Fiche technique
- Titre : Napoléon III ou l'Empire des sens
- Auteur : Decker, Michel de
- Langue : Français
- Format : Broché
- Nombre de pages : 312
- Genre : HISTOIRE CONTEMPORAINE (1799-1914)
- Date de publication : 17-01-2008
- Édition : Belfond
- Poids : 0.43 kg
- Dimensions : 14.2 x 2.7 x 22.6 cm
- ISBN-10 : 2714443567
- ISBN-13 : 9782714443564
Résumé
À l'occasion du bicentenaire de la naissance de Napoléon III, Michel de Decker présente le portrait insolite et vivant d'un personnage étonnant : rêveur et fin politique, mais surtout " prince ami des femmes "... Le Second Empire fut le règne des courtisanes de haut vol et l'apothéose des demi-mondaines. Si Napoléon III fut moins goujat que son oncle Napoléon Ier, il n'en fut pas moins volage. Dès sa première adolescence et jusqu'aux derniers jours de son règne fatigué, il succomba en effet aux charmes d'un nombre incalculable de femmes. De sa romantique cousine Mathilde aux élégantes comtesses et autres délicieuses comédiennes, en passant par une charmante blanchisseuse de prison, à laquelle il fit deux enfants, et une mystérieuse Anglaise qui l'aida à conspirer, sans oublier Eugénie, sa triste épouse légitime, la vie sentimentale du dernier empereur des Français est un chef-d'œuvre du genre. Mais Napoléon III n'était pas seulement cet ardent amoureux. Donnant libre court à ses élans socialistes, l'auteur de L'Extinction du paupérisme se préoccupa durant tout son règne de faire baisser le taux de chômage et d'augmenter les salaires. C'est à lui que la France doit la légalisation du droit de grève, les premiers logements sociaux mais aussi les pistes de ski savoyardes ! Ce sont toutes les facettes de ce " prince ami des femmes " que Michel de Decker propose d'explorer dans une biographie inattendue : du berceau au tombeau, il présente un homme passionné, secret, drôle et frondeur, aux antipodes du portrait austère qu'on a souvent fait de lui. ExtraitUNE MESSALINE QUI ACCOUCHE ! À l'heure qu'il est, napoléon III est encore et toujours enterré en Angleterre dans la crypte de Saint-Michel à Farnborough, près de Rushmoor, dans le Hampshire. Si on avait, un jour, la bonne idée de ramener sa dépouille en France et de la déposer, pourquoi pas aux Invalides, on serait bien inspiré, à l'occasion de cette exhumation, de prélever délicatement quelques poils de son impériale barbiche en pointe, voire une prémolaire ou telle autre relique, et de soumettre ces fragments au fameux test ADN. Alors, on saurait enfin si Louis-Napoléon, né le 20 avril de 1808, était bien le fils de son père ! Sa mère était mieux que jolie, elle était belle. Son père présumé, lui, avait la fâcheuse habitude d'aller au lit vêtu de la chemise de nuit d'un galeux, depuis qu'un charlatan l'avait convaincu que c'était la seule solution pour vaincre ses vieilles douleurs. On imagine les haut-le-coeur de la reine Hortense ! La reine Hortense, c'est la mère du futur Napoléon III et c'est également la fille de l'impératrice Joséphine et d'un général nobliau - Alexandre de Beauharnais -acquis aux idées de la Révolution. Mais aussi victime de cette même révolution. Donc, Hortense, qui voyait couler dans ses veines un peu du sang créole et chaud de sa maman des Trois-Ilets, était appelée à devenir la belle-fille de Napoléon Ier. Et sa belle-soeur ! Car, un jour de janvier de 1802, le Premier consul avait eu l'idée de la marier à Louis, son troisième frère, son préféré. - J'irai à l'autel avec les meilleures intentions du monde, avait-elle répondu à son beau-père, je suis bien décidée à faire le bonheur de mon mari. Or c'était une gageure ! Comment cette fiancée, langoureuse, sensible, à la démarche de biche, aurait-elle pu s'éprendre d'un homme qui, selon ses contemporains, était férocement jaloux, irascible, taciturne et paralysé de la main droite ? - C'est vrai, raconte le Dr Bouvier, quand Louis écrivait, on devait attacher la plume à sa main à l'aide d'un ruban. Il était incapable de se moucher, de tenir une clé et d'ôter son chapeau. En réalité, il souffrait d'une lésion de la moelle épinière, conséquence d'une bonne galanterie contractée autrefois, à Brescia lors de la campagne d'Italie, dans les bras d'une belle comtesse. Et toute bonne qu'elle fût, cette galanterie-là l'avait bel et bien poivré.
À propos de l'auteur
Decker, Michel de
N/C
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