Qualité


Notre programme qualité

Dans notre entrepôt à Beauvais, un contrôle qualité est effectué minutieusement sur tous nos livres par nos équipes compétentes avant la mise en vente pour déterminer l’état et vérifier qu’il respecte notre charte de qualité. Certains produits peuvent présenter des signes d’usure minimes, les livres comme les accessoires (CD, cahiers d’exercices…) mais seulement si cela ne nuit pas à la lecture. Si vous rencontrez le moindre problème concernant l’état des livres reçus, cliquez ici, notre équipe en charge du service client est à votre disposition et fait son possible pour vous aider.

Ce contrôle permet de déterminer une classification de nos livres détaillée ci-dessous.

Description de l’état d’un livre :

Très bon :

  • Livre en excellent état, presque comme neuf, il a été lu très peu de fois
  • Présence de quelques marques d’usure mais à peine perceptibles
  • Les pages ne sont ni écornées, ni annotées, ni tachées 
  • La couverture est en parfait état
  • Vous pouvez offrir ce livre à vos proches sans aucun doute !

Bon:

  • Livre déjà lu et usagé
  • Quelques légères marques d’usure (marque de crayon, page un peu écornée)
  • Aucune page n’est manquante
  • La couverture est intacte

Correct:

  • Livre usagé avec des marques d’usure visibles  (marques de crayon, pages écornées, petites annotations)
  • Aucune page n’est manquante, marques d’usure sans nuire à la lecture (marques de crayon, pages écornées, petites annotations)
  • Les accessoires sont présents mais peuvent avoir des marques d’usure
  • La couverture de protection peut être manquante

Le réel: Traité de l'idiotie

Broché - MINUIT - 155 pages - Publication: 26 janvier 2004

Rosset, Clément (Auteur)

Le Pitch

Présentation de l'éditeur Le réel est ce qui est sans double : il n'offre ni image ni relais, ni réplique ni répit. En quoi il constitue une « idiotie » : idiotès, idiot, signifie d'abord simple, particulier, unique, non dédoublable. Traiter de l'idiotie est évoquer le réel. Un réel lointain, car à jamais relégable dans le miroir. Un réel voisin, car toujours en vue. C'est une tentation inhérente à l'intelligence que de remplacer le réel par son double. Dans L'Île de la raison, de Marivaux, tout le monde finit par quitter ses illusions et rendre justice au réel ; tous sauf un, le philosophe. Probablement parce qu'un tel aveu suppose une vertu qu'aucun génie philosophique ne peut, à lui seul, produire et remplacer : l'art de faire coïncider le désir et le réel, qui est la définition de l'allégresse. « Chez Clément Rosset, on fait d'intéressantes rencontres : le consul de Malcolm Lowry, qui s'est, comme à l'accoutumée, saoulé avec du whisky, Molloy, le héros de Samuel Beckett, et Monsieur Hulot, créature de Jacques Tati... Ce philosophe répugne à suivre les chemins trop fréquentés. C'est un esprit déconcertant, et, pour cette raison, attachant, qui avance à contre-courant des modes intellectuelles. » (François Bott, Le Monde) Amazon.fr D’expérience, on sait ce que c’est. En parler, pourtant, est une tâche difficile. Le réel est ce qui nous sort de nos rêves, ce à quoi on se heurte, ce qui nous échappe et nous dépasse. Aussitôt qu’on s’en fait une idée, qu’on le représente, qu’on l’imagine, on cesse d’être en prise sur lui : on lui substitue quelque chose qui est à notre mesure. Le réel, au contraire, est ce qui nous transcende. Que peut-on alors en dire ? Rien de direct, rien qui nous le révèle, seulement des remarques de biais, des paradoxes qui, en nous confrontant à l’impossibilité de l’atteindre, nous en rapprochent toutefois. Le propos de Clément Rosset, dans cette libre digression, contemporaine d’un autre essai sur le même thème, Le Réel et son double (1976), est de nous donner quelques aperçus furtifs de notre rapport au réel. Littérature et philosophie sont convoquées pour témoigner non pas de ce qui est là, sous nos yeux, palpable et tangible, mais de ce qui est au contraire toujours au-delà, retranché en une singularité irréductible que nos significations et nos généralités ne font que recouvrir. L’idiotie du réel, c’est le fait qu’il ne soit jamais propre qu’à lui-même (du grec ancien, "idios" : qui appartient en propre à quelque chose ou à quelqu’un). Le comprendre, le dominer par l’intelligence, c’est toujours le trahir en de vaines spéculations. Le réel est à vivre, en des moments fugitifs et saisissants où nous cessons de coïncider avec nous-mêmes : désir de rien, panique, allégresse... Ce sont ces moments de dessaisissement que le philosophe traque pour les penser et en pointer la profondeur intime. --Emilio Balturi
Détails du livre
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Le réel: Traité de l'idiotie

