Qualité


Notre programme qualité

Dans notre entrepôt à Beauvais, un contrôle qualité est effectué minutieusement sur tous nos livres par nos équipes compétentes avant la mise en vente pour déterminer l’état et vérifier qu’il respecte notre charte de qualité. Certains produits peuvent présenter des signes d’usure minimes, les livres comme les accessoires (CD, cahiers d’exercices…) mais seulement si cela ne nuit pas à la lecture. Si vous rencontrez le moindre problème concernant l’état des livres reçus, cliquez ici, notre équipe en charge du service client est à votre disposition et fait son possible pour vous aider.

Ce contrôle permet de déterminer une classification de nos livres détaillée ci-dessous.

Description de l’état d’un livre :

Très bon :

  • Livre en excellent état, presque comme neuf, il a été lu très peu de fois
  • Présence de quelques marques d’usure mais à peine perceptibles
  • Les pages ne sont ni écornées, ni annotées, ni tachées 
  • La couverture est en parfait état
  • Vous pouvez offrir ce livre à vos proches sans aucun doute !

Bon:

  • Livre déjà lu et usagé
  • Quelques légères marques d’usure (marque de crayon, page un peu écornée)
  • Aucune page n’est manquante
  • La couverture est intacte

Correct:

  • Livre usagé avec des marques d’usure visibles  (marques de crayon, pages écornées, petites annotations)
  • Aucune page n’est manquante, marques d’usure sans nuire à la lecture (marques de crayon, pages écornées, petites annotations)
  • Les accessoires sont présents mais peuvent avoir des marques d’usure
  • La couverture de protection peut être manquante

Madame Bâ

Broché - Fayard - 450 pages - Publication: 23 avril 2003

Le Pitch

Présentation de l'éditeur Madame Bâ Marguerite est née le 10 août 1947 à Médine (Mali), sur les bords du fleuve Sénégal. Fille d?Ousmane, forgeron, sous-directeur de la chute d?eau, et de Mariama, « traditionniste », c?est-à-dire savante de toutes les choses du passé, Madame Bâ aime la connaissance.Pour retrouver son petit-fils préféré qui a disparu en France, avalé par l?ogre du football, elle présente une demande de visa. On la lui refuse. Alors elle s?adresse au Président de la République Française. Une à une elle répond scrupuleusement à toutes les questions posées par le formulaire officiel 13-0021. Mais nul n?a jamais pu enfermer Madame Bâ dans un cadre.Nom, prénoms, lieu de naissance ? Madame Bâ raconte l?enfance émerveillée au bord du fleuve, l?amour d?un père, l?apprentissage des oiseaux?Situation de famille ? Madame Bâ raconte sa passion somptueuse et douloureuse pour un trop beau mari peul. Enfants ? Madame Bâ raconte ses huit enfants, cette étrange « maladie de la boussole » qui les frappe?Sans fard ni complaisance, Madame Bâ raconte l?Afrique d?aujourd?hui, ses violences, ses rêves cassés, ses mafias. Mais aussi ses richesses éternelles de solidarité, ce formidable tissage entre les êtres.Madame Bâ est d?abord cela : le portrait d?une femme. Une femme africaine, c?est-à-dire une femme qui, plus encore que toutes les autres femmes, doit lutter pour sa dignité et sa liberté.Quinze ans après L?Exposition coloniale, je suis reparti explorer les relations de la France avec son ancien empire. Mais cette fois, c?est le Sud qui nous regarde. E.O. Extrait Monsieur le Président de la République française, J’ai bien réfléchi : notre ancêtre est un oiseau. « Ô serefana ni yéliné gna », comme nous disons, nous autres Soninkés. Je me suis éloignée du village, j’ai marché entre les pousses de mil, j’ai posé les deux mains sur ma tête pour me protéger du soleil, j’ai froncé les sourcils pour m’étirer le cerveau et j’en suis arrivée à cette conclusion : celui qui ne remonte pas aux siècles lointains des ailes ne comprend rien à notre histoire. Evidemment, je pourrais farfouiller encore plus haut dans les souvenirs. Au commencement était la mer, qui recouvrait l’Afrique. Au commencement était le désert, quand la mer se retira. Une origine est toujours la fille d’une origine plus ancienne. Mais j’ai pitié de vous. Je vous connais. A la télévision je vous ai vus nous rendre visite, pauvres présidents. J’ai constaté que vous possédiez tout, sauf le loisir. Tout, motards, Mercedes, hôtesses d’accueil et climatisation. Tout, sauf la liberté d’aller tranquillement chasser la vérité jusque dans les époques les plus reculées. A peine arrivés quelque part, déjà de l’index vous tapotez sur le verre de votre Rolex platine. Déjà votre aide de camp vous murmure à l’oreille la litanie des prochains rendez-vous. J’en viens donc au fait. Je brûle les étapes. Je les incendie, même. Au commencement était l’oiseau. L’oiseau volant où bon lui semble. Oublions la mer et le désert, oublions, pour l’instant, le fleuve Sénégal qui se mit un beau jour à couler de la montagne secrète Fouta-Djalon. Au commencement était l’oiseau. L’oiseau libre de jouer avec les saisons. Quand le froid se glisse sous mes plumes, je gagne le Sud. Quand le printemps revient au Nord, j’y retourne. Alors l’exemple des oiseaux entra dans l’aˆme des hommes à peau noire. Nos peuples portent des noms qui sonnent dans l’air comme ceux des oiseaux : Peuls, Mandingues, Toucouleurs, Soninkés, Bagadais, Tounacos, Barbicans... Et nos langues se rapprochent de leurs chants. Comme eux, nous aimons la liberté, parcourir la planète. Comme eux, nous fuyons la douleur, autant que faire se peut, nous cherchons la douceur. Comme eux, nous avions des ailes. Hélas, nos ailes sont tombées. Il nous reste la marche. Monsieur le Président de la République française des armes, des lois et des aéroports, j’ai, par la présente, le très respectueux et obéissant honneur de tim
Détails du livre

