Fiche technique
- Titre : La femme d'un autre et le mari sous le lit
- Auteur : Dostoïevski, Fédor
- Langue : Français
- Format : Poche
- Nombre de pages : 80
- Genre : Littérature Générale
- Date de publication : 28-02-1994
- Édition : Actes Sud
- Poids : 0.055 kg
- Dimensions : 11 x 0.6 x 17.5 cm
- ISBN-10 : 2742701273
- ISBN-13 : 9782742701278
Résumé
Une farce née d’une rencontre fortuite et incongrue.Quatrième de couvertureSous ses apparences d’œuvre mineure, «la Femme d’un autre et le mari sous le lit» est pour le lecteur une pièce importante parce qu’elle met en lumière l’humour très particulier de Dostoïevski, épars dans toute son œuvre, et toujours prêt à affleurer même sous les dehors les plus tragiques.Il s’agit d’une pochade ― et même, de deux pochades. Dostoïevski avait écrit à l’origine deux nouvelles distinctes, intitulées, l’une, «la Femme d’un autre» (sous-titrée : «Une scène de rue») et, l’autre, «le Mari jaloux» («Une aventure extraordinaire»). Ces deux nouvelles, publiées en janvier et novembre 1848, appartenaient au premier grand projet de Dostoïevski, à ses «Carnets d’un inconnu». Elles furent refondues en un seul texte pour le premier tome des «Œuvres» publiées en 1860, après le bagne et la relégation.Ce texte reste lié au style des feuilletons publiés dans les journaux des années 1840, et, surtout, à celui du vaudeville, au point qu’on a pu croire qu’il était écrit directement pour le théâtre. Des témoignages de contemporains attestent qu’il fut apprécié. L’essayiste radical Tchernychevski, quant à lui, écrivait, férocement, dans son journal : "Lu le Mari jaloux… Cela m’a un peu ragaillardi au sujet de Dostoïevski et de ses semblables ; c’est quand même un progrès par rapport à ce qu’il faisait avant, et, quand ces gens-là ne prennent pas de sujets trop hauts pour eux, ils peuvent être bons et même charmants." Dostoïevski était, en 1848, l’auteur du «Double» et de «la Logeuse».Un malaise peut naître à la lecture des pages qui vont suivre, malaise d’autant plus inquiétant qu’il est voulu. Ce ridicule interminable, grotesque, sans pitié, est bel et bien celui de Polzounkov. C’est déjà un écho de «l’Eternel Mari».
Quatrième de couverture
Sous ses apparences d’œuvre mineure, «la Femme d’un autre et le mari sous le lit» est pour le lecteur une pièce importante parce qu’elle met en lumière l’humour très particulier de Dostoïevski, épars dans toute son œuvre, et toujours prêt à affleurer même sous les dehors les plus tragiques.Il s’agit d’une pochade ― et même, de deux pochades. Dostoïevski avait écrit à l’origine deux nouvelles distinctes, intitulées, l’une, «la Femme d’un autre» (sous-titrée : «Une scène de rue») et, l’autre, «le Mari jaloux» («Une aventure extraordinaire»). Ces deux nouvelles, publiées en janvier et novembre 1848, appartenaient au premier grand projet de Dostoïevski, à ses «Carnets d’un inconnu». Elles furent refondues en un seul texte pour le premier tome des «Œuvres» publiées en 1860, après le bagne et la relégation.Ce texte reste lié au style des feuilletons publiés dans les journaux des années 1840, et, surtout, à celui du vaudeville, au point qu’on a pu croire qu’il était écrit directement pour le théâtre. Des témoignages de contemporains attestent qu’il fut apprécié. L’essayiste radical Tchernychevski, quant à lui, écrivait, férocement, dans son journal : "Lu le Mari jaloux… Cela m’a un peu ragaillardi au sujet de Dostoïevski et de ses semblables ; c’est quand même un progrès par rapport à ce qu’il faisait avant, et, quand ces gens-là ne prennent pas de sujets trop hauts pour eux, ils peuvent être bons et même charmants." Dostoïevski était, en 1848, l’auteur du «Double» et de «la Logeuse».Un malaise peut naître à la lecture des pages qui vont suivre, malaise d’autant plus inquiétant qu’il est voulu. Ce ridicule interminable, grotesque, sans pitié, est bel et bien celui de Polzounkov. C’est déjà un écho de «l’Eternel Mari».Biographie de l'auteurNé à Moscou le 30 octobre 1821, Fédor Mikhaïlovitch Dostoïevski est entré en littérature en janvier 1846 avec Les Pauvres Gens. Il est mort à Saint-Pétersbourg le 28 janvier 1881.Toute son œuvre romanesque est désormais disponible dans la collection "Thesaurus" dans la traduction d'André Markowicz.Traducteur passionné, André Markowicz a notamment traduit pour la collection Babel l'intégralité de l’œuvre romanesque de Dostoïevski (vingt-neuf volumes), mais aussi le théâtre complet de Gogol ou celui de Tchekhov (en collaboration avec Françoise Morvan). Tout son travail tend à faire passer en français quelque chose de la culture russe, et notamment de la période fondamentale du XIXe siècle. Le Soleil d'Alexandre (2011) est son grand œuvre, qui vient éclairer et compléter toutes ses publications et lectures ainsi que la traduction en Babel d'Eugène Onéguine (Babel n° 924) et du recueil Le Convive de pierre et autres scènes dramatiques (Babel n° 85) de Pouchkine, ou encore la pièce de Griboïédov Du malheur d'avoir de l'esprit (Babel n° 784).André Markowicz est lauréat du prix de traduction Nelly Sachs 2012.
À propos de l'auteur
Dostoïevski, Fédor
Né à Moscou le 30 octobre 1821, Fédor Mikhaïlovitch Dostoïevski est entré en littérature en janvier 1846 avec Les Pauvres Gens. Il est mort à Saint-Pétersbourg le 28 janvier 1881.Toute son œuvre romanesque est désormais disponible dans la collection "Thesaurus" dans la traduction d'André Markowicz.Traducteur passionné, André Markowicz a notamment traduit pour la collection Babel l'intégralité de l’œuvre romanesque de Dostoïevski (vingt-neuf volumes), mais aussi le théâtre complet de Gogol ou celui de Tchekhov (en collaboration avec Françoise Morvan). Tout son travail tend à faire passer en français quelque chose de la culture russe, et notamment de la période fondamentale du XIXe siècle. Le Soleil d'Alexandre (2011) est son grand œuvre, qui vient éclairer et compléter toutes ses publications et lectures ainsi que la traduction en Babel d'Eugène Onéguine (Babel n° 924) et du recueil Le Convive de pierre et autres scènes dramatiques (Babel n° 85) de Pouchkine, ou encore la pièce de Griboïédov Du malheur d'avoir de l'esprit (Babel n° 784).André Markowicz est lauréat du prix de traduction Nelly Sachs 2012.
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