotions contenues et des traits suggérés. Paru en janvier 1996 chez Actes Sud, Le Livre du bonheur s'est vendu à plus de 20 000 exemplaires et sa publication en poche devrait toucher un public plus large encore.Biographie de l'auteurNée à Saint-Pétersbourg en 1901, Nina Berberova est morte à Philadelphie en 1993. Son oeuvre de fiction lui a valu une réputation internationale peu de temps après sa découverte par Actes Sud en 1985 et la publication de L’Accompagnatrice. Nina Berberova a également écrit des ouvrages biographiques dont le plus connu est à coup sûr C’est moi qui souligne, son autobiographie. Toute son oeuvre a été publiée par Actes Sud.