Qualité


Notre programme qualité

Dans notre entrepôt à Beauvais, un contrôle qualité est effectué minutieusement sur tous nos livres par nos équipes compétentes avant la mise en vente pour déterminer l’état et vérifier qu’il respecte notre charte de qualité. Certains produits peuvent présenter des signes d’usure minimes, les livres comme les accessoires (CD, cahiers d’exercices…) mais seulement si cela ne nuit pas à la lecture. Si vous rencontrez le moindre problème concernant l’état des livres reçus, cliquez ici, notre équipe en charge du service client est à votre disposition et fait son possible pour vous aider.

Ce contrôle permet de déterminer une classification de nos livres détaillée ci-dessous.

Description de l’état d’un livre :

Très bon :

  • Livre en excellent état, presque comme neuf, il a été lu très peu de fois
  • Présence de quelques marques d’usure mais à peine perceptibles
  • Les pages ne sont ni écornées, ni annotées, ni tachées 
  • La couverture est en parfait état
  • Vous pouvez offrir ce livre à vos proches sans aucun doute !

Bon:

  • Livre déjà lu et usagé
  • Quelques légères marques d’usure (marque de crayon, page un peu écornée)
  • Aucune page n’est manquante
  • La couverture est intacte

Correct:

  • Livre usagé avec des marques d’usure visibles  (marques de crayon, pages écornées, petites annotations)
  • Aucune page n’est manquante, marques d’usure sans nuire à la lecture (marques de crayon, pages écornées, petites annotations)
  • Les accessoires sont présents mais peuvent avoir des marques d’usure
  • La couverture de protection peut être manquante

Hier, nos campagnes

Relié - Univers DLM - 176 pages - Publication: 01 juin 2011

Guicheney Pierre (Auteur)

Audience
Adulte - Grand Public

Le Pitch

Présentation de l'éditeur Pierre Guicheney nous invite à découvrir un monde où notre identité prend ses racines les plus profondes. À travers le rythme des saisons et de multiples croyances, il retrace dans cet ouvrage les grandes évolutions qui ont fait avancer les techniques, modifiant souvent radicalement le travail des hommes, leur vie, leur combat. Extrait Extrait de l'avant-propos Un siècle noir et blanc Aujourd'hui n'est que le cadet d'hier.» L'échine courbée vers la terre, le regard toujours dirigé vers l'horizon et les prémices du beau temps ou de la pluie, supputant en permanence le rapport que pourrait lui offrir telle jument, telle coche (truie) pleine, tel lopin de terre, tel pommier, telle semence ou tel engrais, tel pied de vigne, le paysan français, ancêtre de la majorité d'entre nous, n'a jamais eu la vie facile. Seules quelques périodes sont bénies comme la fin du XIXe siècle, une partie de l'entre-deux-guerres, la Seconde Guerre mondiale elle-même (avec le marché noir ou les «colis familiaux»), les années 1960 et 1970. Après des siècles de servage ou de quasi-servage, pour certains, et de privations, pour beaucoup, il a fini par s'enrichir (relativement), au prix d'une adaptation permanente, de toujours plus de travail, de son acculturation, de sa raréfaction, de l'élimination impitoyable de beaucoup, de sa solitude, d'emprunts et d'un nouvel asservissement appelé crédit hypothécaire. Aujourd'hui, le paysan se hâte du matin au soir au volant de son tracteur, fait comptes sur comptes, remplit des kilomètres de formulaires pour toucher ces indemnités compensatoires européennes qui sont devenues un complément financier essentiel, remercie le ciel quand son épouse, qui travaille à la ville, veut bien l'aider pour la paperasse. C'est un petit entrepreneur. Il est diplômé bac plus deux, sinon les banques ne lui accordent pas de crédit. Il vit dans l'insécurité permanente, l'oeil rivé non plus sur l'horizon mais sur les cours du porc, du lait, du blé, du maïs, du vin. Il ne connaît plus la consolation qu'apportait à son arrière-grand-père la conscience de partager son sort avec une masse de semblables, une contrepartie que lui a grignotée irrésistiblement le siècle de la finance. Le paysan «ancien», nous l'idéalisons volontiers, mais nous le connaissons peu. Il ne consommait pas, il produisait pratiquement tout ce qui le nourrissait et fabriquait lui-même une grande partie de ses outils : plus qu'un choix, l'autoconsommation, l'autarcie et la polyculture restèrent jusqu'à il y a peu le seul mode de vie possible pour les populations campagnardes. Ce système les sauva des grandes tempêtes économiques et historiques, lorsqu'il y avait assez de terre - il ne faut pas oublier que beaucoup ne possédaient rien ou si peu. L'homme s'occupait des champs ou des vignes et du bétail, la femme de la ferme, du potager et de la basse-cour. Au fond, la vie rurale n'a cessé de muter depuis l'invention de la photographie au XIXe siècle et sa diffusion sur tout le territoire français vers 1860. En même temps qu'elle en conservait la trace en ombres et lumières, l'avènement de l'image argentique a accompagné celui de la modernité et la disparition progressive des us et coutumes traditionnels de nos campagnes. Dans les années 1960, la mécanisation totale de l'agriculture, l'enrichissement des paysans et l'amélioration notable de leurs conditions de vie, l'arrivée de l'automobile et de la photographie couleur (et, un peu plus tard, de la vidéo) ont coïncidé avec la fin de ce cycle rapide de transformation complète des modes de production et des modes de vie. Au XIXe siècle, les villes et les grands travaux (irrigation, drainage, défrichement, reboisement, voies ferrées) vident les campagnes des micro-exploitants, journaliers, semi-vagabonds et miséreux. Ce mouvement d'exode, combiné au morcellement des grandes exploitations, favorise ceux qui restent par l'agrandissement des surfaces cultivées. Les images noir et
Détails du livre
Auteur