Madame Bâ

Broché - Fayard - 450 pages - Publication: 23 avril 2003

État
 
 
Il ne reste plus que 1 exemplaire(s) en stock
 
Il ne reste plus que 1 exemplaire(s) en stock
27,00 € - 83 %
Prix réduit4,54 € Prix normal

Livraison

Livré entre : 30 septembre - 3 octobre
Livraison gratuite (FR et BE) à partir de 20 €

Retour GRATUIT sous 14 jours.


Paiement sécurisé

Achat engagé

Produit collecté et traité en France.

1533 g de CO2eq en moins par rapport au neuf.

Le Pitch

Présentation de l'éditeur Madame Bâ Marguerite est née le 10 août 1947 à Médine (Mali), sur les bords du fleuve Sénégal. Fille d?Ousmane, forgeron, sous-directeur de la chute d?eau, et de Mariama, « traditionniste », c?est-à-dire savante de toutes les choses du passé, Madame Bâ aime la connaissance.Pour retrouver son petit-fils préféré qui a disparu en France, avalé par l?ogre du football, elle présente une demande de visa. On la lui refuse. Alors elle s?adresse au Président de la République Française. Une à une elle répond scrupuleusement à toutes les questions posées par le formulaire officiel 13-0021. Mais nul n?a jamais pu enfermer Madame Bâ dans un cadre.Nom, prénoms, lieu de naissance ? Madame Bâ raconte l?enfance émerveillée au bord du fleuve, l?amour d?un père, l?apprentissage des oiseaux?Situation de famille ? Madame Bâ raconte sa passion somptueuse et douloureuse pour un trop beau mari peul. Enfants ? Madame Bâ raconte ses huit enfants, cette étrange « maladie de la boussole » qui les frappe?Sans fard ni complaisance, Madame Bâ raconte l?Afrique d?aujourd?hui, ses violences, ses rêves cassés, ses mafias. Mais aussi ses richesses éternelles de solidarité, ce formidable tissage entre les êtres.Madame Bâ est d?abord cela : le portrait d?une femme. Une femme africaine, c?est-à-dire une femme qui, plus encore que toutes les autres femmes, doit lutter pour sa dignité et sa liberté.Quinze ans après L?Exposition coloniale, je suis reparti explorer les relations de la France avec son ancien empire. Mais cette fois, c?est le Sud qui nous regarde. E.O. Extrait Monsieur le Président de la République française, J’ai bien réfléchi : notre ancêtre est un oiseau. « Ô serefana ni yéliné gna », comme nous disons, nous autres Soninkés. Je me suis éloignée du village, j’ai marché entre les pousses de mil, j’ai posé les deux mains sur ma tête pour me protéger du soleil, j’ai froncé les sourcils pour m’étirer le cerveau et j’en suis arrivée à cette conclusion : celui qui ne remonte pas aux siècles lointains des ailes ne comprend rien à notre histoire. Evidemment, je pourrais farfouiller encore plus haut dans les souvenirs. Au commencement était la mer, qui recouvrait l’Afrique. Au commencement était le désert, quand la mer se retira. Une origine est toujours la fille d’une origine plus ancienne. Mais j’ai pitié de vous. Je vous connais. A la télévision je vous ai vus nous rendre visite, pauvres présidents. J’ai constaté que vous possédiez tout, sauf le loisir. Tout, motards, Mercedes, hôtesses d’accueil et climatisation. Tout, sauf la liberté d’aller tranquillement chasser la vérité jusque dans les époques les plus reculées. A peine arrivés quelque part, déjà de l’index vous tapotez sur le verre de votre Rolex platine. Déjà votre aide de camp vous murmure à l’oreille la litanie des prochains rendez-vous. J’en viens donc au fait. Je brûle les étapes. Je les incendie, même. Au commencement était l’oiseau. L’oiseau volant où bon lui semble. Oublions la mer et le désert, oublions, pour l’instant, le fleuve Sénégal qui se mit un beau jour à couler de la montagne secrète Fouta-Djalon. Au commencement était l’oiseau. L’oiseau libre de jouer avec les saisons. Quand le froid se glisse sous mes plumes, je gagne le Sud. Quand le printemps revient au Nord, j’y retourne. Alors l’exemple des oiseaux entra dans l’aˆme des hommes à peau noire. Nos peuples portent des noms qui sonnent dans l’air comme ceux des oiseaux : Peuls, Mandingues, Toucouleurs, Soninkés, Bagadais, Tounacos, Barbicans... Et nos langues se rapprochent de leurs chants. Comme eux, nous aimons la liberté, parcourir la planète. Comme eux, nous fuyons la douleur, autant que faire se peut, nous cherchons la douceur. Comme eux, nous avions des ailes. Hélas, nos ailes sont tombées. Il nous reste la marche. Monsieur le Président de la République française des armes, des lois et des aéroports, j’ai, par la présente, le très respectueux et obéissant honneur de tim
Détails du livre

Vous pouvez également aimer

Récemment consultés