Fiche technique
- Titre : Le Dépérissement de la politique: Généalogie d'un lieu commun
- Auteur : Revault d'Allonnes, Myriam
- Langue : Français
- Format : Broché
- Nombre de pages : 317
- Genre : Histoire des idées politiques
- Date de publication : 23-04-1999
- Édition : AUBIER
- Poids : 0.2662299563637418 kg
- Dimensions : 13 x 2.1 x 20 cm
- ISBN-10 : 2700736745
- ISBN-13 : 9782700736748
Résumé
La politique est atteinte d'une maladie de langueur : elle n'en finit pas d'en finir. Et au catalogue des idées reçues, son " dépérissement " occupe aujourd'hui une place très en vue : vidée de son contenu, vouée à l'impuissance, tombée en déshérence, elle n'oriente plus les conduites, elle ne cristallise plus les passions, elle ne propose plus d'idéaux. D'où la kyrielle des termes. et l'on en passe, qui qualifient le rapport subjectif que nous entretenons avec elle : déception, désintérêt, désenchantement, méfiance, discrédit... A la chronique récurrente de cette mort annoncée, ce livre, à travers une double généalogie - celle du sens commun et celle de la tradition philosophique -, voudrait opposer l'acceptation d'une fragilité essentielle qui résiste à la sempiternelle prophétie de la fin. Mais la politique n'est pas pour autant frappée d'impuissance. Elle se voit assigner des limites, elle exerce une action sans garantie ultime et, contre le lieu commun de la déshérence, elle choisit la tâche de la transmission. Car il s'agit d'assurer aux générations ultérieures un héritage qui n'est peut-être " précédé d'aucun testament ". Et c'est alors une autre intelligence de la politique qui permettrait d'en repenser aujourd'hui les représentations et les pratiques.Amazon.frPlaton, le premier, a rêvé d'une cité délivrée du mensonge politique, d'un corps social immuable où chacun de ses membres exercerait la fonction à laquelle la nature le destine. Marx, en son temps, a annoncé le dépérissement de la politique, activité par vocation conservatrice à laquelle se consacre la bourgeoisie pour masquer les contradictions de l'ordre social existant et pérenniser, avec l'appui de l'État, les structures d'un capitalisme en crise. La théorie néolibérale partage, aujourd'hui, l'idéal révolutionnaire d'une société régie par les seules lois du marché. Ainsi, le paradigme de l'autorégulation sociale a connu dans l'Histoire de nombreuses formes d'expression théorique dont Myriam Revault d'Alonne rend compte ici avec précision et clarté.Sans succomber aux vertiges de l'analogie, l'auteur établit entre les doctrines des rapprochements éclairants. Rédigé à la manière d'un cours, cet ouvrage constitue une bonne introduction à la philosophie politique. Très utile pour préparer une épreuve de culture générale. --Paul KleinQuatrième de couvertureLa politique est atteinte d'une maladie de langueur : elle n'en finit pas d'en finir. Et au catalogue des idées reçues, son «dépérissement» occupe aujourd'hui une place très en vue : vidée de son contenu, vouée à l'impuissance, elle n'oriente plus les conduites, elle ne cristallise plus les passions, elle ne propose plus d'idéaux. D'où la kyrielle des termes, et l'on en passe, qui qualifient le rapport que nous entretenons avec elle : déception, désintérêt, désenchantement, méfiance, discrédit... À la chronique de cette mort annoncée, ce livre, à travers une double généalogie - celle du sens commun et celle de la tradition philosophique -, voudrait opposer l'acceptation d'une fragilité essentielle qui résiste à la sempiternelle prophétie de la fin. La politique, loin d'être frappée d'impuissance, se voit certes assigner des limites, et exerce une action sans garantie ultime ; mais, contre le lieu commun de la déshérence, elle choisit la tâche de la transmission. Car il s'agit d'assurer aux générations ultérieures un héritage qui n'est peut-être «précédé d'aucun testament». Et c'est alors une autre intelligence de la politique qui permettrait d'en repenser aujourd'hui les représentations et les pratiques.
Quatrième de couverture
La politique est atteinte d'une maladie de langueur : elle n'en finit pas d'en finir. Et au catalogue des idées reçues, son «dépérissement» occupe aujourd'hui une place très en vue : vidée de son contenu, vouée à l'impuissance, elle n'oriente plus les conduites, elle ne cristallise plus les passions, elle ne propose plus d'idéaux. D'où la kyrielle des termes, et l'on en passe, qui qualifient le rapport que nous entretenons avec elle : déception, désintérêt, désenchantement, méfiance, discrédit... À la chronique de cette mort annoncée, ce livre, à travers une double généalogie - celle du sens commun et celle de la tradition philosophique -, voudrait opposer l'acceptation d'une fragilité essentielle qui résiste à la sempiternelle prophétie de la fin. La politique, loin d'être frappée d'impuissance, se voit certes assigner des limites, et exerce une action sans garantie ultime ; mais, contre le lieu commun de la déshérence, elle choisit la tâche de la transmission. Car il s'agit d'assurer aux générations ultérieures un héritage qui n'est peut-être «précédé d'aucun testament». Et c'est alors une autre intelligence de la politique qui permettrait d'en repenser aujourd'hui les représentations et les pratiques.Biographie de l'auteurMyriam Revault d'Allonnes, philosophe, est professeur à l'université de Rouen. Elle est l'auteur, entre autres ouvrages, de Ce que l'homme fait à l'homme. Essai sur le mal politique (Seuil, 1995, Champs- Flammarion, 1999).
À propos de l'auteur
Revault d'Allonnes, Myriam
Myriam Revault d'Allonnes, philosophe, est professeur à l'université de Rouen. Elle est l'auteur, entre autres ouvrages, de Ce que l'homme fait à l'homme. Essai sur le mal politique (Seuil, 1995, Champs- Flammarion, 1999).
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