Qualité


Notre programme qualité

Dans notre entrepôt à Beauvais, un contrôle qualité est effectué minutieusement sur tous nos livres par nos équipes compétentes avant la mise en vente pour déterminer l’état et vérifier qu’il respecte notre charte de qualité. Certains produits peuvent présenter des signes d’usure minimes, les livres comme les accessoires (CD, cahiers d’exercices…) mais seulement si cela ne nuit pas à la lecture. Si vous rencontrez le moindre problème concernant l’état des livres reçus, cliquez ici, notre équipe en charge du service client est à votre disposition et fait son possible pour vous aider.

Ce contrôle permet de déterminer une classification de nos livres détaillée ci-dessous.

Description de l’état d’un livre :

Très bon :

  • Livre en excellent état, presque comme neuf, il a été lu très peu de fois
  • Présence de quelques marques d’usure mais à peine perceptibles
  • Les pages ne sont ni écornées, ni annotées, ni tachées 
  • La couverture est en parfait état
  • Vous pouvez offrir ce livre à vos proches sans aucun doute !

Bon:

  • Livre déjà lu et usagé
  • Quelques légères marques d’usure (marque de crayon, page un peu écornée)
  • Aucune page n’est manquante
  • La couverture est intacte

Correct:

  • Livre usagé avec des marques d’usure visibles  (marques de crayon, pages écornées, petites annotations)
  • Aucune page n’est manquante, marques d’usure sans nuire à la lecture (marques de crayon, pages écornées, petites annotations)
  • Les accessoires sont présents mais peuvent avoir des marques d’usure
  • La couverture de protection peut être manquante

Les forêts de Ravel

Grand Format - Editions De La Table Ronde - 176 pages - Publication: 08 janvier 2015

Bernard, Michel (Auteur)

Audience
Adulte - Grand Public

Le Pitch

Présentation de l'éditeur "Quand Ravel leva la tête, il aperçut, à distance, debout dans l'entrée et sur les marches de l'escalier, une assistance muette. Elle ne bougeait ni n'applaudissait, dans l'espoir peut-être que le concert impromptu se prolongeât. Ils étaient ainsi quelques médecins, infirmiers et convalescents, que la musique, traversant portes et cloisons, avait un à un silencieusement rassemblés. Le pianiste joua encore la Mazurka en ré majeur, puis une pièce délicate et lente que personne n'identifia. Son doigt pressant la touche de la note ultime la fit longtemps résonner." En mars 1916, peu après avoir achevé son Trio en la mineur, Maurice Ravel rejoint Bar-le-Duc, puis Verdun. Il a quarante et un ans. Engagé volontaire, conducteur d'ambulance, il est chargé de transporter jusqu'aux hôpitaux de campagne des hommes broyés par l'offensive allemande. Michel Bernard le saisit à ce tournant de sa vie, l'accompagne dans son difficile retour à la vie civile et montre comment, jusqu'à son dernier soupir, "l'énorme concerto du front" n'a cessé de résonner dans l'âme de Ravel. Extrait Extrait du prologue Le dimanche en fin d'après-midi, dans les années soixante, l'ORTF diffusait une émission au titre tendre et gai. Bons Baisers du temps jadis était un avatar culturel de la télévision du temps qu'elle prétendait montrer au peuple les gloires du génie français. Le réalisateur allait recueillir dans leurs demeures, vieux appartements parisiens du septième, du seizième ou du dix-septième arrondissement de Paris, manoir du Perche ou gentilhommière de l'ancien département de Seine-et-Oise, les témoignages de personnes d'un certain âge qui, autrefois, avaient bien connu tel écrivain, peintre ou musicien célèbres d'avant la guerre. Là avait vécu le grand homme ; il avait écrit sur ce bureau, peint ou sculpté dans cet atelier, pris ses repas sur cette table, dormi dans ce lit. On finissait par aller dans le parc ou le jardin aperçu derrière la fenêtre pendant l'entretien. On en faisait le tour sur les pas du témoin et du journaliste. Le grand homme aimait les roses, il les coupait lui-même, tout comme son bois, certains matins d'hiver, par hygiène. Il aimait ce cèdre au milieu de la pelouse et ce banc où il lisait le journal, adossé au mur chaud de soleil, la tête dans l'ombre de la glycine. Nos regards, suivant le mouvement de la caméra, remontaient l'allée entre les tilleuls, les rangées de buis et les colonnettes des balustrades, jusqu'aux nuages lents et légers sur l'horizon. C'était énigmatique et merveilleux, et ne servait à rien, sauf à refermer le coeur d'un enfant sur l'album de famille que ma mémoire feuillette maintenant. C'est dans une des émissions de Bons Baisers du temps jadis que j'ai dû voir Céleste Albaret évoquer Marcel Proust. La fidèle servante, pauvre et sans famille, dévouée à la mémoire de l'écrivain, avait passé ses dernières années, de 1954à 1970, dans une maison mise à sa disposition par Édouard Ravel. Il avait ainsi trouvé un usage à la villa de Maurice, son illustre frère, inoccupée depuis la mort du musicien, avant que les Musées nationaux, légataires du bien, n'en confient l'entretien à la ville de Montfort-L'amaury. L'émission avait été tournée dans un des petits salons de Maurice Ravel, près d'une de ces fenêtres d'où l'on apercevait les pâtures de la côte d'en face et le sombre ourlet de la forêt de Rambouillet. Là avait été recueilli le témoignage de la vieille dame, et c'est là que je l'ai entendue causer, avec l'accent de sa campagne, de l'écriture d'A la recherche du temps perdu et des tourments et manies de son auteur. Ces vieux logis parcimonieusement éclairés par les écartements des rideaux, ces parcs avec leurs buis pointus et carrés, leurs grands arbres aux ramures imprimées sur le ciel, et, sous les pas des promeneurs invisibles, le bruit des graviers, me parlaient de mes grands-parents et de leur maison, la villa Marguerite, villégiature décatie à flanc de colline au-dess
Détails du livre
Auteur

