Fiche technique
- Titre : Jeunes cadres sans tête
- Auteur : Grégor, Jean
- Langue : Français
- Format : Broché
- Nombre de pages : 180
- Genre : Romans
- Date de publication : 25-08-2003
- Édition : Mercure de France
- Poids : 0.225 kg
- Dimensions : 14 x 1.3 x 20.5 cm
- ISBN-10 : 2715224281
- ISBN-13 : 9782715224285
Résumé
"Ainsi, et pour les mêmes raisons, rares furent les discussions sur ces têtes qui tombaient. C'était un sujet tabou dans la société. Rencontrer un collègue qui avait perdu sa tête n'avait pas ce pouvoir émotionnel qu'il aurait eu dans un autre contexte. On le plaignait, certes, on s'enquérait des circonstances dans lesquelles cela s'était produit, puis le téléphone sonnait, et on se remettait au travail. S'en étonner aurait été le début d'une démarche séditieuse, dont on connaissait l'issue, si bien que, ne voulant pas rajouter d'autres soucis à ses propres soucis, c'est dans l'indifférence généralisée que les salariés perdaient un à un leur tête." Métaphore sur la violence sociale et le cynisme en entreprise, Jeunes cadres sans tête est le troisième roman de Jean Grégor publié au Mercure de France.Amazon.frVoilà de quoi alimenter les partisans dune rentrée sociale explosive ! Ici, pas dappel à linsoumission, à la grève ou à l'altermondialisation, mais juste un roman sur le monde de lentreprise. Juste un livre avec des mots, beaucoup, beaucoup dhumour et un gros zeste de cruauté. Saupoudré dun cynisme indispensable pour ne pas sombrer dans le désespoir tant la société décrite par Jean Grégor – au vitriol – ressemble à celles que nous connaissons tous, avec sa médiocrité, et surtout ses nouvelles valeurs appelées "rentabilité" ou "gestion humaine". Nous voilà dans une société lambda, avec ses règles, ses habitudes, ses syndiqués, son paternalisme, ses anciens
un côté "PMI à la française" où les collègues du héros, Consse, sappellent Stupe, Merette ou Bédoche. Une société à réformer, à transformer. Arrivent alors leshommes sans tête, les "Hostine" ou "Grine-Voude"Faut-il y voir une critique du management à laméricaine ? Toujours est-il que la métaphore est partout. On rit beaucoup devant cette violente critique et on suit pas à pas le chemin de Consse pour devenir lêtre humain et non "lexécutant-exécuté sur lautel de la performance" quil voulait être au début du roman
Ironie du sort, cest le seul qui ne gardera que sa tête
il sera une tête (pensante) sur laquelle il faudra bien greffer un corps. Quand est-on humain ? Quand on a perdu son corps ou perdu sa tête ?Ce livre est aussi un récit imagé de lutte. Lutte des salariés avec la nouvelle direction pour garder un minimum de rapports humains. Lutte de ceux qui voient leur tête tomber (au sens propre et figuré, bien sûr) face aux nouvelles règles. Lutte de lêtre humain face à la machine sans tête quest devenue lentreprise
La fin, pourtant tragique, pourrait sembler mettre sur un terrain dégalité ces deux mondes, ces deux conceptions de vie. À chacun den tirer les conclusions sur ce quil y a à changer
ou à garder ?--Marine SegalenQuatrième de couverture«Ainsi, et pour les mêmes raisons, rares furent les discussions sur ces têtes qui tombaient. C'était un sujet tabou dans la société. Rencontrer un collègue qui avait perdu sa tête n'avait pas ce pouvoir émotionnel qu'il aurait eu dans un autre contexte. On le plaignait, certes, on s'enquérait des circonstances dans lesquelles cela s'était produit, puis le téléphone sonnait, et on se remettait au travail. S'en étonner aurait été le début d'une démarche séditieuse, dont on connaissait l'issue, si bien que, ne voulant pas rajouter d'autres soucis à ses propres soucis, c'est dans l'indifférence généralisée que les salariés perdaient un à un leur tête.»Métaphore sur la violence sociale et le cynisme en entreprise, Jeunes cadres sans tête est le troisième roman de Jean Grégor publié au Mercure de France.
Quatrième de couverture
«Ainsi, et pour les mêmes raisons, rares furent les discussions sur ces têtes qui tombaient. C'était un sujet tabou dans la société. Rencontrer un collègue qui avait perdu sa tête n'avait pas ce pouvoir émotionnel qu'il aurait eu dans un autre contexte. On le plaignait, certes, on s'enquérait des circonstances dans lesquelles cela s'était produit, puis le téléphone sonnait, et on se remettait au travail. S'en étonner aurait été le début d'une démarche séditieuse, dont on connaissait l'issue, si bien que, ne voulant pas rajouter d'autres soucis à ses propres soucis, c'est dans l'indifférence généralisée que les salariés perdaient un à un leur tête.»Métaphore sur la violence sociale et le cynisme en entreprise, Jeunes cadres sans tête est le troisième roman de Jean Grégor publié au Mercure de France.Biographie de l'auteurMétaphore sur la violence sociale et le cynisme en entreprise Jeunes cadres sans tête est le troisième roman de Jean Grégor publié au Mercure de France, après Turbulences et Frigo.
À propos de l'auteur
Grégor, Jean
Métaphore sur la violence sociale et le cynisme en entreprise Jeunes cadres sans tête est le troisième roman de Jean Grégor publié au Mercure de France, après Turbulences et Frigo.
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