Présentation de l'éditeur En trois années, la violence en milieu scolaire a progressé, qu'elle soit délit, incivilité, ou sentiment d'insécurité. Ce livre fait le point le plus récent sur ce phénomène, devenu un des débats majeurs de notre société. Après une synthèse des travaux principaux sur le sujet, l'analyse scientifique et sociologique s'ancre sur un nombre considérable d'enquêtes de terrain et s'émaille d'anecdotes, toutes significatives et éclairantes. L'auteur et son équipe n'hésitent pas à montrer comment cette relative montée de la violence alimente des crispations identitaires dans et hors de l'école : tensions ethnicisantes, parfois racistes, usage excessif de la répression, repli sur soi ou encore discours de la décadence. Alors, vraiment, on saisit à quel point règne " le désordre des choses ", le désordre inégal des choses. Mais rien n'est fatal : les politiques publiques, la culture des établissements, la pédagogie, le partenariat peuvent agir. Des parents savent aussi se mobiliser, des élèves proposer et faire. Ce livre recense et examine ces tentatives. Mais rien n'est magique, et les chercheurs eux-mêmes en exposant leurs difficultés, montrent que, malgré " la tentation d'arrêter ", une action modeste mais efficace reste possible. Biographie de l'auteur Eric DEBARBIEUX est professeur en sciences de l'éducation à l'université Victor Segalen Bordeaux-II. Il a été éducateur, puis instituteur spécialisé. Il est notamment l'auteur de La violence dans la classe et La violence en milieu scolaire, tome I : Etat des lieux, ouvrages précédemment parus chez ESF éditeur. Alix Garnier, Yves Montoya et Laurence Tichit sont tous trois chargés de cours à l'université Victor Segalen, et terminent actuellement leurs thèses sur les problèmes de la violence et la socialisation juvénile. Cette équipe est chargée de divers travaux sur le plan national : évaluation du plan gouvernemental de lutte contre la violence scolaire pour le ministère de l'Education nationale, recherche sur la délinquance des mineurs pour l'institut des hautes Etudes de la sécurité intérieure, travail sur la violence en école élémentaire pour la Fondation de France. Elle travaille également pour la ville de Marseille et mène une recherche comparative dans sept pays pour la Commission européenne.