Hier, nos campagnes

Relié - Univers DLM - 176 pages - Publication: 01 juin 2011

Guicheney Pierre (Auteur)

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Le Pitch

Présentation de l'éditeur Pierre Guicheney nous invite à découvrir un monde où notre identité prend ses racines les plus profondes. À travers le rythme des saisons et de multiples croyances, il retrace dans cet ouvrage les grandes évolutions qui ont fait avancer les techniques, modifiant souvent radicalement le travail des hommes, leur vie, leur combat. Extrait Extrait de l'avant-propos Un siècle noir et blanc Aujourd'hui n'est que le cadet d'hier.» L'échine courbée vers la terre, le regard toujours dirigé vers l'horizon et les prémices du beau temps ou de la pluie, supputant en permanence le rapport que pourrait lui offrir telle jument, telle coche (truie) pleine, tel lopin de terre, tel pommier, telle semence ou tel engrais, tel pied de vigne, le paysan français, ancêtre de la majorité d'entre nous, n'a jamais eu la vie facile. Seules quelques périodes sont bénies comme la fin du XIXe siècle, une partie de l'entre-deux-guerres, la Seconde Guerre mondiale elle-même (avec le marché noir ou les «colis familiaux»), les années 1960 et 1970. Après des siècles de servage ou de quasi-servage, pour certains, et de privations, pour beaucoup, il a fini par s'enrichir (relativement), au prix d'une adaptation permanente, de toujours plus de travail, de son acculturation, de sa raréfaction, de l'élimination impitoyable de beaucoup, de sa solitude, d'emprunts et d'un nouvel asservissement appelé crédit hypothécaire. Aujourd'hui, le paysan se hâte du matin au soir au volant de son tracteur, fait comptes sur comptes, remplit des kilomètres de formulaires pour toucher ces indemnités compensatoires européennes qui sont devenues un complément financier essentiel, remercie le ciel quand son épouse, qui travaille à la ville, veut bien l'aider pour la paperasse. C'est un petit entrepreneur. Il est diplômé bac plus deux, sinon les banques ne lui accordent pas de crédit. Il vit dans l'insécurité permanente, l'oeil rivé non plus sur l'horizon mais sur les cours du porc, du lait, du blé, du maïs, du vin. Il ne connaît plus la consolation qu'apportait à son arrière-grand-père la conscience de partager son sort avec une masse de semblables, une contrepartie que lui a grignotée irrésistiblement le siècle de la finance. Le paysan «ancien», nous l'idéalisons volontiers, mais nous le connaissons peu. Il ne consommait pas, il produisait pratiquement tout ce qui le nourrissait et fabriquait lui-même une grande partie de ses outils : plus qu'un choix, l'autoconsommation, l'autarcie et la polyculture restèrent jusqu'à il y a peu le seul mode de vie possible pour les populations campagnardes. Ce système les sauva des grandes tempêtes économiques et historiques, lorsqu'il y avait assez de terre - il ne faut pas oublier que beaucoup ne possédaient rien ou si peu. L'homme s'occupait des champs ou des vignes et du bétail, la femme de la ferme, du potager et de la basse-cour. Au fond, la vie rurale n'a cessé de muter depuis l'invention de la photographie au XIXe siècle et sa diffusion sur tout le territoire français vers 1860. En même temps qu'elle en conservait la trace en ombres et lumières, l'avènement de l'image argentique a accompagné celui de la modernité et la disparition progressive des us et coutumes traditionnels de nos campagnes. Dans les années 1960, la mécanisation totale de l'agriculture, l'enrichissement des paysans et l'amélioration notable de leurs conditions de vie, l'arrivée de l'automobile et de la photographie couleur (et, un peu plus tard, de la vidéo) ont coïncidé avec la fin de ce cycle rapide de transformation complète des modes de production et des modes de vie. Au XIXe siècle, les villes et les grands travaux (irrigation, drainage, défrichement, reboisement, voies ferrées) vident les campagnes des micro-exploitants, journaliers, semi-vagabonds et miséreux. Ce mouvement d'exode, combiné au morcellement des grandes exploitations, favorise ceux qui restent par l'agrandissement des surfaces cultivées. Les images noir et
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