Qualité


Notre programme qualité

Dans notre entrepôt à Beauvais, un contrôle qualité est effectué minutieusement sur tous nos livres par nos équipes compétentes avant la mise en vente pour déterminer l’état et vérifier qu’il respecte notre charte de qualité. Certains produits peuvent présenter des signes d’usure minimes, les livres comme les accessoires (CD, cahiers d’exercices…) mais seulement si cela ne nuit pas à la lecture. Si vous rencontrez le moindre problème concernant l’état des livres reçus, cliquez ici, notre équipe en charge du service client est à votre disposition et fait son possible pour vous aider.

Ce contrôle permet de déterminer une classification de nos livres détaillée ci-dessous.

Description de l’état d’un livre :

Très bon :

  • Livre en excellent état, presque comme neuf, il a été lu très peu de fois
  • Présence de quelques marques d’usure mais à peine perceptibles
  • Les pages ne sont ni écornées, ni annotées, ni tachées 
  • La couverture est en parfait état
  • Vous pouvez offrir ce livre à vos proches sans aucun doute !

Bon:

  • Livre déjà lu et usagé
  • Quelques légères marques d’usure (marque de crayon, page un peu écornée)
  • Aucune page n’est manquante
  • La couverture est intacte

Correct:

  • Livre usagé avec des marques d’usure visibles  (marques de crayon, pages écornées, petites annotations)
  • Aucune page n’est manquante, marques d’usure sans nuire à la lecture (marques de crayon, pages écornées, petites annotations)
  • Les accessoires sont présents mais peuvent avoir des marques d’usure
  • La couverture de protection peut être manquante

Lettres à Bautista

Grand Format - TABLE RONDE - 208 pages - Publication: 28 février 2008

Charnet, Yves (Auteur)

Audience
Adulte - Grand Public

Le Pitch

Présentation de l'éditeur On ne sait jamais où sont les toreros. Quand ils ne sont pas au coeur de leur quête. Pieds joints dans le cercle de leur folie. Ces lignes signent le nouveau pacte littéraire d'Yves Charnet. De 2001 à 2006, il a suivi de près la carrière de l'une des grandes figures actuelles de la tauromachie française, le torero d'Arles, Juan Bautista. De la brusque interruption de sa carrière, en 2003, à son retour réussi en 2005, l'écrivain assiste à la métamorphose consacrant définitivement le torero lors du triomphal été 2006 qui culmine, le 15 août à Dax, dans une légendaire faena sous le déluge. Comme il l'avait déjà fait avec Maurice de Guérin, dont le fantôme romantique hantait son précédent livre, Yves Charnet a pris le parti de s'adresser directement à ce double fabuleux. Pour approcher l'énigme de cet étrange destin consistant à rechercher, devant les toros, une beauté jusque dans mourir. À l'écart des livres habituels sur la tauromachie, ces lettres constituent un étonnant (auto)portrait de l'artiste en torero. Des arènes du Sud-Est à celles du Sud-Ouest, ces notes d'un voyage initiatique sont aussi la géographie d'une âme. Elles parviendront à ceux qui se passionnent pour les choses de l'arène comme à ceux qui se demandent de quelle étoffe les rêves sont faits. Toréer, écrire : deux arts réunis dans une même passion. Yves Charnet a publié plusieurs ouvrages à La Table Ronde, notamment Petite chambre (2005), Mon amour (2001), Coeur furieux (1998), Proses du fils (1993). Extrait Quelle folie. Vous pratiquez un art analphabète. Un art sans oeuvre. Vous pratiquez un art magique. Un art hors de soi. Vous avez troqué votre identité contre l'éclat étourdissant d'un instant. Vous dilatez votre existence. La stylisez. Au risque d'une blessure absurde. Vous pratiquez stoïquement un art de ce que jamais on ne verra deux fois. Vous improvisez en secret cette cérémonie dansée. Cette cérémonie de la mort. Il n'y a que les trapézistes et les dompteurs pour apprivoiser aussi paradoxalement la peur. S'arranger ainsi du danger. Votre art tient de ces deux sports. Plus une énigme. Dont je voudrais, vous écrivant ces lettres, m'approcher. Un peu. Jean-Baptiste. J'ouvre un carnet pour vous. Un carnet rouge. Pour, vers, avec vous. Je ne sais pas parler autrement. Je me retire, pour vous écrire, dans mon carnet d'ivoire. Comme un petit romantique dans sa tour. Vous endossez, pour donner la mort, un costume de pantin. Cette pacotille de clown funèbre remue jusque dans vos pupilles. Pupilles que, en piste, vous remuez à peine. Ce je-ne-sais-quoi de fixe dans votre regard. De buté. Vous pratiquez héroïquement ce ralenti propre à la beauté. Faites brusquement rimer votre prose en gestes. Illumination saccadée. Vous avez l'âme à même la peau. Les nerfs à vif. Vous pensez de tout votre corps. Par tous vos gestes. Tout votre souffle. Vous inventez un usage de la vie plus passionnant que la vie. «Toro ! Toro !» Une injonction silencieuse. Vous n'avez pas d'autre voix. Pas d'autre choix que de paraître ce que vous êtes. Vous êtes torero. Vous, Juan B. À chacun sa ballade de l'impossible. Il n'y a pas de mauvais commencement. Le 14 avril 1999 j'ai pénétré dans un autre monde. Renaissance en fin d'après-midi. Je venais d'avoir trente-sept ans. Presque vingt de plus que Jean-Baptiste. Je ne connaissais pas son histoire. Même pas son prénom. J'ignorais tout de la corrida. De sa philosophie. De ses valeurs. De son art. (J'avais même oublié - lucarne d'une enfance noire et noire - les vachettes d'Intervilles. Me revenait vaguement en mémoire une rengaine de Brel. «Les toros s'ennuient le dimanche.» Comme les enfants dans la chanson de Trenet. «Le dimanche les enfants s'ennuient.») Quatrième de couverture On ne sait jamais où sont les toreros. Quand ils ne sont pas au cœur de leur quête. Pieds joints dans le cercle de leur folie. Ces lignes signent le nouveau pacte littéraire d'Yves Charnet. De 20
Détails du livre
Contenu
Auteur

