Le Pitch
Présentation de l'éditeur
Autrefois obscurs et mal chauffés, les combles sont aujourd'hui devenus des lieux de vie recherchés, baignés de lumière et à l'abri du tumulte de la ville. À travers plus de 70 agencements, cet ouvrage vous propose de découvrir toute la richesse et la diversité de ces espaces atypiques, tantôt contraints par le manque de hauteur ou à l'inverse disposant de volumes spacieux.
Situés au sommet des bâtiments, éloignés du bruit de la rue, baignés de lumière, les combles offrent un véritable cocon dans lequel il est particulièrement agréable de vivre. Pour adapter cet agencement à son style de vie, il faudra déterminer ses réels besoins, analyser sa façon de fonctionner, être réaliste et pratique. Astuce et créativité sont précieuses pour trouver des solutions tant pratiques que techniques.
Au sommaire
► S'adapter aux contraintes
► Profiter de la lumière
► Privilégier le sens pratique
► Exploiter le volume
Extrait
S'adapter aux contraintes
Si le caractère atypique des combles contribue grandement à leur charme, il apporte aussi son lot de contraintes auxquelles l'agencement doit s'adapter. Hauteur variable, soupentes exiguës, lumière exclusivement zénithale, choix de matériaux adéquats... autant de spécificités qui sont aussi sources de créativité et d'ingéniosité.
► un espace atypique
Par définition, habiter sous les toits signifie habiter au plus près des pentes du toit, au point que celles-ci déterminent la forme de l'espace habitable. Plus de volume cubique marqué par les angles droits, mais la forme triangulaire symbolique d'un abri protecteur tel que le dessinent les enfants. Le toit ne demeure-t-il pas le symbole même de l'abri au point de donner naissance à l'expression «avoir un toit pour dormir» ? Habiter sous les toits, c'est aussi vivre au plus près du ciel, aussi éloigné que possible du tumulte de la ville. C'est une façon de s'isoler tout en se reconnectant au rythme des saisons et aux variations de la météo. Ce n'est pas un hasard si les logements sous les toits ont acquis en peu de temps une véritable séduction, en particulier en milieu urbain. D'une part, ils permettent d'exploiter les dernières surfaces encore disponibles au coeur des villes. D'autre part, ils offrent des lieux de vie, protecteurs et rassurants, comme le sont les cabanes perchées dans les arbres qui font rêver les enfants.
► une hauteur variable
On remarque que l'expression «habiter sous les toits» sous-entend forcément que le toit est en pente, les toits terrasse n'imposant aucune contrainte particulière ni aucune forme spécifique à l'espace qu'ils abritent. Ce sont donc les pentes du toit qui déterminent le caractère atypique des combles, mais aussi leur séduction et en grande partie leur facilité d'agencement. Cette dernière caractéristique est également déterminée par la hauteur des soupentes, car plus elles sont basses, plus la faible inclinaison du toit devient un inconvénient. Il est vrai que l'un des avantages des combles est de ne comptabiliser comme habitable (donc imposable...) que la surface disposant d'une hauteur supérieure à 1,80 m, et cela même si la surface disposant d'une hauteur inférieure est facilement aménageable avec des rangements ou un coin canapé. Mais encore faut-il que cet espace ne soit pas trop étriqué et difficile d'accès ! Cette hauteur variable distingue les combles des espaces classiques mais les distingue aussi entre eux, car elle varie de l'un à l'autre, certains disposant d'un très grand volume, quand d'autres doivent se contenter de basses soupentes, les uns sous une pente raide, les autres en pente douce...
Biographie de l'auteur
Architecte DPLG, Marie-Pierre Dubois Petroff se partage entre l'exercice de son métier et l'écriture d'ouvrages consacrés à l'habitat. Sa pratique l'a amenée à aborder toutes les pièces de la maison et à comprendre les difficultés que nous éprouvons parfois à définir nos envies et nos besoins.