Fiche technique
- Titre : Les insoumis - tome 1 (1)
- Auteur : Bracken, Alexandra
- Langue : Anglais
- Format : Broché
- Nombre de pages : 512
- Genre : Romans
- Date de publication : 21-03-2013
- Édition : De la Martinière jeunesse
- Poids : 0.55 kg
- Dimensions : 14.5 x 3.4 x 21.5 cm
- ISBN-10 : 2732451681
- ISBN-13 : 9782732451688
Résumé
Dans un futur proche, les adolescents ont été décimés par un virus inconnu. Les survivants, dotés de pouvoirs psychiques, sont classés par couleurs en fonction du danger qu'ils sont censés représenter, et parqués dans des camps. Depuis que le virus l'a touchée, Ruby est télépathe et capable de manipuler la mémoire d'autrui. En tant que telle, elle aurait dû être éliminée par les autorités sanitaires. Mais grâce à son pouvoir, elle a pu intégrer un camp réservé aux cas les moins dangereux. Six ans plus tard, elle parvient à s'échapper et rejoint un groupe d'adolescents. Leur objectif : East River, une communauté d'adolescents où chacun s'épanouit en apprenant à utiliser ses pouvoirs.À partir de 14 ans.ExtraitLa première victime fut Grace Somerfield. Du moins la première dans ma classe du cours moyen. Je suis sûre que des milliers de gamins, peut-être même des centaines de milliers, avaient déjà succombé. Les gens avaient mis longtemps à comprendre... ou bien s'étaient arrangés pour ne rien voir alors que les enfants mouraient depuis longtemps. Quand la nouvelle des décès s'était finalement répandue, mon école avait formellement interdit aux enseignants et au personnel de parler devant nous de la «maladie d'Everhart», ainsi nommée à cause de Michael Everhart, sa première victime connue. Bientôt, il avait été décidé de lui donner un véritable nom : neuro-dégénérescence idiopathique aiguë des adolescents... NIAA. Ensuite, ce ne fut plus seulement la maladie de Michael. Les adultes, autour de moi, cachaient cette information derrière des sourires hypocrites et des démonstrations d'affection. Moi ? J'étais encore dans mon petit monde de princesse. Plus tard, je me suis demandé comment j'avais pu être aussi naïve, négliger tous les indices. Même les signes bien visibles, comme lorsque mon père, flic, s'est mis à faire beaucoup d'heures supplémentaires et à éviter mon regard. Ou lorsque ma mère m'a imposé un régime strict de vitamines et ne m'a plus jamais laissée seule, même pendant quelques minutes. Mes parents contrôlaient strictement mon accès à Internet et à la télévision. La disposition de mes animaux en peluche sur mon lit me préoccupait beaucoup plus que l'éventualité de mourir avant mon dixième anniversaire. Je n'étais donc pas du tout préparée à ce qui se passa le quinze septembre. Il avait plu, la veille au soir, et mes parents m'envoyèrent à l'école avec mes bottes en caoutchouc rouge. En classe, on parla des dinosaures et on fit une page d'écriture, puis Mme Port, visiblement soulagée, nous libéra pour le déjeuner. Mes souvenirs sont très nets. Grace a été la première et ça n'aurait pas dû arriver. Elle n'était pas vieille, comme mon grand-père. Elle n'avait pas le cancer, comme Sara, l'amie de maman. Ni allergie, ni toux, ni plaie à la tête... Rien. Elle est morte d'un seul coup et, quand on a compris, il était trop tard. Grace se tut soudain. Le gobelet qu'elle tenait glissa entre ses doigts et tomba sur la table. Elle avait la bouche ouverte, fixait un point situé juste derrière ma tête. Elle fronçait les sourcils, comme si on lui expliquait quelque chose de très compliqué. - Grace ? dis-je. Ça va ?
À propos de l'auteur
Bracken, Alexandra
Née en 1987, Alexandra Bracken a écrit son premier roman à l'université. Elle travaille aujourd'hui dans l'édition à New York et, selon le Publisher Weekly, est un auteur à surveiller de près.TraducteurDaniel Lemoine a traduit de grands noms de la littérature policière tels que Donald Westlake, David Peace ou Ian Rankin.
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