Lettres à Bautista

Grand Format - TABLE RONDE - 208 pages - Publication: 28 février 2008

Charnet, Yves (Auteur)

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Le Pitch

Présentation de l'éditeur On ne sait jamais où sont les toreros. Quand ils ne sont pas au coeur de leur quête. Pieds joints dans le cercle de leur folie. Ces lignes signent le nouveau pacte littéraire d'Yves Charnet. De 2001 à 2006, il a suivi de près la carrière de l'une des grandes figures actuelles de la tauromachie française, le torero d'Arles, Juan Bautista. De la brusque interruption de sa carrière, en 2003, à son retour réussi en 2005, l'écrivain assiste à la métamorphose consacrant définitivement le torero lors du triomphal été 2006 qui culmine, le 15 août à Dax, dans une légendaire faena sous le déluge. Comme il l'avait déjà fait avec Maurice de Guérin, dont le fantôme romantique hantait son précédent livre, Yves Charnet a pris le parti de s'adresser directement à ce double fabuleux. Pour approcher l'énigme de cet étrange destin consistant à rechercher, devant les toros, une beauté jusque dans mourir. À l'écart des livres habituels sur la tauromachie, ces lettres constituent un étonnant (auto)portrait de l'artiste en torero. Des arènes du Sud-Est à celles du Sud-Ouest, ces notes d'un voyage initiatique sont aussi la géographie d'une âme. Elles parviendront à ceux qui se passionnent pour les choses de l'arène comme à ceux qui se demandent de quelle étoffe les rêves sont faits. Toréer, écrire : deux arts réunis dans une même passion. Yves Charnet a publié plusieurs ouvrages à La Table Ronde, notamment Petite chambre (2005), Mon amour (2001), Coeur furieux (1998), Proses du fils (1993). Extrait Quelle folie. Vous pratiquez un art analphabète. Un art sans oeuvre. Vous pratiquez un art magique. Un art hors de soi. Vous avez troqué votre identité contre l'éclat étourdissant d'un instant. Vous dilatez votre existence. La stylisez. Au risque d'une blessure absurde. Vous pratiquez stoïquement un art de ce que jamais on ne verra deux fois. Vous improvisez en secret cette cérémonie dansée. Cette cérémonie de la mort. Il n'y a que les trapézistes et les dompteurs pour apprivoiser aussi paradoxalement la peur. S'arranger ainsi du danger. Votre art tient de ces deux sports. Plus une énigme. Dont je voudrais, vous écrivant ces lettres, m'approcher. Un peu. Jean-Baptiste. J'ouvre un carnet pour vous. Un carnet rouge. Pour, vers, avec vous. Je ne sais pas parler autrement. Je me retire, pour vous écrire, dans mon carnet d'ivoire. Comme un petit romantique dans sa tour. Vous endossez, pour donner la mort, un costume de pantin. Cette pacotille de clown funèbre remue jusque dans vos pupilles. Pupilles que, en piste, vous remuez à peine. Ce je-ne-sais-quoi de fixe dans votre regard. De buté. Vous pratiquez héroïquement ce ralenti propre à la beauté. Faites brusquement rimer votre prose en gestes. Illumination saccadée. Vous avez l'âme à même la peau. Les nerfs à vif. Vous pensez de tout votre corps. Par tous vos gestes. Tout votre souffle. Vous inventez un usage de la vie plus passionnant que la vie. «Toro ! Toro !» Une injonction silencieuse. Vous n'avez pas d'autre voix. Pas d'autre choix que de paraître ce que vous êtes. Vous êtes torero. Vous, Juan B. À chacun sa ballade de l'impossible. Il n'y a pas de mauvais commencement. Le 14 avril 1999 j'ai pénétré dans un autre monde. Renaissance en fin d'après-midi. Je venais d'avoir trente-sept ans. Presque vingt de plus que Jean-Baptiste. Je ne connaissais pas son histoire. Même pas son prénom. J'ignorais tout de la corrida. De sa philosophie. De ses valeurs. De son art. (J'avais même oublié - lucarne d'une enfance noire et noire - les vachettes d'Intervilles. Me revenait vaguement en mémoire une rengaine de Brel. «Les toros s'ennuient le dimanche.» Comme les enfants dans la chanson de Trenet. «Le dimanche les enfants s'ennuient.») Quatrième de couverture On ne sait jamais où sont les toreros. Quand ils ne sont pas au cœur de leur quête. Pieds joints dans le cercle de leur folie. Ces lignes signent le nouveau pacte littéraire d'Yves Charnet. De 20
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