Broché - MINUIT - 155 pages - Publication: 26 janvier 2004

Rosset, Clément (Auteur)

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Le Pitch

Présentation de l'éditeur Le réel est ce qui est sans double : il n'offre ni image ni relais, ni réplique ni répit. En quoi il constitue une « idiotie » : idiotès, idiot, signifie d'abord simple, particulier, unique, non dédoublable. Traiter de l'idiotie est évoquer le réel. Un réel lointain, car à jamais relégable dans le miroir. Un réel voisin, car toujours en vue. C'est une tentation inhérente à l'intelligence que de remplacer le réel par son double. Dans L'Île de la raison, de Marivaux, tout le monde finit par quitter ses illusions et rendre justice au réel ; tous sauf un, le philosophe. Probablement parce qu'un tel aveu suppose une vertu qu'aucun génie philosophique ne peut, à lui seul, produire et remplacer : l'art de faire coïncider le désir et le réel, qui est la définition de l'allégresse. « Chez Clément Rosset, on fait d'intéressantes rencontres : le consul de Malcolm Lowry, qui s'est, comme à l'accoutumée, saoulé avec du whisky, Molloy, le héros de Samuel Beckett, et Monsieur Hulot, créature de Jacques Tati... Ce philosophe répugne à suivre les chemins trop fréquentés. C'est un esprit déconcertant, et, pour cette raison, attachant, qui avance à contre-courant des modes intellectuelles. » (François Bott, Le Monde) Amazon.fr D’expérience, on sait ce que c’est. En parler, pourtant, est une tâche difficile. Le réel est ce qui nous sort de nos rêves, ce à quoi on se heurte, ce qui nous échappe et nous dépasse. Aussitôt qu’on s’en fait une idée, qu’on le représente, qu’on l’imagine, on cesse d’être en prise sur lui : on lui substitue quelque chose qui est à notre mesure. Le réel, au contraire, est ce qui nous transcende. Que peut-on alors en dire ? Rien de direct, rien qui nous le révèle, seulement des remarques de biais, des paradoxes qui, en nous confrontant à l’impossibilité de l’atteindre, nous en rapprochent toutefois. Le propos de Clément Rosset, dans cette libre digression, contemporaine d’un autre essai sur le même thème, Le Réel et son double (1976), est de nous donner quelques aperçus furtifs de notre rapport au réel. Littérature et philosophie sont convoquées pour témoigner non pas de ce qui est là, sous nos yeux, palpable et tangible, mais de ce qui est au contraire toujours au-delà, retranché en une singularité irréductible que nos significations et nos généralités ne font que recouvrir. L’idiotie du réel, c’est le fait qu’il ne soit jamais propre qu’à lui-même (du grec ancien, "idios" : qui appartient en propre à quelque chose ou à quelqu’un). Le comprendre, le dominer par l’intelligence, c’est toujours le trahir en de vaines spéculations. Le réel est à vivre, en des moments fugitifs et saisissants où nous cessons de coïncider avec nous-mêmes : désir de rien, panique, allégresse... Ce sont ces moments de dessaisissement que le philosophe traque pour les penser et en pointer la profondeur intime. --Emilio Balturi
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