Les forêts de Ravel

Grand Format - Editions De La Table Ronde - 176 pages - Publication: 08 janvier 2015

Bernard, Michel (Auteur)

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Le Pitch

Présentation de l'éditeur "Quand Ravel leva la tête, il aperçut, à distance, debout dans l'entrée et sur les marches de l'escalier, une assistance muette. Elle ne bougeait ni n'applaudissait, dans l'espoir peut-être que le concert impromptu se prolongeât. Ils étaient ainsi quelques médecins, infirmiers et convalescents, que la musique, traversant portes et cloisons, avait un à un silencieusement rassemblés. Le pianiste joua encore la Mazurka en ré majeur, puis une pièce délicate et lente que personne n'identifia. Son doigt pressant la touche de la note ultime la fit longtemps résonner." En mars 1916, peu après avoir achevé son Trio en la mineur, Maurice Ravel rejoint Bar-le-Duc, puis Verdun. Il a quarante et un ans. Engagé volontaire, conducteur d'ambulance, il est chargé de transporter jusqu'aux hôpitaux de campagne des hommes broyés par l'offensive allemande. Michel Bernard le saisit à ce tournant de sa vie, l'accompagne dans son difficile retour à la vie civile et montre comment, jusqu'à son dernier soupir, "l'énorme concerto du front" n'a cessé de résonner dans l'âme de Ravel. Extrait Extrait du prologue Le dimanche en fin d'après-midi, dans les années soixante, l'ORTF diffusait une émission au titre tendre et gai. Bons Baisers du temps jadis était un avatar culturel de la télévision du temps qu'elle prétendait montrer au peuple les gloires du génie français. Le réalisateur allait recueillir dans leurs demeures, vieux appartements parisiens du septième, du seizième ou du dix-septième arrondissement de Paris, manoir du Perche ou gentilhommière de l'ancien département de Seine-et-Oise, les témoignages de personnes d'un certain âge qui, autrefois, avaient bien connu tel écrivain, peintre ou musicien célèbres d'avant la guerre. Là avait vécu le grand homme ; il avait écrit sur ce bureau, peint ou sculpté dans cet atelier, pris ses repas sur cette table, dormi dans ce lit. On finissait par aller dans le parc ou le jardin aperçu derrière la fenêtre pendant l'entretien. On en faisait le tour sur les pas du témoin et du journaliste. Le grand homme aimait les roses, il les coupait lui-même, tout comme son bois, certains matins d'hiver, par hygiène. Il aimait ce cèdre au milieu de la pelouse et ce banc où il lisait le journal, adossé au mur chaud de soleil, la tête dans l'ombre de la glycine. Nos regards, suivant le mouvement de la caméra, remontaient l'allée entre les tilleuls, les rangées de buis et les colonnettes des balustrades, jusqu'aux nuages lents et légers sur l'horizon. C'était énigmatique et merveilleux, et ne servait à rien, sauf à refermer le coeur d'un enfant sur l'album de famille que ma mémoire feuillette maintenant. C'est dans une des émissions de Bons Baisers du temps jadis que j'ai dû voir Céleste Albaret évoquer Marcel Proust. La fidèle servante, pauvre et sans famille, dévouée à la mémoire de l'écrivain, avait passé ses dernières années, de 1954à 1970, dans une maison mise à sa disposition par Édouard Ravel. Il avait ainsi trouvé un usage à la villa de Maurice, son illustre frère, inoccupée depuis la mort du musicien, avant que les Musées nationaux, légataires du bien, n'en confient l'entretien à la ville de Montfort-L'amaury. L'émission avait été tournée dans un des petits salons de Maurice Ravel, près d'une de ces fenêtres d'où l'on apercevait les pâtures de la côte d'en face et le sombre ourlet de la forêt de Rambouillet. Là avait été recueilli le témoignage de la vieille dame, et c'est là que je l'ai entendue causer, avec l'accent de sa campagne, de l'écriture d'A la recherche du temps perdu et des tourments et manies de son auteur. Ces vieux logis parcimonieusement éclairés par les écartements des rideaux, ces parcs avec leurs buis pointus et carrés, leurs grands arbres aux ramures imprimées sur le ciel, et, sous les pas des promeneurs invisibles, le bruit des graviers, me parlaient de mes grands-parents et de leur maison, la villa Marguerite, villégiature décatie à flanc de colline au-dess
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